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NARBONNE-PELET (Raymond Jacques Marie de) (1771-1855)
Homme politique, fait pair de France par Louis XVIII, ministre et ambassadeur de France à Naples, il refusa de prêter serment à Louis-Philippe.
 
SÉRENT (Armand Louis de) (1736-1822)
Nommé en 1787 précepteur des ducs d’Angoulême et de Berry qu'il conduisit à la cour de Sardaigne à  la Révolution.  Sa fidélité aux Bourbons sous la Révolution et l'Empire lui valut l'élévation au rang de duc, grand d'Espagne  et pair de France ainsi que la fonction de gouverneur du château de Rambouillet.
 
SÉRENT (Armand-Sigismond-Félicité-Marie de) (1762-1796)
Il entra fort jeune dans les armées du roi et  était maréchal de camp lorsqu'il fut élu en 1789 député de la noblesse aux Etats-Généraux,  vota pour le droit de paix et de guerre en faveur du roi, parla sur le traitement des ecclésiastiques. En 1791, il écrivit une lettre pour déclarer que ses principes lui faisaient une loi de s'abstenir de paraître à l'Assemblée. Il signa cependant les protestations de septembre avant de rejoindre les princes français émigrés. En 1796, ceux-ci lui confièrent une mission importante auprès des royalistes de Vendée mais, en l'accomplissant, il périt quelque part dans le Morbihan. Sa dépouille fut amenée ultérieurement à Picpus.
 

La promenade se continue parmi les sépultures égrénant quelques patronymes plus ou moins  célèbres où reposent encore un ancien député de province par-ci, un officier par-là, des épouses, des filles et fils de, etc.
 
On ne ressort pas du cimetière de Picpus comme on quitte les autres nécropoles. En parcourant ce havre de paix, sans vraiment s'en rendre compte, on a aussi tourné une à une les pages de quelques chapitres de notre histoire et cela ne laisse pas indifférent.
NOAILLES (Alexis Louis Joseph de) (1783-1835)
Fils de Louis Marc Antoine de Noailles, il fut expulsé de France sous Napoléon Ier à cause de son opposition au régime impérial. Il fit d'actives démarches dès 1812 près des souverains alliés en faveur des Bourbon et figura au congrès de Vienne. Sous la Restauration, il fut député de la Corrèze de 1815 à 1816, puis de 1824 à 1831.
 
NOAILLES (Jean-Paul François de) (1739-1824)
Père d’Adrienne et donc beau-père de La Fayette. Fils du maréchal Louis de Noailles, lui-même militaire, il participa à la Guerre de Sept Ans. En 1781, il fut nommé au Conseil supérieur de la guerre où il proposa notamment des réformes visant à améliorer les conditions de vie des soldats. Il put y appliquer ses idées philosophiques. Dans l'esprit du temps, il fit profession d'irréligion et de scientisme, tenant l'homme pour une « moisissure » et proclamant que l'âme n'existait pas. Chimiste, il fut reçu à l'Académie royale des sciences en 1777 où il y présenta des mémoires de physique et de chimie. Il prit part à la défense des Tuileries le 10 août 1792. Il émigra en Suisse, laissant derrière lui sa mère, son épouse et sa fille aînée qui furent toutes trois décapitées. Il devint pair de France sous la Restauration.
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Après avoir appuyé la politique réactionnaire de Louis Bonaparte, il vota la déchéance de ce dernier en tant que président de la République en 1851. Proscrit, il rentra en France l'année suivante pour se rallier à l’Empire libéral. Toujours très proche de son ami Thiers, il fut nommé Ministre des Affaires étrangères sous son gouvernement en 1872. Son échec à la députation à Paris en 1873 fut une des raisons de le chute de Thiers. Membre de l’Académie des Sciences morales et politiques, il avait été élu à l’Académie française en 1846.
► Gouy d’Arsy (Louis-Marthe de)  (1753- 23 juillet 1794)
Lamoignon Malesherbes
► Nicolaï  ou Nicolay (Aymard-Charles-Marie de)  (1747- 7 juillet 1794)
Grandmaison (Marie), actrice
► Pariseau (Pierre-Germain) (1752- 10 juillet 1794). Acteur reconverti dans l’écriture de pièces dramatiques jouées entre autres, à la Comédie française, Pariseau se transforma en journaliste à la Révolution. Il mit sa plume au service de la Feuille du matin dans laquelle il eut le tort de défendre farouchement le parti monarchique.  
► Crussol d’Amboise (Anne-Emmanuel-Georges) (1727 - 26 juillet 1794) Le marquis était le chef de la branche des Amboise issue de la très ancienne famille de Crussol. Lieutenant général aux armées du roi, il fut élu représentant de la noblesse poitevine lors des Etats Généraux puis député de la noblesse à la Constituante. Le 22 juin 1791, Amboise et les autres nobles poitevins se réunirent  et signèrent une protestation contre le décret du 19 juin, par lequel la Noblesse héréditaire était abolie.  Il fut exécuté la veille de la chute de Robespierre.
BOISGELIN (Bruno Gabriel Paul de) (1767-1827)
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► Thierry (Pierre Louis René) (1734 - 5 juillet 1794) qui, je ne sais pourquoi, a été confondu avec  Marc-Antoine Thierry premier valet  Louis XVI en 1774,  qui mourut à la prison de l'Abbaye victime des septembriseurs en 1792.
Celui-ci était vérificateur  aux dermes et fut condamné pour avoir protégé l'évasion de l'ex noble Bérulle, échappé du Château des Tuileriesle 10 août 1792, en lui donnant un laissez-passer.
Au nombre de seize et âgées de 29 à 78 ans, elles montèrent à l’échafaud, martyres de leur foi en chantant des psaumes. Leur tragédie inspira à Georges Bernanos Les dialogues des carmélites qui inspirèrent à son tour Francis Poulenc pour l’écriture de son opéra éponyme. Elles furent béatifiées en 1906. Bien qu’ayant subi leur supplice en tant que communauté et qu’elles restassent à jamais réunies sous l’appellation historique des « Carmélites de Compiègne », un petit hommage individuel ne me semble pas déplacé. Elles furent béatifiées le 27 mai 1906.
La plus âgée demanda à être exécutée en dernier ce qui lui fut accordé.
Guillotiner à tour de bras, certes, mais où enterrer les suppliciés ? Le cimetière des Errancis étant bien trop éloigné, il fallait trouver rapidement une solution.
Le choix se porta d’abord sur le cimetière Sainte-Marguerite; c’était un charnier déjà comblé par les inhumations ordinaires dont personne ne se plaignait. Mais dès qu’on y apporta les suppliciés, les habitants protestèrent et déclarèrent que tout le faubourg était empoisonné. Il fallut trouver un autre emplacement en urgence.
Le couvent des chanoinesses de Picpus
Depuis 1640, les chanoinesses régulières de Saint-Augustin de la Victoire-de-Lépante s’étaient installées dans un couvent dont l’entrée se trouvait déjà au niveau de l’actuel 35, rue Picpus. Ses jardins, clos de murs, s’étendaient sur 300 mètres de long et 70 mètres de large.
Fermé et confisqué en mai 1792, l’établissement fut loué à un certain Riédain qui se réserva le pavillon et sous loua une partie du domaine au dénommé Coignard. Ce dernier transforma sa location en maison de santé comme celle du fameux docteur Belhomme.
Façade ouest du couvent et de la chapelle en 1789 (Archives de la Société)
Les fosses
Le 13 juin 1794, Riédain, à sa grande surprise, découvrit deux fonctionnaires des travaux publics de la Commune de Paris qui arpentaient son jardin sans lui fournir la moindre explication. Le lendemain, des terrassiers ouvraient une brèche dans l’un des murs clos et
creusaient une fosse. Riédain et les pensionnaires de la maison de santé eurent beau hurler leur indignation, rien n’y fit ; la première fosse était à peine achevée qu’on en creusa une seconde et qu’on traça les limites d’une troisième. Mille trois cent six hommes et femmes âgés de 16 à 85 ans allaient y être jetés.
 
Aujourd’hui inaccessible, l’entrée des tombereaux se faisait par une porte charretière pratiquée dans le mur nord (au fond du parc, à gauche).
Dorénavant, un portail en bois dissimule l'ancien passage muré. Le linteau
est d'origine.
L’expérience aidant, on prit les mesures nécessaires pour éviter de nouvelles récriminations des habitants. Les autorités craignaient tellement les plaintes qu’elles s’efforcèrent, autant que possible, de tenir secret ce lieu de sépulture. Si tout le monde savait où se passaient les exécutions, on ignorait ce qu’on faisait des victimes. Au point que, la Révolution terminée, l’endroit déjà peu connu, sombra dans l’oubli.
 
De surcroît, de nombreux membres des familles des suppliciés étaient alors en exil et ne rentrèrent en France que plusieurs années après ce qui ne facilita pas les recherches.
Déjà dépouillées de leurs bijoux lors de la « toilette » à la Conciergerie, les suppliciés n’offraient plus que des vêtements à prendre comme pourboire pour les fossoyeurs qui s’étaient installés dans la « grotte chapelle » des religieuses pour effectuer leur inventaire. La grotte se situait dans le jardin à côté du cimetière.
Dénudés, les corps étaient tirés à terre jusqu’aux fosses où on les tassait le plus possible afin de ménager de la place. Les têtes étaient jetées comme des boules pour combler les vides.
L'enclos des fosses et la création du cimetière
Du 13 juin au 28 juillet 1794, la guillotine fonctionna presque quotidiennement par fournées allant jusqu’à 55 personnes.
 
1306 corps reposent à Picpus. L’une des fosses contient 304 corps répartis en 3 couches, l’autre 1002. L’ensemble des corps se répartit comme suit :
 
► 1109 hommes : 579 gens du peuple, 178 gens d’épée, 136 gens de robe, 108 gens d’église et 108 ex-nobles
 
197 femmes : 123 femmes du peuple, 51 ex-nobles et 23 religieuses.
L'enclos vers 1928
Ainsi, sans aucune distinction, reposent ensemble des fleurons de la noblesse française et de simples citoyens. Niché au fond du parc,  l’enclos est séparé du cimetière des familles par une grille fermée.
 
Une fois par an, au plus près du 14 juin, date de l'installation de la guillotine place du Trône Renversé, après avoir entendu une messe commémorative dans la chapelle, les descendants des victimes  se réunissent au cimetière où a lieu une bénédiction des fosses.
La dernière charette : 9 thermidor an II (27 juillet 1794)
Pas de monument ostentatoire. De l’herbe, quelques arbrisseaux et fleurs rendent la sobriété du lieu particulièrement émouvante. Sous le gravier, les fosses.
Les seules sépultures individuelles dans l’enclos sont celles de la princesse de Hohenzollern et de membres de sa famille.
Ancien domestique du comte de Mouzy, Admirat avait été un employé de la loterie que la Révolution avait supprimée. Au chômage et désœuvré, il aurait développé une haine farouche contre le nouveau régime. En réalité, les motivations qui le poussèrent à attenter à la vie de Robespierre puis de Collot d’Herbois sont ignorées. Arrêté et interrogé il ne fournit aucune explication. En revanche ce fut une belle opportunité pour le Comité de sûreté générale de lui adjoindre 52 soi-disant complices. Les 53 montèrent à l’échafaud revêtus de la chemise rouge des assassins et empoisonneurs. Cette fournée du 17 juin, dite des « chemises rouges », fut décapitée en 24 minutes.
Aigueville (Jean-Jacques-Marie-Joseph-Martin) († 14 juin 1794). Président au Parlement de Toulouse
Joseph était un organiste, claveciniste et compositeur belge très prolifique. Puis, il rentra dans la prêtrise, laissant à sa fille le soin de ses activités musicales. Bien qu’ayant prêté serment à la Constitution civile du clergé, il ne fut pas à l’abri d’une dénonciation pour avoir, entre autres des « intelligences avec les rebelles de la Vendée ». Arrêté en novembre 1793, il fut condamné à mort sept mois plus tard et exécuté le jour même.
► Bérulle (Amable Pierre Albert de) (1755 – 24 juillet 1794).  Ancien premier président du Parlement de Grenoble,  Amable,  avait pour ancêtre direct un des frères du cardinal Pierre de Bérulle.  A la fin de 1793,  de concert avec les Pères de l'Oratoire, il fit enlever de sa sépulture la dépouille du cardinal et la cacha dans son hôtel à Paris.
► Boyer (Pascal) († 7 juillet 1794). Journaliste, homme de lettres et aussi critique, Boyer, ancien collaborateur de la Gazette de Leyde, avait acquis un grand savoir-faire qui lui permis de fonder  la Gazette universelle, journal modéré avant d’être nettement contre-révolutionnaire et de disparaître le 10 août 1792. En novembre de la même année, il créa un nouveau journal  : Nouvelles politiques nationales et étrangères, dont la réputation lui valut un succès immédiat.
► Gossin (Pierre-François) (1753 ou 1754 - 22 juillet 1794), ancien lieutenant criminel à Bar et  ancien député du Tiers à la Constituante, ce meusien   joua un grand rôle pendant la Révolution, notamment dans la création des départements. Après lui avoir reproché son « manque de civisme », il fut accusé de collusion avec l'ennemi et condamné à mort
 
Elu député de la noblesse de Saint-Domingue aux États généraux et signataire du Serment du Jeu de paume, si Monsieur d’Arsy concevait l’abolition de l’esclavage, il resta arc-bouté sur la défense des intérêts économiques des colons blancs et s’opposa farouchement à l’admission des hommes de couleur libres aux droits politiques. Après une carrière politique il entama celle des armes. En mars 1793, la Convention lui donna l'ordre de mater une révolte contre la réquisition à Noyon. L’affaire ayant mal tournée, Arsy fut arrêté et, après plusieurs mois d’emprisonnement, fit partie de la fournée de la soi-disant Conspiration des prisons.
Fils du banquier Jean-Joseph de Laborde, il était l’un des favoris de Louis XV qui l’avait nommé fermier général. Aussi mondain que dispendieux et dissipé il fut l’amant en titre de l'actrice Marie-Madeleine Guimard. Tombé en disgrâce à la mort de Louis XV  il se maria et devint un grand polygraphe. En revanche sa carrière de compositeur au talent limité et à la technique rudimentaire n’a pas laissé un souvenir impérissable. A la Révolution, comme tous les fermiers généraux il se retrouva dans le collimateur des révolutionnaires. Quasi-ruiné, refusant d'émigrer puisqu'il estime n'avoir rien à se reprocher, il se retira à la campagne, à Caudebec où l’on vint l’arrêter pour le mener à Paris afin d’y être jugé. Sourd aux conseils de ses amis, il fit hâter son procès : mauvais calcul puisqu'il fut condamné et guillotiné le 22 juillet 1794, cinq jours seulement avant la chute de Robespierre.
► Carmélites de Compiègne (†  17 juillet 1794).
► Linguet (Simon Nicolas Henri) (1736 - 27 juin 1794)
Avocat, publiciste , homme de lettres et cultivateur, il avait été enfermé à la Bastille en 1780 et avait fait paraître peu après ses Mémoires sur la Bastille. Il fut à la fois opposé aux philosophes, aux jansénistes, et surtout au libéralisme économique mis en place par la Révolution dont il dénonça avec virulence les conséquences pour les classes laborieuses. Il fut arrêté sous la Terreur sur l'accusation de publication d'articles élogieux publiés dans son journal avant la Révolution afin d'obtenir des gratifications de monarques étrangers. Des lettres trouvées dans l'Armoire de fer ne firent rien pour arranger son cas.
► Marcandier (Roch) (1767-12 juillet 1794). Journaliste, il fut secrétaire de Camille Desmoulins.
► Montherlant (François Million de) (1726 - 23 juin 1794), ancien député du Tiers Etat au baillage de Beauvais à la Constituante et trésorier du district de Chaumont, il est l’ancêtre direct  de l’académicien Henri de Montherlant.
► Moreau-Desproux (Pierre-Louis) (1727- 9 juillet 1794), architecte de la ville de Paris
Premier Président de la Chambre des Comptes de Paris en 1773, conseiller du roi, il fut élu député de la Noblesse de Paris aux Etats Généraux de 1789 et membre de l’Académie Française la même année. Il était aussi chevalier de l’Ordre du Saint-Esprit dont il fut le garde des Sceaux de 1789 à 1790.
Deux jours plus tard, son fils Aymar Marie Léon, âgé de 24 ans suivait le même chemin que son père.
Osselin (Charles-Nicolas) (1752 - 26 juin 1794)
Fils de bourgeois aisés, Osselin avait fait ses études pour devenir notaire mais, peu appliqué au travail, il s’était vu refuser une charge par la compagnie des notaires et perdre son procès contre elle. Il en développa une aigreur qui le fit entrer en politique. Officier municipal à Paris en 1790, il s’occupa des domaines et des finances de la ville. Membre de la Commune insurrectionnelle du 10 août 1792, il fut élu à la Convention. Le 1er novembre il fonda le Journal des lois avec Guglielmo Francesco Galletti. A l’Assemblée, il fit partie du Comité des finances. Il vota pour la mort au procès de Louis XVI. Entré le 25 mars 1793 au Comité de sûreté générale, il y fit adopter les décrets autorisant les juges à abréger les débats du Tribunal révolutionnaire à partir du moment où ils s’estimaient suffisamment instruits. Dans la foulée il présenta plusieurs projets de décrets contre les émigrés. S’il avait su être victime quelques mois plus tard de ses propres mesures radicales pour y avoir dérogé... En effet, il fut dénoncé pour avoir profité de sa position pour faire libérer plusieurs personnes et arrêté pour avoir caché chez lui une émigrée dont il était tombé amoureux.
D’abord condamné à la déportation, le 4 décembre 1793, et enfermé à Bicêtre, il fut englobé dans la Conspiration des prisons. Il tenta vainement tenté de se suicider en s’enfonçant un clou dans le cœur. Porté en brancard devant le Tribunal révolutionnaire, il écouta sa condamnation à mort sans réagir. Il mourut dans la charrette peu avant d’arriver à la barrière du Trône. Osselin rejoignit tous les nombreux oubliés qui se lancèrent dans la Révolution en aveugles sans avoir d’autre mobile que l’intérêt personnel ou une haine privée et qui disparurent sans gloire dans les tempêtes qu’ils avaient soulevées.
► Laval-Montmorency (Marie-Louise de) (1723-1794). Quand la Révolution éclata,  Marie-Louise était la quarante troisième abbesse de Montmartre. Elle en fut la dernière.  Perdue parmi les milliers de victimes de l’époque, personne ne se souviendrait de  la malheureuse si, lors de sa présentation devant  le Tribunal révolutionnaire, celui-ci n’avait pas retenu contre elle un motif de condamnation à mort souvent cité comme exemple de cynisme. Paralytique, l’abbesse était aussi aveugle et sourde. Trouvant le mot fort amusant le  tribunal Révolutionnaire l’expédia à l’échafaud  pour avoir  " sourdement et aveuglément » comploté contre la République…"
► ROUCHER (Jean-Antoine), poète
► Platré (Charles) dit Bellecourt (1760 - 21 juillet 1794). Coiffeur de Madame Royale
► Rouvière de Bois-Barbeau (François Nicolas) (1734 - 27 juillet 1794). Ancien secrétaire de Louis XVI, il mourut quelques heures avant la chute de Robespierre.
► Saint-Simon de Sandricourt (Charles-François de) (1727 - 26 juillet 1794). Dernier évêque d’Agde, il était le  cousin du mémorialiste Saint-Simon. Refusant de prêter serment  à la constitution civile du clergé et incitant les prêtres de son  diocèse à le suivre, il se réfugia pendant la Terreur au couvent des Oiseaux avant d’être condamné à mort.  
Sainte-Amaranthe (Jeanne-Louise-Françoise de) (1751 - 17 juin 1794).  A une époque où le jeu était un usage et quasi une obligation sociale dans l’aristocratie, cette salonnière transforma son salon du palais-Royal en maison de jeu qui rencontra un vif succès avant de d’être considéré comme une officine contre-révolutionnaire. Elle fut exécutée avec  son fils et sa fille. Leurs  épaules recouvertes d’un châle  rouge faisant ressortir leur teint blanc  plut beaucoup au public féminin qui en lança la mode !
► Sombreuil (Charles François Virot de) (1720-1794) : héros de la Bataille de Rocourt et maréchal de camp, il devint gouverneur des Invalides en 1786 et ne put s’opposer à son pillage en juillet 1789. Suspect pour avoir pris part à la défense des Tuileries le 10 août 1792, il fut emprisonné à la Prison de l’Abbaye. Alors qu’il allait être massacré, sa fille Maurille se serait jetée aux pieds des assassins en les suppliant d’épargner son père. Moyennant qu’elle boive un verre de sang humain, son père survécut. Légende longtemps colportée. Par la suite, Sombreuil fut englobé arbitrairement avec son fils Stanislas dans un groupe de conspirateurs et montèrent ensemble à l’échafaud. Son fils Charles-Gabriel tomba lors de l’expédition de Quiberon. Maurille échappa à la tragédie. Elle épousa Monsieur de Villelume, commandant de la succursale des Invalides d’Avignon (Hospice St-Louis). Elle mourut en 1823 et repose au cimetière St-Véran, tandis que son cœur repose dans une urne de la chapelle des Invalides de Paris en mémoire de son père.
► Soules Prosper Antoine (1763 - 17 juin 1794). Avoué, membre de la Commune, commissaire du pouvoir exécutif dans les départements, il fut l’un des vainqueurs de la Bastille le 14 juillet 1789 dont il devint ensuite « Commandant intérimaire de la forteresse ».
► Vendéens (guillotinés le 25 juin 1794)
► Vergennes (Jean Gravier de) (1718- 24 juillet 1794)
Neveu de Vergennes, ministre de Louis XVI, il avait été ambassadeur à Venise (1779-1785), puis en Suisse (1786-1789) et également président de la Chambre des Comptes de Bourgogne. Il fut exécuté avec son fils Charles.
Catherine-Charlotte Brard (1736 - 17 juillet 1794)
Marie-Anne Brideau (1751 - 17 juillet 1794)
Rose Chrétien de la Neuville (1741 - 17 juillet 1794)
Marie-Françoise-Gabrielle de Croissy (1745 - 17 juillet 1794)
Marie Dufour (1741 - 17 juillet 1794)
Marie-Antoinette Hanisset (1742 - 17 juillet 1794)
Marie-Jeanne Meunier (1765 - 17 juillet 1794) (simple novice, elle refusa la petite chance d’avoir la vie sauve)
Marie-Anne Piédcourt (1715 - 17 juillet 1794)
Madeleine-Claudine S(L)idoine (1752 - 17 juillet 1794)
Catherine Soiron (1742 - 17 juillet 1794)
Thérèse Soiron (1748 - 17 juillet 1794)
Anne-Marie-Magdeleine Thouret (1715 - 17 juillet 1794)
Marie-Gabrielle Trezel (1743 - 17 juillet 1794)
Juliette Verolot (1764 - 17 juillet 1794)
Marie-Annette Pelras (1760 - 17 juillet 1794)
Angélique Roussel (1742 - 17 juillet 1794)
► Trenck (Frédéric, baron de) (1726- 25 juillet 1794)
Grand capitaine issu d'une famille de militaire au service de la Prusse, il  fut le favori de Frédéric II. Bien qu'entièrement dévoué à son souverain, son amourette avec  la sœur du roi le fit emprisonner pour dix ans. Libéré, il vint en à Paris au moment de la Révolution. Bien que prétendant avoir adopté le nouveau régime, Robespierre l’accusa d'être un espion prussien. Auteur de ses Mémoires et d’autres écrits, la vie tumultueuse du baron a inspiré plusieurs biographies ainsi qu’un feuilleton télévisé : "Les Aventures extraordinaires du baron von Trenck".
Entre le passé et le présent :
 
L'actuelle chapelle et la Congrégation des Sacrés-Coeurs de Jésus et de Marie et de l'Adoration perpétuelle qui veille sur les lieux.
 

Le cimetière des familles
 
Au bout du parc à droite, s’ouvre le cimetière réservé aux familles créé dans le prolongement des fosses où reposent leurs ancêtres. Seuls les descendants des victimes guillotinées et inhumées en ce lieu peuvent y être ensevelis. Une seule exception y fut admise, celle de l’historien G. Lenotre en hommage à la remarquable étude qu’il consacra à ce cimetière.
► Coutouly (Alphonse) (1757 - 7 juillet 1794),  journaliste et homme de lettres
► Buffon (Georges Louis Marie  Leclerc de) (1764 - 10 juillet 1794) . Fils du célèbre naturaliste et  le talent n’étant pas héréditaire, Rivarol le considérait comme « le plus mauvais chapitre de l'histoire naturelle de son père ». Pour la petite histoire, il était à peine marié à Marguerite Françoise Bouvier de la Mothe de Cépoy que celle-ci le trompait avec Philippe d’Orléans (Philippe Egalité) dont elle eut un fils. Le duc guillotiné, elle divorça quelques mois avant que son ex-mari ne le soit à son tour.  
FORBIN-JANSON (Charles Auguste de) (1785-1824)
Homme politique et diplomate, après avoir participé à la guerre d’Indépendance dont il revint imprégné d’idéaux démocratiques il fut élu député de la noblesse aux États généraux. Mais après le 10 août 1792, il abandonna ses idéaux et émigra en Suisse chez son amie Mme de Staël puis en Angleterre. Rentré en France à la chute de Robespierre, il fut arrêté puis relâché. Il suivit Louis XVIII à Gand durant les Cent jours. De retour en France avec la Restauration, il fut fait pair de France, ministre des Affaires étrangères en 1821, membre du Conseil privé du roi et nommé ambassadeur au congrès de Vérone. Bien que peu qualifié pour cet honneur, il fut élu à l’Académie française en 1825 au titre de gouverneur du duc de Bordeaux et de quelques discours parlementaires …Il mourut l’année suivante.
ROHAN-ROCHEFORT (Charlotte de)  (1767-1841)
► LES SÉRENT
Dans l'enclos de cette famille peut-être moins connues que d'autres, on notera la présence de :
Des Lévis-Mirepoix
Depuis des mois, la guillotine faisait son office place de la Révolution (la Concorde) quand les habitants du quartier, en particulier ceux de la rue Saint-Honoré, se plaignirent du spectacle qu’offraient les charrettes pleines de cadavres montant au cimetière des Errancis, spectacle nuisible au commerce et aux transactions ordinaires de la vie. Leurs plaintes furent entendues et l’on déplaça la guillotine, d’abord place de la Bastille (du 9 au 12 juin) puis place du Trône-Renversé sur un emplacement qui correspondrait aujourd’hui à la place de l’Ile de la Réunion  et non pas à celle de la Nation dont l’aménagement postérieur transforma  la physionomie du lieu.  
 
Elle fut montée du côté sud de la place, sous des arbres, presqu’à la hauteur du débouché actuel de la rue des Colonnes-du-Trône. Elle y resta du 14 juin au 27 juillet 1794. Cette période, correspondant au paroxysme de la troisième Terreur, fit plus de victimes en six semaines que depuis les premières exécutions place de la Révolution. Les victimes étaient alignées, sur plusieurs rangs, face à la rue du Faubourg-Saint-Antoine, le dos à la machine.
© MCP
CHAMBRUN (Charles Pineton de) (1875 - 1952)
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LÉVIS (Pierre-Marc-Gaston de) (1764 - 1830)
Des Chateaubriand et des Durfort
► Broglie (Charles-Louis-Victor de)  (1756- 26 juillet 1794) : Fils du maréchal de Broglie sous les ordres duquel il débuta sa carrière militaire, il servit  lors de la Guerre d’Indépendance américaine. Conscient de la nécessité de changer la société, il adhéra au projet révolutionnaire et fut élu député de la noblesse aux Etats Généraux  avant de rallier  le  Tiers-Etat plus proche de ses convictions. Sincère, Victor gagna la confiance de comités,  se vit confier plusieurs missions,  fut élu à l’Assemblée et aurait  peut-être pu échapper à la guillotine. Ce ne fut pas le cas. Refusant de reconnaître le décret de déchéance contre Louis XVI, il démissionna après le 10 août 1792 et se retira en province. Arrêté une première fois puis libéré, il demeura en France. Repris, il n’eut pas de seconde chance. Il est connu pour avoir, à la veille de son exécution, recommandé à sa femme de ne pas confondre la Révolution française « avec les monstres qu’elle avait produits » et d’élever ses quatre enfants dans ses principes.
Cimetière de Picpus (Paris) (Cimetière révolutionnaire)
Sauf indication contraire, les photos sont de MCP
POLIGNAC Jules Auguste Armand Marie de
 
RÉMUSAT (Charles de)  (1797-1875)
Unique nécropole privée de Paris, ne relevant pas d'une appartenance religieuse,  et protégé des exigences urbaines depuis plus de deux siècles, le cimetière de Picpus est le seul emplacement parisien témoin quasi intact des heures dramatiques de la Révolution. Cette singularité le rend exceptionnel. Dans le même temps, à cause des raisons de sa création, on aimerait qu’il n’existât pas.
► Benaut  (Josse François Joseph)  (1743 –25 juin 1794).
Beauharnais (Alexandre de) Premier époux de l’impératrice Joséphine.  
Allut (Antoine) (1743-25 juin 1794)
Son goût des Sciences et ses travaux  l’avait fait très jeune apprécié de d’Alembert et de Diderot pour lesquels il écrivit plusieurs articles sur la verrerie dans le cadre de  l’Encyclopédie. Ses connaissances en la matière lui venaient de la verrerie de son père avec qui il travailla. Député du Gard à la Constituante, soutenant les Girondins, il fut considéré comme fédéraliste et proscrit. Recherché et arrêté, il fut condamné à mort.
► Maurice de Jacquelot de Boisrouvray (1910 - 20 décembre 1940)
Lieutenant aviateur, il rejoignit les Forces aériennes françaises libres. Après s’être distingué lors de la prise de Koufra, son avion fut abattu et il disparut en mer.
► Laborde (Jean-Benjamin de) (1744 - 22 juillet 1794)
La première inhumation post-révolutionnaire y eut lieu le 9 avril 1805. Il s’agissait de Mme Fréteau de Saint-Just veuve du Président Emmanuel Michel Philippe Fréteau de Saint-Just, conseiller au Parlement de Paris et guillotiné le 26 prairial an II (14 juin 1794). La seconde fut celle d'Adrienne de La Fayette.
 
Pas à pas on découvre le grand concentré d’armorial de France qu’est ce lieu de repos. Parmi les noms les plus illustres, on notera : des Montmorency, Levis, Mirepoix, Gramont, Talleyrand, Rohan-Chabot, La Rochefoucauld, Luynes, Montalembert, Noailles, Biron, Polignac..., dont sont issus des hommes politiques, des ecclésiastiques, des militaires, des hommes de lettres qui ont gravé leurs noms et leurs prénoms dans notre histoire.
Néanmoins, si on constate avec plaisir le bon entretien de beaucoup de sépultures, l’état de quasi abandon d’autres est attristant. Il est peut-être de bon ton d'avoir un ancêtre enterré à Picpus et de pouvoir s’y faire inhumer, faudrait-il encore être à la hauteur de ce privilège et se souvenir du martyr de ceux qui l’ont donné. Picpus n’est pas un cimetière comme les autres !
 
En rentrant, à main droite, sur un mur en pierre, des plaques commémoratives rappelant le sacrifice de ceux qui disparurent durant la Seconde guerre mondiale et qui ne purent rejoindre les tombeaux familiaux.
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Pair de France, il combattit dans les armées de Napoléon qui le fit membre de Légion d’honneur en 1807, maréchal de camp puis colonel général de la garde du roi de Naples (Murat) en 1809. Gouverneur des états romains en 1813. Mort sans descendance, les Quelen de Vauguyon s'éteignirent avec lui.
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Parmi les 1306 qui y reposent :
 

Admirat (Henri) (1744 - 17 juin 1794)
Alors que sonnait la fin de Robespierre, Fouquier-Tinville ordonna malgré tout le départ de la dernière charrette de suppliciés. Le peuple, concentré le long du faubourg Saint-Antoine et lassé des scènes d’horreur, arrêta les tombereaux et supplia les prisonniers de se sauver. Mais ceux-ci, craignant de se faire massacrer, hésitèrent trop longtemps. Alors que la délivrance semblait proche, Hanriot arriva au galop avec un peloton de cavalerie en dispersant la foule. On réattela les chevaux et le soir,  45 têtes tombaient. Le lendemain, on démontait la guillotine qu’on ramena place de la Révolution pour l’exécution de Robespierre et de ses comparses.
Des Pimodan
Des Mérode
(*) commentaire(s)
Batz et Duval d'Epresménil
Des Périgord
Une demoiselle de Saint-Géry
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Descendant direct de La Fayette, il fut attaché d’ambassade au Vatican, à Berlin, puis à Washington. Après deux années passées à la direction politique du ministère des Affaires étrangères, il fut nommé premier secrétaire à Saint-Pétersbourg en 1914, puis à Athènes et à Vienne. De 1928 à 1933, il représenta la France à Ankara, puis il fut ambassadeur à Rome, en pleine Italie fasciste, entre 1933 et 1935. Le 17 mars 1937, Magda Fontanges ex-maitresse de Mussolini lui tira dessus à deux reprises en gare du Nord, pensant qu'il était à l'origine de son expulsion d'Italie. En 1946, il fut élu à l'Académie française.
► Clara Longworth  (1873-1954), épouse d'Aldebert de Chambrun, femme de lettres spécialiste de Shakespeare, dont le frère avait épousé la fille du président Roosevelt.
Evêque de Nancy et de Toul et primat de Lorraine, en 1842, il se rendit à Rome où le pape le nomma prélat domestique, assistant au trône pontifical et comte romain. La même année, il partit en Australie, puis en Belgique en 1843. Ce fut le dernier voyage de cet exilé grand voyageur. Il s'éteignit chez son frère à Marseille alors qu'il s'apprêtait à partir en Chine. Peu avant il avant fondé l'Œuvre de la Sainte-Enfance pour le rachat et le baptême d'enfants chinois.
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En novembre 1803, elle avait épousé secrètement Louis Antoine Henri de Bourbon-Condé, duc d'Enghien, fusillé dans les fossés du château de Vincennes en 1804, et avait assisté à son enlèvement. Elle resta veuve toute sa vie. La rumeur, alimentée par certains ouvrages, voudrait que le coeur de son époux reposât dans sa tombe. Jusqu'à ce jour, aucun document  irréfutable n'a jamais confirmé cette assertion.
Elevé dans l'entourage de Napoléon, Charles de Rémusat, déçu par la Restauration, réfléchit toute sa vie sur l'origine et le sens de la Révolution française. Influencé par Mme de Staël, proche de Barante et de Tocqueville, il voyait dans le centralisme français développé par la monarchie la cause du progrès de l'égalité sociale, et il cherchait dans les accidents malheureux la cause de la radicalisation de la Terreur, plutôt que dans les circonstances.  
Il entra en politique en 1830 en oubliant  ses idées libérales, pour ne plus songer qu'aux moyens de résister à l'invasion des idées démocratiques. Thiers le nomma  ministre de l’Intérieur en 1840 puis il entra  dans l’opposition à la politique de Guizot.  
► NOAILLES, AYEN  ET MOUCHY
La concession est impressionnante, comme le fut le nombre des ascendants guillotinés de ces familles auxquelles appartenait Adrienne de La Fayette qui repose avec les siens. Impressionnant chassé-croisé de liens filiaux où s’enchevêtrent par alliance des noms illustres de l’histoire de France.  Le souvenir du maréchal Noailles de Mouchy, guillotiné, est gravé dans une pierre d’une grande sobriété.
ORGLANDES (Dominique d’) (1767-1857)
Le jour du départ du roi pour Varennes, il fut arrêté ainsi qu'une partie de sa famille. Mis en liberté, il forma, avec quelques amis, le projet de délivrerLouis XVI sur le trajet qui le menait du Temple à la guillotine.  Mais au dernier moment cette tentative échoua. Après le 18 brumaire, il fut conseiller général de l'Orne, fonctions qu'il conserva jusqu’en  juillet 1830 après s'être rallié à la Restauration. Il était un grand admirateur de Villèle.   Il fut nommé pair de France en 1823. Plusieurs fois président du collège électoral de l'Orne, gentilhomme de la chambre de Charles X, il prêta serment à la monarchie de Juillet, mais donna sa démission de pair le 5 janvier 1832, et alla, en 1833, rendre visite aux Bourbons en exil. Il maria sa fille au neveu de  Chateaubriand.
► Isabelle de Boulongne (1756-1834), mère du précédent,  qui fut la maîtresse de Talleyrand et la demi-soeur du Chevalier de Saint Georges dont la vie inspira à Bartabas un magnifique spectacle équestre donné à Versailles.
 
► LA ROCHEFOUCAULD (Louis François Sosthènes de) (1785 - 1864)
2ème duc de Doudeauville. Ultra conservateur, très proche de Charles X qui le nomma Directeur général des Beaux-arts et des théâtres royaux, il est connu du fait des quolibets qu'on lui lança quand il fit allonger les robes des danseuses de l'Opéra et appliquer un emplâtre pudique sur le milieu des statues dénudées. Il soutint l’ascension de Villèle. Chargé par Mme Royale d’enquêter sur le fameux Naundorff qui prétendait être Louis XVII, après avoir été ébranlé par le témoignage d’Agathe de Rambaud qui pensait reconnaitre Louis XVII, ses conclusions ne furent pas favorables au prétendant.
 
LA ROCHEFOUCAULD (Charles Gabriel Sosthènes de)  (1825-1908)
Il resta étranger à la vie politique jusqu'aux événements de 1871. Elu, comme légitimiste il prit place à l'extrême droite et ne cacha pas en mainte occasion son éloignement pour les institutions républicaines. Adversaire du gouvernement de Thiers il participa à son renversement. A plusieurs reprises, se rendit auprès du comte de Chambord pour négocier la « fusion » des deux branches des Bourbons et préparer une restauration. Un temps ambassadeur à Londres, toujours prêt à combattre le gouvernement de la République, il fit une opposition constante aux divers ministères de gauche qui occupèrent le pouvoir et parut plusieurs fois à la tribune, pour y faire, au nom de la droite royaliste, des déclarations politiques. Il repoussa le projet de divorce adopté en 1882 par la Chambre des députés, et présenta un amendement tendant à interdire à la femme divorcée de porter le nom de son mari : amendement qui ne fut pas retenu.
 
► La ROCHEFOUCAULD, duc de Bisaccia (Edouard de)  (1874 - 1968), qui fut l'un des modèles qui inspira  Marcel Proust dans A la recherche du temps perdu .
 
LA ROCHEFOUCAULD (Armand de) (1870-1963), 5ème duc de Doudeauville et fils du précédent, il fut président du Jockey Club de 1919 à 1962
► MONTALEMBERT Charles de
► NICOLAY ou NICOLAÏ (Aymard-Claude de ) (1739-1815)
Reçu de minorité chevalier de Malte, il fut d'abord chanoine de Notre-Dame de Paris, et plus tard le dernier évêque de Béziers. Il se distingua par son courage et sa fermeté lors des premiers troubles de la Révolution. Il émigra en 1791 et mourut à Paris à son retour d'émigration.
 
► NICOLAY ou NICOLAÏ (Aymard François Christian de) (1777-1839)
Marquis de Goussainville, chambellan de Napoléon 1er, comte de d'Empire, ministre plénipotentiaire à Carlsruhe, il devint pair de France en 1832.
MONTHERLANT (Frédéric François MILLON de)  (1835-1898)
Grand-père de l’académicien Henry de Montherlant, il fut chef de bureau au ministère des finances, il avait un réel talent pour la peinture et réalisa de fort belles aquarelles qui lui valurent sa petite notoriété.
Député à la Constituante,il  émigra en 1792, rentra au 18 Brumaire et fut fait pair de France.
Nommé à l'Académie par l'ordonnance de 1816, il occupa le fauteuil de Pierre-Louis Roederer qui était exclu ; il reçut Laya et Roger et s'abstint, à cause de sa qualité de pair de France dans le vote sur la proposition de Charles Lacretelle en 1827.  Il a laissé divers ouvrages de littérature et d’économie politique
MONTMORENCY (Mathieu, duc de)  (1767-1826)
► La ROCHEFOUCAULD de la branche des DOUDEAUVILLE
Homme politique et ami de Tocqueville, leur correspondance fut l’objet d’une publication, il fut député de l’Orne puis du Nord avant de devenir ambassadeur de France au Vatican de 1873 à 1876. Sa femme, Mélénie de Lasteyrie du Saillant, était la petite-fille de La Fayette.
CORCELLE (Claude François Philibert, dit Francisque, de Tircuy de La Barre de) (1802 - 1892)
Dans le même caveau reposent:
Marie de Rohan-Chabot (1876-1951). Femme de lettres et fut membre du jury du Prix Femina. Elle dirigea une galerie de peinture et fut elle-même peintre de portraits et de paysages.
 
► Aldebert de Chambrun (1872-1962), frère de Charles, général, ses amitiés sous l'Occupation (son fils René de Chambrun épousa, Josée, fille unique de Pierre Laval avec qui il repose au cimetière Montparnasse) lui valurent d'être arrêté avant d'être libéré par le Gouvernement provisoire.
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Fils du capitaine de vaisseau Charles Eugène de Boisgelin, fut capitaine d'infanterie pendant la Révolution avant d’émigrer en 1791 et de s’associer à l’armée des princes durant leur campagne de 1792. En 1814, il fut nommé chevalier de Saint-Louis et maitre de la garde-robe du roi. Président du collège électoral des Côtes-du-Nord, il fut élu pair de France le 17 avril 1815. Il devint colonel dans la garde nationale de Paris en 1820 et, la même année, fut désigné premier chambellan de Louis XVIII. Membre de la Société académique des sciences de Paris, il reçut la Légion d'honneur en 1823.
► BOISGUY Aimé Picquet du
CADAVAL (Don Nuño Caétano Alvarès Pereira de Mello, duc de) (1799-1837)
6e duc de Cadaval, il fut membre du conseil de régence et président de la Chambre des pairs du Portugal en 1826 et devint premier ministre de don Miguel en 1828. Après 1834, les ducs de Cadaval, qui ont suivi le parti légitimiste de Michel Ier de Portugal, roi vaincu à la Guerre civile portugaise, vécurent exilés à Paris jusqu'à la proclamation de la République en 1910. La famille Álvares Pereira de Melo continua de porter les titres de sa maison jusqu'à nos jours, malgré l'abolition de la monarchie et des titres de noblesse.
CARENCY (Paul François de Quelen de La Vauguyon, prince de) (1746 - 1828)
Entré au service à l'âge de douze ans et il fit les dernières campagnes de la guerre de Sept Ans. Nommé gouverneur de Cognac et il en profita pour écrire et faire publier un éloge du père de Louis XVI, baptisé Portrait de feu monseigneur le Dauphin. En 1776, Louis XVI le choisit pour représenter la cour de France, comme ministre plénipotentiaire près les états-généraux des Pays-Bas, puis fut nommé à l’ambassade d'Espagne. Missions qui lui valurent d’être nommé maréchal de camp et créé chevalier de l'ordre du Saint-Esprit et de la Toison d’Or.
Au début de la Révolution, ministre du 13 au 16 juillet 1789, il s'enfuit au Havre avec son fils, dans l'espoir de passer en Angleterre. Arrêté, libéré, Louis XVI le rappela et le renvoya à Madrid où il reprit ses fonctions d’ambassadeur jusqu’en 1790.
Fin 1795, Louis XVIII en fit un de ses ministres du conseil d’Etat installé à Vérone et fut son principal intermédiaire auprès de ses agents en France jusqu’à ce qu’il tombe en disgrâce suite aux intrigues de courtisans. Sous la Restauration, appelé à siéger à la chambre des pairs, où il y professe les principes conciliants de la modération. Exempt d'ambition, il vit dans la plus grande simplicité, se fait recevoir membre de la société d'instruction élémentaire, dont il fut plusieurs fois élu président.
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► La princesse Anne de Bauffremont Courtenay (1919 – 1945) décédée à Ravensbrück
 
► François Joseph Armand de Grammont (1906 – 5 février 1945). Arrêté par les Allemands en février 1944, il mourut en déportation au camp de Dachau
 
► Jean de La Guiche mort en déportation au camp de Neu-Stassfurt.
 
► Claude de La Guiche ( 1922 ? – 11 août 1944), fils du précédent, premier officier de la 2e D.B. du général Leclerc à mourir sur le sol français lors de l'accrochage à la Hutte près d'Alençon. Quatre autres soldats y laissèrent la vie.
 
► Michel de Nadaillac (1911 - 7 décembre 1944) Déporté le 15 août 1944, au départ de Pantin vers le camp de concentration de Buchenwald, il décéda au camp d'Hellrich-Dora.
 
► Jean de Noailles (1895 – 14 avril 1945)
Arrêté à Paris en janvier 1942 par la Gestapo, celle-ci, embarrassée pour avoir commis une éventuelle bavure, nia l’avoir fait auprès de sa hiérarchie berlinoise et confia le duc aux bons soins de Lafont de la sinistre rue Lauriston qui reçut l’ordre de l’exécuter en dehors de Paris. Au lieu de cela, Mr Henri tenta de faire chanter la Gestapo parisienne. Exaspérés par l’affaire, les Allemands admirent avoir arrêté Jean de Noailles, le récupérèrent pour le déporter à Buchenwald en janvier 1944. Il mourut à Bergen-Belsen juste un jour avant la libération du camp par les Anglais.
La plaque rappelle aussi la disparition de son fils, Adrien Maurice de Noailles, engagé volontaire, tombé dans les Vosges le 9 octobre 1944 à l'âge de 19 ans.
 
► Jacques Arthur Marc de Montalembert (1911 – 16 décembre 1944) Lieutenant dans les armées françaises et britanniques, il décéda au camp de Mauthausen
► CARENCY (Paul Yves Bernard de Quelen de La Vauguyon, prince de) (1777 - 1837)
CASTELBAJAC (Auguste-Marie de) (1803-1827)
Il repose non loin de son grand-père, Clément Jan Augustin Rey de St-Géry, président du Parlement de Toulouse, guillotiné le 6 juillet 1794. Sa tombe a été restaurée grâce à une donation faite par le couturier Jean-Charles de Castelbajac.
► Champcenetz (Louis René Quentin de Richebourg, marquis de) (1759 - 10 juillet 1794)
En 1800, la comtesse de Montagu, revenue d’émigration, rechercha le lieu d’inhumation de sa grand-mère, la maréchale de Noailles, de sa mère la duchesse d’Ayen et de sa sœur la vicomtesse de Noailles guillotinées le 22 juillet 1794. Après deux ans d’enquête, elle rencontra enfin une demoiselle Pâris qui, ce même jour, avait été témoin de l’exécution de son père et de son frère. Elle avait suivi les tombereaux jusqu’à leur lieu de délestage et depuis y retournait souvent. Elle désigna l’endroit à Mme de Montagu qui, dès le lendemain, accompagnée de sa sœur, Mme de La Fayette, se rendit sur place et découvrit une sorte de cimetière clos de murs et dominé par une croix. En effet, après le 9 thermidor, un habitant du faubourg avait acheté le terrain et l’avait fait bénir par un prêtre. C’est lui qui avait cédé cette parcelle à la princesse de Hohenzollern-Sigmaringen trois ans plus tôt.
 
En 1802, Mmes de Montagu et de La Fayette décidèrent d’acheter le jardin des Augustines et de le réunir, avec l’autorisation de la princesse de Hohenzollern, au terrain qui contenait les fosses communes.
Mais, dans l’incapacité d’extraire les restes des membres de leur famille, elles ouvrirent une souscription pour fonder une société tontinière composée des familles des suppliciés de la barrière du Trône-Renversé qui eut pour but de protéger ce lieu commémoratif et de reconstituer l’ancien domaine du couvent.
 
L’existence de la nécropole fut une fois menacée. Sous la IIIe République, pour respecter le tracé en étoile de la place de la Nation, on voulut percer plus en avant l’avenue de Bel-Air, ce qui impliquait de détruire le cimetière mais surtout toucher à la sépulture de La Fayette ! Un tel sacrilège n’étant pas envisageable, Picpus fut sauvé. Peut-être aussi que la proximité de l’hôpital Rothshild, lui aussi inquiété, aida à la sauvegarde.En août 1926, le terrain de l’enclos devint la propriété de la Société de l’Oratoire et du cimetière de Picpus.
Après la Terreur, les fosses restèrent ouvertes tout l’hiver 1794 – 1795. Au comble de l’exaspération, Riédain ne vit les travaux de terrassement qu’en mai 1795. En juin le terrain, dégueulant ses victimes, était fermé et la brèche du mur comblée. Pour tous ces désagréments Riédain toucha deux mille quatre cents livres.
En 1796, l'ensemble de l'ancien couvent fut vendu et divisé en deux lots. Le 14 novembre 1796, la partie comprenant les fosses fut revendue à princesse de Hohenzollern-Sigmaringen dont le frère, le prince de Salm-Kirburg guillotiné le 22 juillet 1794, reposait en ce lieu. Discrètement, la parcelle fut entourée d’un mur. Trois ans passèrent.
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Louis, ex-officier aux Gardes-françaises, était un homme plein d’esprit, talent redoutable dont il avait déjà fait preuve avec Rivarol en 1788 dans le Petit almanach de nos grands hommes. Il réitéra en devenant l'un des plus spirituels rédacteurs des Actes des Apôtres de Rivarol, journal royaliste et satirique (1789- septembre 1792) dans lequel il attaqua l’Assemblée. Arrêté, à l’instant de sa condamnation à mort, Champcenetz ne résista pas à son ultime trait d’esprit que l’histoire a retenu lorsqu’il s’adressa à Coffinhal: «Pardon, président, est-ce ici comme dans la garde nationale ? Peut-on se faire remplacer ? » Panache quand tu nous tiens…mais quand l’agenda vous joue un mauvais tour : cinq jours plus tard, la mort de Robespierre lui aurait permis de conserver sa tête.
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TOMBES SÉPULTURES DANS LES CIMETIÈRES ET AUTRES LIEUX
par Marie-Christine Pénin
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-Eglise St-Pierre-aux-Arcis (75) (disparue)
-Eglise St-Pierre-aux-Boeufs (75) (disparue)
-Eglise St-Pierre-de-Montmartre
-Eglise St-Roch (75)
-Eglise St-Sauveur (75) disparue
-Eglise St-Séverin (75)
-Eglise St-Sulpice (75)
-Eglise St-Symphorien et St-Luc (75) (disparue)
-Eglise St-Thomas-du-Louvre (75) (disparue)
-Eglise Ste-Croix (75) (disparue)
-Eglise Ste-Geneviève-des-Ardents (75) (disparue)
-Eglise Ste-Marine (75) (disparue)
-Eglises et cimetières de l'île de la Cité (75) (disparus)
 
-Escurial (monastère de l') (Espagne)
 
-Grottes vaticanes
 
-Hospice des Enfants-Rouges (75) (disparu)
-Hospice des Enfants-Trouvés (75) (disparu)
-Hospice des Quinze-Vingts St-Honoré (75) (disparu)
 
-Mausolée d'Auguste à Rome
-Mausolée d'Hadrien à Rome
-Mausolée de Mausole à
Halicarnasse (Bodrum) Turquie (disparu)
-Mémorial du Mt-Valérien (92)
 
-Noviciat de l'Oratoire (75)
 
-Oratoire St-Honoré ou du Louvre (75)
 
-Panthéon de Paris
-Panthéon de Rome (Italie)
-POMPES FUNÈBRES, AUTREFOIS et leurs métiers disparus
-Prieuré St-Martin-des-Champs (actuel CNAM) (75)
-Prieuré Ste-Catherine-du-Val-des-Ecoliers (75) (disparu)
-Prieuré Ste-Croix-de-la-Bretonnerie (75) (disparu)
 
-SAINTE-CHAPELLE DU PALAIS (75)
 
-SÉPULTURES DES BOURBONS
-SÉPULTURES DES ROIS D’ANGLETERRE (dynastie Anglo-saxonne)
-SÉPULTURES DES ROIS ET DUCS DE BRETAGNE
-SÉPULTURES DES ROIS D'ESPAGNE
-SÉPULTURES DES ROIS DE FRANCE ET DES EMPEREURS (résumé)
-SUPPLICIÉS Lieux d'inhumations
 
-Temple (enclos, église et cimetière du) (75) (disparus)
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