Le « trésor » conservé en ce lieu ne consiste donc pas en peintures, sculptures ou tombeaux mais en une collection précieuse pour l’histoire de l'ancien couvent : les plaques des cercueils. Sur les trente-et une qui existaient, une bonne partie en fut confiée au musée Carnavalet. Ce témoignage émouvant, arraché du passé, rappellent aussi la présence d’autres figures importantes de l’histoire.
En 1836, afin de ne pas les laisser dans un établissement devenu temple protestant, on transféra les restes du commandeur Bruslart de Sillery et de Mgr Frémiot dans le monastère de la Visitation 68, avenue Denfert-Rochereau où ils sont toujours préservés. Les autres cercueils de plomb furent ouverts en 1864 par le Dr Gauthier de Chambry.
Outre les Fouquet, une autre famille célèbre partage ce lieu de sépulture. Il s’agit des Coulanges, branche maternelle de Mme de Sévigné. Son mari, Henri de Sévigné, y repose également. Rappelons aussi que sainte Jeanne-de-Chantal, sa grand-mère paternelle, fut la première mère supérieure de ce couvent.