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Après avoir été promu capitaine de vaisseau à la suite de son succès dans la signature du traité de Tianjin (Chine) en 1884, il présida la conférence internationale chargée de régler l’incident de la Dogger Bank dit aussi incident de Hall. Inventeur d’un instrument destiné à régler les compas en mer, d’où son surnom de « Fournier-compas », il fut également auteur de divers mémoires. Il fut membre du Bureau des longitudes et de l’Académie des Sciences (1912).
A sa sortie de l’Ecole Polytechnique en 1879, il opta pour l'artillerie. Il fit campagne en Tunisie (1881), au Tonkin (1885-1887), à Madagascar (1896-1899) et en Chine (1900-1901). Grimpant les échelons, il était général de division au début de la Première Guerre mondiale. Il prit la tête de la 28e division d'infanterie et des subdivisions territoriales d'Annecy, Vienne, Chambéry et Bourgoin. Il mena la 28e DI au Front avec l'armée Dubail et combattit durement dans les Vosges. Passé à la tête du détachement d'armée de Belgique, du 2 avril au 22 mai 1915, il participa à la deuxième bataille d'Ypres.
II prit ensuite en charge le 4e corps d'armée qu'il dirigea du 17 juin 1915 à la fin 1917. Sur le front de l'Argonne fin 1915, puis dans l'Aisne et la Somme en 1916, Putz prit le commandement supérieur du Nord du 23 décembre 1917 au 19 avril 1918. Il fut réemployé comme adjoint à l'inspecteur général des effectifs de la zone des armées du 15 septembre 1918 au 28 janvier 1919.
CATHÉDRALE  SAINT-LOUIS DES INVALIDES (Paris) et le caveau (ou crypte) des Gouverneurs
Il organisa les camps militaires de la région de Casablanca et se soucia du développement économique de la ville, dont il assura le rétablissement rapide des activités portuaires. Il doit être considéré comme l'initiateur des goums marocains (unités d’infanterie légères de l'armée d'Afrique composées de troupes autochtones marocaines), dont l'avenir devait prouver les grandes qualités guerrières. Ces unités ont existé de 1908 à 1956. Son organisation fut en quelque sorte "la base de l'œuvre de Lyautey". De retour en France en 1909, Amade fut de la Première Guerre mondiale où ses actions éclats moins probantes qu’au Maroc lui valurent d’être relevé de son commandement dès septembre 1914 pour être nommé gouverneur militaire de Marseille avant de partir combattre l’Empire Ottoman en 1915.
Retiré en Gironde, il décéda à Fronsac. Le transfert de sa dépouille aux Invalides eut lieu le 1er octobre 1951.
C’est à partir de 1907, alors qu’il était nommé au Maroc que sa carrière prit un réel tournant. Chargé de pacifier la province de la Chaouïa très instable il devait en expulser les forces dissidentes. Après une campagne vigoureuse qui dura de février à mai 1908, il aboutit à la soumission de ses adversaires. Mais en marge de son action militaire le général d'Amade ne négligea ni la logistique, ni l'aménagement du terrain. Il fait preuve d'une grande activité et d'une incontestable efficacité : il fit installer des lignes téléphoniques qu'il jalonna de gîtes d'étapes et de magasins divers.
Ce site ayant pour objet les lieux de sépultures de personnalités, cet article ne traite pas de la fonction passée et présente de l’hôtel des Invalides ni de son évolution architecturale. Il se concentre avant tout sur les deux édifices religieux existants dans cet espace où reposent d’illustres défunts : la cathédrale Saint-Louis-des-Invalides et l’église du Dôme.
Néanmoins, l’origine de leur création étant indissociable à celle des Invalides, les deux articles comportent un tronçon historique commun.
 

L’origine du projet de l’Hôtel royal des Invalides
 
La vaste plaine de Grenelle s’étendait à l’ouest de la partie alors urbanisée de Paris et descendait en pente douce vers la Seine sur les rives de laquelle se dressaient les principaux édifices parisiens : Notre-Dame, le palais de la Cité et le Louvre.
Le lieu présentait deux atouts majeurs : il était localisé aux portes de la capitale et bénéficiait de la proximité de la Seine ce qui permettait d’assurer par voie d’eau le ravitaillement. Depuis la Fronde,
Louis XIV se méfiait de Paris mais souhaitait l’embellir et contrôler sa population dont celle des vieux soldats qui, laissés à l’abandon, erraient, mendiaient et pouvaient se transformer en agitateurs.
Avant la création des Invalides, le pouvoir royal confiait certains anciens soldats à la charité des abbayes où la cohabitation n’était pas facile : les vieux combattants se pliaient mal à la rigueur monastique et les religieux avaient du mal à les maîtriser. D’autres anciens militaires étaient réduits à la mendicité.
En faisant construire les Invalides, Louis XIV voulait les sortir de cette précarité.
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Perspective des Invalides en 1770. BnF
Façade de l'Hôtel des Invalides donnant sur l'esplanade du même nom. MCP
Entrée de la cour d'Honneur. MCP
Cour d'Honneur. MCP
Façade de Saint-Louis. MCP
Construite sous la supervision de Jules Hardouin-Mansart, qui reprit les plans le projet de Libéral Bruant, elle fut achevée en 1678. Placée dans l'axe de la perspective, sa façade détache l'ordonnance de ses colonnes jumelées encadrant une statue en bronze de Napoléon réalisée entre 1831 et 1833 par Seurre. Elle était à l'origine destinée pour la colonne de la Grande Armée sur l'actuelle place Vendôme.
La statue de Napoléon destinée à l'origine à la colonne Vendôme. MCP
On franchissant son seuil, elle nous révèle toute son élégance due à sa sobriété. Dédiée au culte quotidien des pensionnaires, son architecture présente une seule nef, dépourvue de transept, et recouverte d’une voûte en berceau scandée d’arcs doubleaux et complétée d’une suite de tribunes latérales. Un étage de fenêtres éclaire la nef et les travées sont séparées les unes des autres par des pilastres au chapiteau corinthien.
 
Les drapeaux pris à l'ennemi
De sa création à la Révolution, l'église des soldats n'eut qu'une vocation religieuse.La Révolution entraîna sa fermeture au culte. Transformée en "Temple de la Raison" puis en "temple de Mars", elle devint la nouvelle dépositaire des drapeaux pris à l'ennemi qui se trouvaient avant à Notre-Dame qui en compta jusqu'à 3.000.
Lorsque Napoléon Ier la rendit  au culte, il conserva sa vocation de dépositaire des trophées.
1417 drapeaux  ornaient glorieusement  l'édifice en 1814 ! La même année, pour éviter de les rendre à l'ennemi lors de l'invasion de la France, le maréchal Sérurier, alors gouverneur des Invalides, les fit brûler le 30 mars dans un grand brasier. Les cendres furent jetées à la Seine. Néanmoins quatre, pris à l'Autriche à  Austerlitz, rescapèrent de cet autodafé qui surplombent l'autel.
De nos jours, 104 sont déployés dont les plus récents datent de la guerre d'Indochine.
 
Quant aux drapeaux placés derrière l'autel, ce qui est inhabituel, leur présence s'explique par le statut de cathédrale, siège du diocèse des armées.
La grille ci-devant, en acier poli et cuivre doré, date de 1826. MCP
Depuis la construction de la grande verrière, érigée entre 1871 et 1873, qui la sépare du Dôme, et les travaux de la crypte des Gouverneurs, un nouvel autel fut placé face à celui en baldaquin sous Dôme que l’on aperçoit d’ailleurs au travers de la verrière.
L'autel sous lequel se trouve la crypte des Gouverneurs. MCP
Les 4 drapeaux autrichiens au-dessus de l'autel et, par transparence, l'autel à baldaquin de l'église du Dôme. MCP
Au-dessus de l’entrée, on remarque un buffet d’orgues réalisé entre 1679 et 1687 oeuvre, à l'origine, de Germain Pilon. Très détérioré, il fut complètement reconstruit entre 1955 et 1957.
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Excepté le Christ au tombeau, copie de l'œuvre d’Holbein le Jeune (1521), conservée à Bâle, on ne peut se tromper sur la vocation militaire de l’édifice.
Des monuments dans des chapelles, deux autels discrets, des plaques commémoratives et divers symboles à la mémoire de généraux comme à celle de simples soldats morts dans différents conflits rappellent des moments douloureux de notre histoire.
Enfin, sur chaque pilastre,  une plaque commémore la présence d'un illustre militaire inhumé dans le caveau des Gouverneurs.
Christ au tombeau . MCP
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Monuments et chapelles commémoratives divers : Première Guerre mondiale
Monuments et chapelles commémoratives divers : Seconde Guerre mondiale
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Deux autels à la mémoire des officiers et soldats
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A la mémoire des miltaires français morts en opération à l'extérieur. MCP
A la mémoire du maréchal de Lattre de Tassigny, aux officiers, sous-officiers et soldats morts en Indochine.  MCP
Caveau ou crypte des Gouverneurs
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L'autel. MCP
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Par ordre alphabétique
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BERRUYER Jean-François (1737/1738 - 16 avril 1804) Général,  commandant des Invalides de 1797 - 1803 puis Gouverneur à partir du  28 août 1803 jusqu’à sa mort.
 
BESSIÈRES Jean-Baptiste, duc d’Istrie
 
BLANCHARD André,  chevalier de Saint-Martin de Taley (1613-1696),  Gouverneur  des Invalides de 1678 à 1696
Sa sépulture fut profanée à la Révolution. Une dalle au sol rappelle sa présence.
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Le 15 octobre 1918, il devenait commandant de l’armée française en Belgique, jusqu’à l’armistice, et après avoir franchi la Lys de vive force, bousculait l’ennemi jusqu’à l’Escaut, faisant 3 000 prisonniers en quelques jours.
La paix revenue, il se vit confier différents commandements dont celui du 10e Corps d'Armée à partir du 20 septembre 1919. Membre du Conseil supérieur de la guerre du 30 janvier 1920 au 5 décembre 1924, puis inspecteur général des écoles militaires, il conserva cette fonction jusqu’à son décès. Il était grand officier de la Légion d'honneur et titulaire de la Croix de guerre 14-18.
Son fils Guy (1908-1972) également général et Compagnon de la Libération.
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BOYVEAU Alexandre de († 1728), maréchal de camp et Gouverneur des Invalides de 1705 à 1728
Sa sépulture fut profanée à la Révolution. Une dalle au sol, devant l'autel rappelle sa présence.
 
► BUGEAUD Thomas Robert, marquis de La Piconnerie, duc d'Isly
 
► CANROBERT François Marcellin Certain de (1809 – 1895) Maréchal de France
 
► COIGNY François-Henri de Franquetot,  duc de (1737-1821)
 
► CORDONNIER Emilien Victor (1858 - 17 novembre 1936)
Promu capitaine en 1891, il fut officier d’ordonnance du général Pédoya en Avignon, puis du général commandant la brigade régionale de Lyon. Il fut promu chef de bataillon en 1901 et commanda un bataillon du 3e régiment de zouaves. Grimpant les échelons, il fut fait colonel en 1910 et général de brigade en 1913. Au début de la Première Guerre mondiale, Il commanda à Stenay la 87e brigade d’infanterie avec laquelle il fut mobilisé avec les troupes de couverture le 31 juillet 1914. A partir du 31 décembre 1914, il commanda le groupe de divisions Cordonnier. Nommé général de division à titre définitif en avril 1915 et fut mis à la tête du 8e corps d’armée.
S’étant distingué au cours de la campagne par une vigueur et une bravoure remarquables et des qualités militaires exceptionnelles dans ses différents commandements, il fut fait commandeur de la Légion d’honneur en 1916 alors qu’il avait déjà obtenu la Croix de guerre. Peu après il reçut le commandement de l’armée française en Orient. Admis à la section de réserve en 1918, il se retira à Neuilly-sur-Seine où il mourut.
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DAMRÉMONT Denis de (1783 -21 octobre 1837)
Admis à l'École militaire de Fontainebleau en 1803, l’année suivante, après avoir passé par les grades inférieurs, il sortit de cette école pour rentrer, en qualité de sous-lieutenant, dans le 12e régiment de chasseurs à cheval. En 1807, nommé lieutenant aide-de-camp du général Defrance, il passa avec le même grade auprès du général Marmont ; et en cette qualité, il signa, en 1814, le traité de Chevilly. Il fut nommé colonel durant les Cent-Jours.
Il fit les campagnes de 1806 et 1809 à la Grande Armée et en Dalmatie ; celles de 1811 et 1812 en Espagne et en Portugal, et enfin celles de 1813 et de 1814 à la Grande Armée.
Resté sous les ordres de Marmont, quand vint la Restauration, il ne tarda pas à être placé à la tête de la légion de la Côte-d'Or. Promu en 1821 au grade de maréchal de camp, il fut, en 1823, appelé en cette qualité à un commandement dans le 5e Corps de l'armée des Pyrénées. De 1823 jusqu'en 1829, il fut successivement employé comme inspecteur d'infanterie, membre d'une commission de révision de manœuvres de la même arme et fut attaché à une ambassade extraordinaire en Russie. En 1830, il fit partie de l'expédition d'Afrique, où il commandait une brigade d'infanterie, et fut ainsi l'un des premiers à prendre possession de cette terre. Le 13 décembre de la même année, il fut élevé au grade de lieutenant-général. De retour en France, il prit le commandement de la 8e Division militaire en 1832.
En 1837, Louis-Philippe le nomma gouverneur général des possessions françaises dans le nord de l'Afrique.
Le 1er octobre, avec le duc de Nemours, il dirigea la deuxième expédition de Constantine. L'armée arriva sous les murs de Constantine le 6 ; la brèche, ouverte le 11, fut rendue praticable le 12, et l'assaut donné avec un succès complet le 13 au matin ; mais la veille, le général Damrémont avait été tué par un boulet, comme il se rendait à la batterie de brèche.
Il avait épousé la fille du général Baraguey d'Hilliers. Damrémont fut nommé grand officier de la Légion d'honneur en 1827 et pair de France en 1835.
Lors de sa messe funéraire, qui eut lieu aux Invalides, on donna la première du Requiem de Berlioz.
Denis de Damrémont fut inhumé sous les dalles du côté gauche.
Il fit ses premières armes en 1814 à la défense de Paris contre les alliés qui cernaient la capitale. Au sortir de l'École d'application de l'artillerie et du génie de Metz il devint successivement lieutenant, capitaine, chef du génie en Corse, aux Îles d'Hyères, à Saint-Pierre (Martinique).
En 1830, il suivit l'expédition d'Alger comme capitaine du génie et fut nommé commandant de l'un des deux bataillons de Zouaves dans lequel on y incorpora les 5 000 volontaires parisiens qui arrivaient des barricades. Chargé de les discipliner, il en fit le 67e de ligne avec qui, en 1831, il couvrit la retraite des troupes françaises à l'expédition de Médéah. Il occupa divers commandements et fonctions en Afrique dont celle d'Agha des Arabes à Alger.
En 1836, il fut de l'expédition de Constantine sans parvenir à pénétrer dans la ville mais assista à sa prise l’année suivante. Colonel, il occupa, en 1838 et 1839, le camp de Blidah qu'il fit fortifier, et obtint le grade de général de brigade. Pendant la Guerre sainte proclamée par Abd-el-Kader, il repoussa constamment, avec une poignée de braves, les attaques incessantes des Arabes. En 1840, il enleva, à la tête de sa brigade, la position la plus difficile de Mouzaïa, le passage du Téniah. En 1841, il demanda et obtint son retour en France, et se livra à l'étude dans la retraite.
Le 25 février 1848, le gouvernement provisoire le chargea de l'organisation de 24 bataillons de garde nationale mobile. Il résigna ces fonctions pour être représentant du peuple à l'Assemblée nationale par le département de la Seine. En juin 1848, il défendit vaillamment, l'hôtel de ville de Paris contre les insurgés, mais reçut une balle dans le pied. Mal soignée, la blessure s'infecta rapidement et le général mourut le 4 juillet.Il avait entrepris d'intéressantes recherches sur les rapports de la langue des Kabyles avec le phénicien. Il publia des écrits estimés sur l'Algérie.
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GAUCHET  Dominique Marie (1857 – 4 février 1931) Vice-amiral français
 
GÉRARD Augustin Grégoire Arthur (1857 – 1926)
Chef d’ d'état-major de Joseph Gallieni à Madagascar, il se distingua particulièrement lors de la Première Guerre mondiale où il commandait le 2e corps d’armée pendant la bataille de la Marne. D’une façon générale il fit preuve du plus grand courage et plus particulièrement dans une attaque de tranchées en se portant de sa personne jusqu'aux abords immédiats des tranchées ennemies. Véritable entraîneur d'hommes, il contribua pour beaucoup à l'enlèvement de la cote 196 où il résista pendant trois jours aux contre-attaques furieuses de la Garde impériale allemande.
A partir de 1914, il fut successivement commandant du 2e corps d'armée (1914), commandant du détachement d'armée Gérard et commandant du détachement d'armée de Lorraine(1915) commandant de la 1re armée et commandant du détachement d'armée de Lorraine (1916) devenu en 1917 la 8e armée (1916). Il fut placé dans la section de réserve en 1919.
GIRAUD Henri Honoré (1879 – 1949) Général français
 
GRANCEY Jacques de (1893-1973)
Il sortit de Saint-Cyr en 1914 et était officier de chasseurs à pieds pendant la Première Guerre . Il servit ensuite au Maroc, puis à la mission militaire française au Brésil. Chef d’état-major de l’armée des Alpes en 1940, au lendemain de l’armistice, il se lança dans la préparation de la revanche, puis continua en 1942 la même mission au sein de l’Organisation de résistance de l’armée. En 1944, nommé chef militaire de la région Périgord-Limousin par le général de Gaulle, il fut arrêté en mars 1944, torturé par la Gestapo puis déporté en Allemagne. Il fut gouverneur des Invalides de 1964 à sa mort.
Sorti de Saint-Cyr en 1884, il servit au Maroc avant de venir sur le front en juillet 1916 pour commander une brigade d'infanterie, puis le 17e Corps d'Armée en 1917. Il commanda les forces françaises de l’armée d’Orient en 1917-1918 où il partit pour remplacer le général Grossetti en décembre 1917.
HOUDEMON Jean (1885-1960) Général et Gouverneur des Invalides de 1951 à 1960
Sorti de Saint-Cyr dans la cavalerie, il passa dans l’aviation en 1916. Professeur de l’Ecole de guerre en 1928, il rédigea un rapport qui marqua une étape dans la liaison entre les armes. Général d’armée en 1939, il commanda le théâtre d’opérations aériennes de Méditerranée puis des Alpes en 1940. Les Allemands l’arrêtèrent en 1944.
Il servit en Indochine, participa à l’expédition de Madagascar et fut nommé chef de bataillon en 1894. Général de brigade en 1912,il fut choisi par Hubert Lyautey comme adjoint au Maroc. En 1914, il commanda la division marocaine qui s’illustra à la bataille de la Marne, puis le 32e corps sur l’Yser en Argonne. Commandant de la IIIe armée en Picardie, il arrêta à deux reprises l’offensive allemande avant de prendre part à la bataille finale. Gouverneur militaire de Strasbourg et commandant supérieur du territoire d’Alsace en octobre 1919, il entra en 1920 au Conseil supérieur de la guerre.
HUMBERT Georges-Louis (1862 – 1921)
LA COURNEUVE Jean-Marie CORMIER de (1670-1753) Gouverneur des Invalides de 1742 à 1753
Ancien maître de camps des Dragons, commandeur de l’ordre de Saint-Louis et lieutenant pour le roi dans la ville et les châteaux de Foix. Sa sépulture fut profanée à la Révolution. Il fut ré-inhumé devant l'autel.
 
LA SERRE François Azemard de PAN(N)AT de (1695-1766) Général et Gouverneur des Invalides de 1753 à 1766
Sa sépulture fut profanée à la Révolution. Il fut ré-inhumésous les dalles à droite de l'autel.
 
LANGLE de Cary Fernand Louis Armand Marie de (1849 – 19 décembre 1927)
Officier d'ordonnance du commandant en chef de l'armée parisienne lorsque le conflit franco-allemand éclata en 1870, il fut blessé lors de la bataille de Buzenval le 19 janvier 1871. Promu général de brigade en 1900 et nommé inspecteur général du 7e Arrondissement de gendarmerie on lui confia, la même année, le commandement de la 3e Brigade de cavalerie d'Algérie et de la subdivision de Sétif.
De retour en métropole en 1903, après divers commandement et avoir été fait Grand Officier de la Légion d'Honneur en 1913, il était proche de la retraite quand on lui confia la IVe Armée de réserve.
Lorsque la Première Guerre mondiale éclata , il fut rappelé à l'activité en qualité de commandant d'armée. Clérical et réactionnaire, ce qui ne l’empêchait d’être aimé de ses hommes, il était proche du général Joffre qui lui donna le commandement de la IVe Armée envoyée en Lorraine. Pendant que la Ve Armée du général Lanrezac rencontrait des succès à Guise, de Langle de Cary, qui le couvrait sur l'est, se maintenait bien sur la Meuse. Puis il fut envoyé en renfort dans les Ardennes pour contrer l'avancée allemande en Belgique. Il fit également partie du système de la bataille de la Marne. Toujours à la tête de la IVe Armée, il vient à bout de l'armée du duc de Wurtemberg à Vitry-le-François le 9 septembre 1914. Bénéficiant de toute la confiance de Joffre, son armée fut envoyée en offensive sur la Champagne en 1915. En charge du commandement des armées de Verdun, lors de l'avance ennemie en février 1916, il fit tenir l'accès au fort de Douaumont, préparer une contre-attaque et enfin le repliement des forces de la Woëvre sur les hauteurs de la Meuse. Le 24 février, les armées françaises étant écrasées par les bombardements allemands, il ordonna, de sa propre initiative, l'évacuation de la Woëvre. Joffre, furieux le remplaça par le général Pétain en mai 1916. Il fut mis définitivement en retraite en janvier 1917.
Sorti premier de Saint-Cyr, il intégra en 1879 le 60e régiment d'infanterie en tant que sous-lieutenant et grimpa très vitre les échelons. De 1898 à début 1903, il enseigne l’histoire militaire de stratégie et de tactique générale à l’École supérieure de guerre. Sa carrière prit de l’ampleur lorsqu’il fut nommé général de brigade en 1912 et devint Chef d’État-major de la IVe Armée le 2 août 1914. Promu général de division il se retrouva à la tête du 21e Corps d'Armée avant de prendre le commandement de la VIe Armée le 1er mai 1917 puis de la Xe Armée en décembre. Ses actions militaires lui valurent les éloges du maréchal Pétain. En 1919, après ces nombreuses batailles, il fut nommé Inspecteur général des 1re, 3e et 4e Armées puis Président de la Commission supérieure de la Défense le 29 mai 1919. Inspecteur général de l’Infanterie en 1921, il mourut l’année suivant sa nomination. A sa mort, parmi les condoléances adressées à l’Armée française, on comptait celles du général Pershing.
MALLETERRE Pierre Gabriel (1858-1923) Général et commandant des Invalides de 1919 à 1923
 
MANGIN Charles (1866 – 1925) Général français
 
MARIAUX Augustin (1864-1944) Gouverneur  des Invalides et commandant de l'Institution Nationale des Invalides de fin 1923 à juin 1944. Il fut aussi directeur du musée de l’Armée durant la même période.
Général de brigade dans l’artillerie et commandant militaire du Palais-Bourbon de janvier 1920 à juillet 1921, il fut placé  dans la section de réserve avant d’être nommé gouverneur des Invalides.
MARNAIS de LA BASTIE Joseph,  chevalier de Saint-André (1670 – 1742) Gouverneur des Invalides de 1738 à 1742
Maréchal de camp des armées du roi, inspecteur général de la cavalerie, gouverneur de Dié en Dauphiné. Fait chevalier de l’Ordre de Saint-Louis en 1736. Sa sépulture fut profanée à la Révolution. Il fut ré-inhumé sous les dalles à gauche du caveau.
 
MARTIMPREY Edmond Charles, comte de (1808-1883) Général et gouverneur des Invalides  de 1867 ou 1870 à 1871 ?
Topographe éminent qui fut chef d’Etat-major de l'armée pendant la guerre de Crimée (1854-1855), chef d'état-major général pendant la guerre d'Italie (1859), il commanda la région d’Oran, soumit les Flittas. Il fut nommé gouverneur de l’Algérie par intérim (1864)  et gouverneur des Invalides en 1867 (?) Il fut aussi sénateur.
MAUD’HUY Louis Ernest de (1857 – 1921) Général français
 
MAUNOURY Michel Joseph (1847 – 1923)
 
MITRY Antoine de (1857 – 1924)
Général de brigade en 1914, il commanda la 6e division de cavalerie aux batailles de la Marne et de l’Yser. Premier général de division le 19 octobre, il reçut le commandement du 2e corps de cavalerie. En 1916, à la tête du 6e corps, il participa aux batailles de l’Aisne et du chemin des Dames en 1917. En avril 1918, au mont Kemmel, il fut placé à la tête d’un détachement qui deviendra la IXe armée lors de la seconde bataille de la Marne. A la fin de la guerre, il commandait la VIIe armée.
Tout premier gouverneur des Invalides, il était prévôt général des bâtiments de l’infanterie française et du régiment des gardes du roi. Pour une raison inconnue, à la Révolution, lors de la profanation des sépultures de la crypte, seule la sienne fut épargnée.
Curieusement, la date indiquée sur sa plaque ne correspond pas à l'année de son décès. MCP
Bien qu’ayant la main droite emportée en 1870 à la bataille de Froeschwiller, il servit dans les armées de province et fut nommé capitaine. En 1903 il devint général de division.
En 1911, il refusa de devenir chef d'état major, en partie à cause de son âge, mais surtout car on lui refusait le droit de nommer les généraux sans contrôle du gouvernement. Il passa au cadre de réserve en 1913 et fut promu grand-croix de la Légion d'honneur la même année.
Quand la première Guerre mondiale éclata le général Joffre, sortit le général Pau de sa retraite pour lui confier l'armée d'Alsace qui devait participer aux offensives prévues pour récupérer l'Alsace-Lorraine.
Malgré ses succès, Pau dut battre en retraite à cause des défaites de Lorraine à Morhange et à Sarrebourg. Quand Joffre comprit que les chances d'une victoire rapide en Alsace s’étaient envolées et que la France était menacée par une défaite rapide, l'armée commandée par Pau fut dissoute et ses hommes envoyés au nord avec la VIe Armée pour participer à la première bataille de la Marne.
Envoyé en Australie avant la fin de la guerre, il fut aussi invité à l'Assemblée législative du Québec. Ignorant la règle interdisant aux non -parlementaires de s'adresser à l'Assemblée lorsqu'elle est réunie en séance régulière, il se leva et prononça un discours. Personne n'osant l'interrompre, il est aujourd'hui l'une des rares personnes extérieure à l'Assemblée dont les propos ont été publiés dans les comptes-rendus de séance. Il revint en en France 1919 et fut cité à l'ordre de l'armée française, comme "ayant rendu à la cause commune les plus éminents services" en 1920.
PÉLISSIER Aimable Jean Jacques, duc de Malakoff (1794 – 1864) Maréchal de France
 
PUTZ Henri Gabriel (1859 – 1925)
RODES Antoine (1870-1951) Général et gouverneur des Invalides de 1944 à 1951
Cas plutôt rare, je n’ai rien trouvé concernant cette personnalité. Si un lecteur possède un minimum d’informations, elles seront les bienvenues.
 
RONARC’H Pierre-Alexis (1865 – 1940)
Lieutenant de vaisseau à 24 ans, il participa à la campagne de Chine en 1900 en tant que commandant en second d'un détachement français de 160 marins qui résista à la révolte des boxers.
Contre-amiral en 1914, il fut désigné comme commandant de la Brigade de fusiliers marins qui reçut l’ordre de se transporter en Belgique pour assister l'armée belge assiégée à Anvers par l'armée allemande.Il dirigera la brigade jusqu'à sa dissolution le 6 novembre 1915. Il est promu vice-amiral, puis chef d'état-major de la marine en 1919.
Après le succès de l’évacuation d’Anvers, les fusiliers participèrent à une défense héroïque de Dixmude aux côtés de l'armée belge et en s'opposant à des troupes ennemies bien supérieures en nombre. La ville tomba mais l'avance allemande fut enrayée.
La marine ayant besoin d’hommes pour lutter contre les U-Boote , la brigade fut dissoute en 1915. Quelques volontaires constituèrent alors un bataillon de fusiliers marins (850 hommes) qui combattirent avec l'armée de terre notamment près du Chemin des Dames.
Libéré de ses fonctions, Ronarc'h passa quelque temps à la tête de la Direction centrale de la guerre sous-marine où il organisa les escadrilles de navires légers de l'armée navale. En mars 1916, il fut choisi pour devenir à Dunkerque le premier et unique commandant supérieur de la marine dans la "zone des Armées du Nord" (ZAN) qui s’étendait de Nieuport (Belgique) jusqu'à Antifer (nord du Havre). Sauf les canonniers marins, il y commanda toutes les unités de la marine.
En juin 1918, devant l'offensive générale allemande, pour une bonne partie grâce à lui, Dunkerque et son port stratégique ne furent pas évacués. En octobre 1918, Ronarc'h étendit son rôle côtier jusqu'à la frontière hollandaise. Avec l’armistice il fut chargé de la démobilisation des navires réquisitionnés pendant la guerre. En mai 1919, il fut nommé chef d'état-major général de la marine, poste qu'il occupa jusqu'en février 1920.
Il était l’oncle de l’amiral Pierre-Jean Ronarc'h qui, en juin 1940, réalisa l'exploit de faire sortir de Saint-Nazaire le cuirassé Jean-Bart encore inachevé.
ROQUES Pierre Auguste (1856 – 26 février 1920)
Polytechnicien, ami de Joffre, il fit d'abord carrière dans le génie aux colonies. En 1906, le colonel Roques succéda Joffre comme directeur du génie au ministère de la Guerre et devint général peu après. En novembre 1910, il fut nommé inspecteur permanent de l'aéronautique, chargé d'acheter les appareils, de mettre sur pied la formation des pilotes, d'aménager les terrains, d'élaborer la doctrine d'emploi et de faire voter à la Chambre les lois de finances et d'organisation, missions dont il s'acquitte en deux ans. Il fut ministre de la Guerre de mars à décembre 1916.
ROUGET DE L’ISLE (Lisle) Claude Joseph (1760 – 1836)
 
RUFFEY Pierre Xavier Emmanuel (1851 – 1926/1928)
Polytechnicien, en 1881, il fut nommé adjoint à la Direction de l'artillerie de Toul, puis mis à la disposition du gouverneur de Verdun. Après plusieurs affections et avoir été professeur d’histoire et de tactiques militaires, il rejoignit le 1er Régiment d'Artillerie en 1893.
En 1895, il commanda le groupe de batteries montées à Madagascar. Il devint membre du Conseil Supérieur de la Guerre. À la déclaration de guerre, il était à la tête de la IIIe Armée, mais fut remplacé avant la bataille de la Marne, victime du premier haut limogeage du général Joffre. À cette occasion, il rédige un mémoire très virulent contre les généraux Joffre et Maunoury.
Il ne commanda plus par la suite. Chargé de diverses inspections en 1914, il prit la tête de la 11e Région Militaire à Nantes en 1915 et resta dans cette fonction jusqu’en 1917, année où il passa au cadre de réserve.
SAINT-JEAN-D'ANGELY Auguste Regnaud de (1794 – 1870) Maréchal de France
 
SAINT-ARNAUD Armand Jacques Achille Leroy de (1798 – 1854) Maréchal de France
 
SARRAIL Maurice Paul Emmanuel (1856 – 1929) Général français
 
SÉBASTIANI Horace François Bastien, comte de La Porta (1772 – 1851) Maréchal de France
 
SÉRURIER Jean Mathieu Philibert
 
SUMPT Louis (1816-1891) Général français et commandant de l’Hôtel des Invalides de 1871 à 1891
Saint-Cyrien, il entra à l'école d'état major en 1840 et la guerre de Crimée à l'état major du général Herbillon. Nommé chef d'escadron en 1856 il était présent à l'état major du corps d'occupation de Rome de 1859 à 1865, y prenant finalement les fonctions de chef d'état major.
En 1870, à la bataille de Froeschwiller, chef d'état major d'une division d'infanterie du 7e corps d'armée, ses deux mains furent emportées par un obus et il fut fait prisonnier. Nommé général de brigade en septembre 1871, il finit sa carrière comme commandant de la légion d'honneur, et commandant de l'Hôtel des Invalides jusqu'à sa mort.
URBAL Victor Louis Lucien, baron d’ (1858 – 1943) Général français
Saint-cyrien, général de division en 1914, il prit part à la Première Guerre mondiale et se distingua à la tête du détachement d’armée de Belgique lors de
la « course à la mer », en novembre 1914, avant de prendre le commandement de la Xe armée.
Fille de Charles François de Virot, marquis de Sombreuil et gouverneur des Invalides de 1786 à 1792, elle est surtout connue pour, selon légende ou réalité( ?), avoir sauvé son père, emprisonné à la prison de l’Abbaye et prêt à être tué lors des massacres de Septembre (1792), en buvant un verre de sang humain. Cela ne fit que retarder la mort de son père qui fut guillotiné avec son fils le 17 juin 1794. Ils furent inhumés au cimetière de Picpus.
Devenue comtesse de Villelume, « l’héroïne au verre de sang » mourut à Avignon où elle fut d’abord inhumée au cimetière Saint Roch avant d'être transférée au cimetière Saint-Véran.
Son cœur, placé dans la chapelle des Célestins, fut emporté en 1850 par les militaires de la succursale des Invalides quand ils quittèrent Avignon le 6 novembre 1850. En l’absence de son père,  le cœur de Marie-Maurille repose depuis dans le caveau des gouverneurs.
21 novembre 2011
Les dalles de la tombe d'origine de Napoléon Ier
 
Enfin, on ne saurait  clôturer cet article sans rappeler que les dalles de la tombe de Napoléon Ier à Sainte-Hélène suivirent sa dépouille en France. Longtemps conservées dans l'église, depuis 1978 elles sont  à l'abri de buissons dans un  jardinet latéral à Saint-Louis.
Par suite d'un désaccord entre les fidèles de l'Empereur, qui voulaient inscire "Napoléon", et les autorités anglaises qui n'acceptaient que "général Bonaparte", elles ne portent aucune mention. Les saules évoquent le cadre végétal verdoyant du " Val du géranium" à Sainte-Hélène qui plaisait tant à Napoléon et où il avait souhaité être inhumé.
JOURDAN Jean-Baptiste
 
JUIN Alphonse (1888 – 1967) Maréchal de France
 
KIENTZ André (1896- 27 juin 1962)
BEAUJEU de JAUGES Eugène ( ? – 1730),  Maréchal des Logis de cavalerie, commandeur de Saint-Louis et Gouverneur des Invalides de 1728 à 1730.  Sa sépulture fut profanée à la Révolution. Une dalle au sol rappelle sa présence.
MCP
VALLÉE  Sylvain-Charles, comte (1773 – 1846) Maréchal de France
 
VISSEC de GANGES Pierre de (1652 - 1737/1738) Gouverneur des Invalides de 1730 à sa mort, sa sépulture fut profanée à la Révolution. Il fut ré-inhumé sous les dalles devant l'autel.  
 

Y sont également inhumés
 
► Une partie des cendres de François-Séverin Desgraviers-Marceau, dit MARCEAU
 
Les coeurs de :
 
BARAGUEY D’HILLIERS Louis (1764 – 1813)
BISSON Gaspard Baptiste Pierre (1767 – 1811)
CONCHY Vincent Marcel de (1768 – 1823)
ÉBLÉ Jean-Baptiste (1758 – 1812)
HAUTPOUL Jean Joseph Ange d' (1754-1807)  
KLÉBER Jean-Baptiste
NÉGRIER François de (1788 – 1848)
SENNERIC, Jean Beyrand, seigneur de († 1691) Lieutenant du roi
 
SOMBREUIL Marie Maurille Virot de (1768 – 1823)
MCP
La nef. MCP
Fils de l'amiral Philippe Baucheron de Boissoudy, élève à l’Ecole supérieure de guerre, il fut chef d'état major de la 39e Division d'Infanterie à Toul puis de la 68e Division d'Infanterie et du 21e Corps d'Armée quand la Première Guerre mondiale éclata.
Après avoir été nommé chef d’état-major du détachement d’armée des Vosges, qui devint la VIIe Armée, il reçut enfin un commandement actif en charge de la 43e Division d'Infanterie qu'il exerce jusqu'au 16 octobre 1916 lorsqu'il fut nommé commandant du 5eCorps d'Armée. Il garda ce commandement jusqu'à celui de la VIIe Armée qu’on lui confia en mai 1917 suite de l'échec de l'offensive du Chemin des Dames.
AMADE Albert Gérard Léo d' (1856 – 11 novembre 1941) Général français
L’endroit était donc idéal pour concrétiser cette volonté du roi : améliorer les conditions des soldats invalides, trop, trop malades ou trop gravement blessés pour continuer dans les armes. Non seulement le roi les remerciait des services rendus à la monarchie mais il facilitait aussi le recrutement de soldats (pas de conscription sous l’Ancien Régime) qui pouvaient être assurés de finir dignement leurs jours.
 
En 1670, le roi chargea Louvois, secrétaire à la Guerre de planifier la création de cette institution militaire et sociale, dont il l’administrateur. Libéral Bruant fut choisi comme architecte. Le chantier initié en 1671 ayant pris du retard Louvois fit appel, en 1676, à Jules Hardouin-Mansart.
Les travaux durèrent trente ans. Avec Versailles, les Invalides constituent l’un des grands chantiers du règne de Louis XIV.
 
De nos jours, ce gigantesque et magnifique complexe abrite toujours une maison de retraite et un hôpital pour les anciens militaires. Outre une véritable fourmilière administrative militaire, il accueille aussi le musée de l’Armée dont les différentes divisions proposent des expositions thématiques permanentes variées et d’une grande richesse historique que viennent compléter des expositions temporaires. Nul n’est besoin d’être passionné par l’histoire militaire de la France pour y trouver un grand intérêt.
 

Cathédrale Saint-Louis
 
Une précision importante à faire de suite : on l’ignore souvent, mais Le pape Paul VI érigea en diocèse le vicariat aux Armées et désigna l’église Saint-Louis des Invalides comme siège  épiscopal du diocèse.  Depuis 1967, le Vicariat aux Armées françaises  est devenu indépendant de l’archevêque de Paris. Le vicaire aux Armées françaises est donc un évêque. Ainsi  l’église Saint-Louis est-elle devenue cathédrale qui  est le terme approprié pour la définir.
 
Contrairement à l’église du Dôme, si l’on fait le tour de  l’Hôtel de  Invalides, Saint-Louis ne se remarque pas de l’extérieur.  Il faut pénétrer dans la cour d’Honneur pour  découvrir  la façade de son entrée principale s’intégrant  de façon harmonieuse dans le style dépouillé des deux étages de galeries formant la cour.
Cette discrétion est aussi due à sa fonction première : alors que l’église du Dôme fut érigée pour y recevoir le roi des solennités, l’église Saint-Louis était destinée aux soldats et souligne encore aujourd’hui la dimension religieuse des Invalides pour ses pensionnaires.
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D'époque Louis XIV, situé sous l’autel, c’est sans doute l’endroit le plus émouvant de la cathédrale. Tout à la fois intime, sobre et solennel, quelques figures parmi les plus glorieuses de plus de quatre siècles de notre histoire militaire reposent en ce lieu. Des moins connues aussi.
 
A l'origine, lieu de sépulture des gouverneurs de l'Ancien Régime, à la demande de Napoléon, le caveau devint aussi le panthéon des grands chefs militaires français.
D’autres personnalités y reposent dont la présence est plus étonnante, telles celles de  Rouget de l’Isle ou du célèbre chirurgien de la Grande Armée Larrey mais qui s'expliquent.
 
Comme pour l'église du Dôme, Saint-Louis bénéficia de la loi de 1926, permettant aux officiers généraux ayant exercé de grands commandements pendant la Première Guerre mondiale, de se faire inhumer dans le caveau des Gouverneurs. Le maréchal Foch y reposa le temps de l'aménagement de sa chapelle.
 
La visite de ce panthéon à titre privé est malheureusement très restreinte. Reste la possibilité de le découvrir en groupe de 10 personnes minimum. Qu’il me soit donc permis de remercier ici la direction du musée de l' Armée pour son aimable autorisation à pousser les portes de ce bijou « secret ».
 
La crypte fut profanée durant la Révolution. Un seul résident réchappa au viol de sa sépulture sans qu’on sache pourquoi, François d’Ormoy, premier gouverneur de l’Hôtel des Invalides.
Les restes des autres furent rassemblés et inhumés dans le sol. Quelques dalles nomitatives sont aux pieds des murs du caveau.
 
On y trouve aussi des cartitaphes (urnes de coeurs) ainsi qu'une urne contenant une partie des cendres de Marceau.
 
Autrefois nommés à vie, d'où le nombre conséquent inhumé dans le caveau,  de nos jours, les gouverneurs des Invalides ont  un mandat de cinq ans.
Au moment de la rédaction de cet article, il ne restait qu'une place de disponible dans le caveau théoriquement réservée au prochain gouverneur, s'il le souhaite, qui décèdera en fonction.
 
Y furent inhumés
 
82 personnes dont 28 gouverneurs et neuf coeurs.
Les défunts sont répartis par alvéole de sept cerceuils: soit à ce jour 69 places occupées.
FOURNIER François-Ernest (1842 - 1934)  
ESPAGNAC Jean Joseph Sahuguet d’ (1713-1783) Lieutenant-général et Gouverneur des Invalides de 1766 à 1783.
Jean Joseph de SAHUGUET d'AMARZIT d'ESPAGNAC, baron de Cazillac, fut  Lieutenant général des Armées du Roi, aide de camp du maréchal de Saxe, Grand Croix de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, Intendant pour le roi des ville et château d'Issoudun, gouverneur de l'Hôtel royal des Invalides et inspecteur général des compagnies détachées de l'Hôtel royal des Invalides.
Sa sépulture fut profanée à la Révolution. Une dalle au sol rappelle sa présence.
BOISSOUDY Antoine  Baucheron de (1864 – 17 mars 1926)
LANREZAC Charles (1852 – 1925) Général français
 
LAPEYRÈRE  Auguste Manuel Hubert Gaston Marie Boué de (1852 – 1924)  Amiral français Ministre de la Marine
 
LARIBOISIÈRE Jean Ambroise Baston de
 
LARREY Dominique (1766 – 1842)
 
LASSALE Antoine-Charles-Louis, comte  de (1775 – 1809) Général français
 
LECLERC Philippe François Marie, comte de Hauteclocque
 
MAC-MAHON Patrice de (1808 – 1893)
 
MAISTRE Paul (1858 – 1922)
ARNOUX Paul-Édouard (1822-1902) Général et commandant des Invalides de 1891 à 1902  
► ARRIGHI de Casanova Jean-Toussaint, duc de Padoue (1778 - 1853), général et Gouverneur des Invalides de 1852 à 1853  
 
► BARAGUEY D’HILLIERS Achille, comte (1795 – 1878)
 
► BAUNEY Mme FRAMBOISIER de,  épouse de Gilbert de Meriac, major de l’Hôtel des Invalides de 1767 à 1793
Sa sépulture fut profanée à la Révolution. Une dalle au sol rappelle sa présence.
MOLITOR Gabriel Jean Joseph (1770-1849) Maréchal de France et gouverneur des Invalides de 1847 à 1848
 
MONCEY Bon Adrien JEANNOT de, duc de  Cornegliano
 
MONCLAR Charles Raoul Magrin-Vernerey , dit Ralph (1892-1964),  Général et gouverneur  des Invalides de 1962 à 1964
 
MOUTON Georges, comte de Lobau (1770 – 1838) Maréchal de France
 
NIVELLE Robert Georges
 
ORMOY François Lemaçon d’ (? - 1678)
► GUDIN DE LA SABLONNIÈRE Charles Etienne (1768-1812) général français
 
GUÉPRATTE Paul Émile Amable (1856 – 1939) Amiral français
 
GUIBERT Charles Benoît de (1715-1786) Lieutenant général et gouverneur des Invalides de 1783 à 1786
Père de Jacques Hippolyte de Guibert (1743-1790)
 
GUILLAUMAT Adolphe (1863 – 1940) Général français
 
HAMELIN Ferdinand (1796 – 1864) Amiral et ministre de la marine sous le Second Empire.
 
HENRŸS Paul Prosper (1862 – 1943)
Premier alvéole à droite dont six places occupées et une de libre: la dernière. MCP
Avec l'aimable autorisation de la Direction du Musée de l'Armée
 
Sources principales édifice: Hôtel National des Invalides par François Lagrange du musée de l'Armée
Sources parmi les plus consultées pour le caveau des Gouverneurs : http://ecole-superieure-de-guerre.fr/ et Wikipedia
(*) commentaire(s)
MCP
DESROCHES D’ORANGE Nicolas (1618 - 1705) Gouverneur des Invalides de 1696 à 1705
Entré dans un régiment de cavalerie, il se couvrit de gloire en différentes occasions. Promu au grade de capitaine de cavalerie, puis de maréchal général des logis de la cavalerie légère de France, Louvois en fit son protégé et le présenta au roi. Présent aux sièges de Rethel, Mouzon, Valenciennes, et autres places, il combattit aussi les Turcs en Hongrie, fut de la bataille de Seneffe, etc. En 1665, Louis XIV marqua publiquement sa reconnaissance et, en 1681, le nomma gouverneur de Fougères. Brigadier des armées en 1689, cordon rouge en 1694 avec une pension de 3 000 livres sur cet ordre, en 1696, il devint commandant de l’hôtel des Invalides où il mourut.
Sa sépulture fut profanée à la Révolution. Il fut ré-inhumé devant l'autel.
 
DUCHÊNE Denis Auguste (1862 – 1950) Général français
 
DUPERRÉ Victor Guy, baron (1775 – 1846) Amiral français
 
DUVIVIER Franciade Fleurus (1794 – 1848)
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Engagé volontaire pour la durée de la Première Guerre mondiale, il fut nommé aspirant en 1916 et affecté au 4e régiment de hussards puis nommé sous-lieutenant à titre temporaire en 1917. Son courage et son sang-froid au combat lui donnèrent définitivement ce grade en 1918 avant qu’il ne devienne lieutenant. Affecté à l’occupation de la Rhénanie puis de la Ruhr avec le 6e régiment de dragons.
Promu chef d’escadron en 1937, il fut affecté à l’état-major du 11e régiment de dragons portés en 1939. Grièvement blessé et fait prisonnier en 1940, il s’évada et rejoignit le Maroc en décembre.
Chef d’état-major de la division Meknès en 1941, il débarqua en Provence en 1944 avec la 1ère division blindée. Il fut ensuite chef d’état-major du gouverneur militaire de Strasbourg en 1945 puis commandant de l’armée blindée d’Algérie et de Tunisie. Il acheva sa carrière militaire en Algérie en 1956. Appelé en 1961 aux fonctions de gouverneur des Invalides, il mourut l’année suivante en fonction.
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-Eglise St-Roch (75)
-Eglise St-Sauveur (75) disparue
-Eglise St-Séverin (75)
-Eglise St-Sulpice (75)
-Eglise St-Symphorien et St-Luc (75) (disparue)
-Eglise St-Thomas-du-Louvre (75) (disparue)
-Eglise Ste-Croix (75) (disparue)
-Eglise Ste-Geneviève-des-Ardents (75) (disparue)
-Eglise Ste-Marine (75) (disparue)
-Eglises et cimetières de l'île de la Cité (75) (disparus)
 
-Escurial (monastère de l') (Espagne)
 
-Grottes vaticanes
 
-Hospice des Enfants-Rouges (75) (disparu)
-Hospice des Enfants-Trouvés (75) (disparu)
-Hospice des Quinze-Vingts St-Honoré (75) (disparu)
 
-Mausolée d'Auguste à Rome
-Mausolée d'Hadrien à Rome
-Mausolée de Mausole à
Halicarnasse (Bodrum) Turquie (disparu)
-Mémorial du Mt-Valérien (92)
 
-Noviciat de l'Oratoire (75)
 
-Oratoire St-Honoré ou du Louvre (75)
 
-Panthéon de Paris
-Panthéon de Rome (Italie)
-POMPES FUNÈBRES, AUTREFOIS et leurs métiers disparus
-Prieuré St-Martin-des-Champs (actuel CNAM) (75)
-Prieuré Ste-Catherine-du-Val-des-Ecoliers (75) (disparu)
-Prieuré Ste-Croix-de-la-Bretonnerie (75) (disparu)
 
-SAINTE-CHAPELLE DU PALAIS (75)
 
-SÉPULTURES DES BOURBONS
-SÉPULTURES DES ROIS D’ANGLETERRE (dynastie Anglo-saxonne)
-SÉPULTURES DES ROIS ET DUCS DE BRETAGNE
-SÉPULTURES DES ROIS D'ESPAGNE
-SÉPULTURES DES ROIS DE FRANCE ET DES EMPEREURS (résumé)
-SUPPLICIÉS Lieux d'inhumations
 
-Temple (enclos, église et cimetière du) (75) (disparus)
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