L’abbaye vers 1500 en 3D © AKGimages
Fondée en 1098 par Robert de Molesmes au cœur de la Bourgogne, à cause de débuts très difficiles, rien au départ ne laissait supposer l’incroyable essor de l’abbaye et de l’ordre cistercien sous l’abbatiat d’Albéric et d’Etienne Harding. Durant plusieurs siècles, Cîteaux inspira la chrétienté dans tous les pays d’Europe et reste un des hauts lieux de la spiritualité européenne.
De l’abbaye sortirent saint Bernard, figure centrale du développement de l’ordre, quatre papes et un grand nombre de cardinaux qui y avaient été religieux.
On ne sera donc pas étonnés que les ducs de Bourgogne de la première race, ainsi que de nombreuses personnalités, aient choisi ce lieu de sépulture dès le tout début du 12ème siècle.
 
L’abbaye connut trois églises différentes : Cîteaux I, l’abbatiale primitive fondée en 1099, dont il ne reste rien. Il s’agissait d’un édifice en bois très vite remplacé ; Cîteaux II, consacrée  en 1106 par l’évêque de Chalon, fut la première véritable abbatiale. Elle devint la chapelle Saint-Edme après la construction de Cîteaux III dont les travaux débutèrent vers 1130. Agrandie entre 1188 et 1193, celle-ci devint Cîteaux IV qui servit d’abbatiale jusqu’à la Révolution.
Emplacement de la première église historique de Cîteaux, chapelle Saint-Edme © Arnaud 25
L'intérêt du plan qui suit est de montrer l'état de l'abbaye, avant les travaux entrepris vers 1760 par l'architecte Lenoir afin de moderniser le logement des moines.
Archives départementales de la Côte-d'Or, 11 H 209.
Les bâtiments traditionnels cisterciens s'organisent autour du grand cloître (1), avec au nord l'abbatiale (2). Au rez-de-chaussée de la galerie est du cloître se trouve la salle capitulaire (3) ; dans l'alignement se succèdent le chauffoir et ses cheminées (4) et la salle des moines, premier scriptorium de Cîteaux (5). Au premier étage de ces salles se trouve le dortoir collectif des moines de chœur. Avant de pénétrer dans le réfectoire (6), alimenté par les cuisines (7), les moines doivent se laver les mains impérativement au lavabo (8). Ils mangent en silence en écoutant un frère lire des textes sacrés depuis la chaire du lecteur (9).
A l'ouest, est situé l'espace des frères convers avec un bâtiment composé d'un réfectoire et d'un dortoir au premier étage (10), isolé par la ruelle des convers (11). Cette ruelle marque l'inégalité entre les convers, chargés des travaux manuels, et les moines de chœur au statut supérieur.
 
Malheureusement, l’histoire de l’abbaye est mal pourvue en documents et archives. La faute en revient en grande partie aux calamités de l’histoire. Entre 1350 et 1636, Cîteaux fut pillée et saccagée une dizaine de fois : en 1350 et 1360  par les routiers ; en 1476 par les troupes du duc Maximilien, en représailles contre le soutien de l’abbé à Louis XI ; en 1498, par une troupe de mercenaires allemands ; nouveau pillage en 1501 ; en 1574-1576, par les troupes huguenotes du prince de Condé et de Jean Casimir, duc de Bavière ; en 1589, par le duc de Mayenne chef des ligueurs d’abord, puis par le comte de Tavannes, chef du parti huguenot ; en 1595, par les troupes de Charles de Biron qui assiégeaient Beaune pour le compte d’Henri IV ; en 1636, par les troupes de Matthias Gallas qui dévastèrent l’abbaye. L’église fut alors transformée en écurie et les autels renversés.
 
En conséquence de quoi, il existe relativement peu d’informations sur son architecture. Quant aux tombeaux, et sépultures diverses, en fonction des sources, leur emplacement est parfois contradictoire entre la chapelle des ducs et d’autres emplacements dans l’église.
La chapelle Saint-Georges fut élevée au début du 14ème siècle pour abriter les dépouilles des membres de la famille ducale qui ne trouvaient plus place dans l’abside. Elle fut détruite en grande partie par Gallas en 1636 qui s’attaqua aux tombeaux. Par la suite, certains des tombeaux mutilés furent restaurés.
 
Supprimés à la Révolution, les bâtiments de l’abbaye furent vendus et presque entièrement détruits. Il ne reste rien du monastère roman et de l’abbatiale. En 1804, l’église était déjà presque entièrement détruite. En 1807, lorsque l’archéologue Louis Millin (1759-1818) vint à Cîteaux, il fit ce triste constat : La démolition de l’église était presque achevée et tous les tombeaux et épitaphes étaient entièrement détruits.
L'abbaye de nos jours © Google Earth
Des bâtiments d’importance de l’abbaye, il existe encore :
 
-La bibliothèque des 13ème et 16ème siècles, ce bâtiment fut tour à tour cloîtres des copistes (13ème siècle), bibliothèque (16ème siècle) et noviciat (17ème siècle)
© G CPH
Galerie de la bibliothèque © G CPH
-Le définitoire du 17ème siècle : siège du gouvernement central d'un ordre religieux d'ancien régime, le définitoire était le lieu où résidaient les définiteurs, conseillers de l'abbé général. Cela explique pourquoi ce type de bâtiment est présent seulement dans les chefs d'ordre, donc très rare. Il comporte une grande salle voûtée destinée à accueillir les sessions du chapitre général des cisterciens. Les briques le constituant ne présentant que peu d'intérêt comme matériau de récupération, il échappa aux destructions de la Révolution. Transformé en sucrerie au début du 19ème siècle, il subit alors un grave incendie qui ravagea la moitié ouest et les toitures. Dans la seconde moitié du 19ème siècle, le site devint une colonie pénitentiaire pour enfants et fut transformé en atelier d'ajustage.
© G CPH
-Le bâtiment Lenoir du 18ème siècle : pour palier à de nouveaux besoins, Les architectes Nicolas Lenoir, dit le Romain, et Jean Caristie furent chargés d’établir un projet grandiose de reconstruction qui ne fut que partiellement réalisé. Le bâtiment servit de logis abbatial, fut terminé pour le chapitre en 1771. Il est de nos jours affecté à la communauté.
© G CPH
Y furent inhumés, entre autres :
 
Autour du maître autel s’organisaient les sépultures des hommes et femmes vénérés pour leur sainteté ou leur prestige : Il y avait là le bienheureux Almaric, les saintes Palladie et Samnie, le cœur du pape Calixte II, etc.
Une petite soixantaine de ducs, duchesses, princes et princesses de Bourgogne y reposa.
Mais les premiers religieux de Cîteaux étaient si scrupuleux qu’ils n’osaient pas inhumer des séculiers dans l’église. C’est pourquoi le fondateur et les trois premiers ducs de Bourgogne, décédés immédiatement après la fondation de Cîteaux II furent inhumés sous le porche de l’église. Une centaine d’année plus tard, ils cessèrent d’avoir ce même scrupule.
Outre la soixantaine de ducs, princes et princesses de la maison de Bourgogne, un grand nombre de prieurs, religieux et prélats, ainsi que de nombreux seigneurs y élurent leur dernière demeure.
La chapelle des fondateurs et ducs de Bourgogne, la chapelle des ducs, se trouvait sous le portail de l’église. Pratiquée dans l’épaisseur du mur, elle était fermée.
La chapelle des ducs
Sur la destruction des tombeaux, en plus du témoignage de Millin, il existe le suivant tiré de : Pour une histoire monumentale de l’Abbaye de Cîteaux, chapitre écrit par Marie-Françoise Damongeot et Martine Plouvier : Cîteaux-nécropole : la « Saint-Denis bourguignonne » (Martine Plouvier et Alain Saint-Denis 1998) :
« Ces tombeaux étaient en marbre ; on a enlevé les marbres, et on a laissé les os pour que le public puisse en faire des castagnettes. Le cœur de Calixte II, pape était placé derrière le maître-autel dans un obélisque (sic) en pierre commune ; on a laissé le tout à l’adjudicataire pour en faire son profit […] Dans une chapelle de l’église, dédiée à tous les saints, il y avait une gloire à la Bernine (sic) ; un tombeau en l’air et en saillie au-dessus de l’autel, et soutenu par deux anges presque de grandeur naturelle, et qui paraissaient se soutenir eux-mêmes à l’aide de leurs ailes, portaient et soutenaient le tombeau chacun de leur côté ; il renfermait beaucoup de reliques. Tout a été vendu […] Le tombeau d’Alix et ses os sont restés avec les décombres parce que la matière en pierre ne méritait pas d’être conservée… » .
Le seul rescapé fut le magnifique monument du sénéchal Philippe Pot.
 
Les fondateurs
 
►ROBERT DE MOLESMES (v.1029 – 1111)
Premier abbé. Issu d’une riche famille champenoise, moine bénédictin et prieur de Montier-la-Celle (Aube), puis abbé de Saint-Michel de Tonnerre (Yonne) et prieur, peu de temps, de Saint-Ayoul de Provins (Seine-et-Marne), obsédé par un désir d'absolu, son ambition était de renouer avec l'idéal monastique de saint Benoît de Nursie, fondé sur la prière, le dépouillement et le travail.  D'autre part, il voulait mettre un frein aux dérives laxistes des abbayes clunisiennes, sevrées de dons et enclines à rechercher le confort.
Quand Albéric et sa poigné d’ermites, de la forêt voisine de Collan, l'invitèrent à partager leur vie pauvre et retirée, il accepta. Dès 1075, il entreprit avec eux la fondation d'un nouveau monastère à Molesmes (Côte-d’Or) . Le succès fut immédiat et si grand que Robert se trouva placé à la tête d'un ordre monastique alors qu'il rêvait d'une vie pauvre et simple. Rapidement, la maison attira beaucoup de donations et s'enrichit, mais aussi de nouveaux moines, rétifs à tant d'austérité. La discipline se relâchant, Robert essaya de la restaurer, mais  les moines se rebellèrent contre lui. Il se démit de sa charge, laissant l'autorité à son prieur, Albéric.
En 1098, voyant que la réforme n'était toujours pas possible à Molesme, il obtint  l'autorisation de fonder un nouveau monastère avec une vingtaine de moines animés du même idéal que lui. Si l’abbaye de Cîteaux porta d’abord le nom de « Nouveau Monastère », ce fut en référence à Molesme dont elle était issue.
Homme de Dieu et de paix, il fut inhumé en grande pompe dans l’église abbatiale de Cîteaux, en présence des abbés et des grands du voisinage. Son tombeau suscita des miracles dont le nombre s’accrut lors de la translation de son corps, à la fin du 12ème siècle. Il fut canonisé en 1222.
 
►ALBÉRIC DE CÎTEAUX († 1109) : un léger doute sur la présence de sa tombe.
Deuxième abbé. Ermite, avec cinq de ses compagnons, il invita Robert de Molesme à fonder avec eux un monastère qui vivrait intégralement la règle de saint Benoît. Robert guida ces ermites jusqu'à la forêt de Molesme et y fonda une communauté monastique en 1075. Ce monastère attira de nombreux moines qui se révélèrent peu fidèles à la règle. En conséquence, la communauté de Molesme se divisa et les moines s'opposèrent à Robert et  Albéric. Lors d'une des absences de Robert, les moines emprisonnèrent même Albéric pour avoir le champ libre.
En 1093, Robert quitta le monastère avec Albéric et Etienne Harding.  En 1098, vingt-et-un moines quittèrent Molesme pour les rejoindre permettant ainsi la fondation d’un nouveau monastère : Cîteaux.
D’abord prieur, succédant à Robert, sous son abbatiat la règle bénédictine fut rendue plus austère encore. Son œuvre la plus durable fut l'obtention de la protection papale pour la fondation naissante. Il introduisit le capuchon blanc dans l’habit des moines, qui devint leur signe distinctif.  
Costume des moines cisterciens
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►HUGUES II, dit le Pacifique (v.1085-1143)
Fils d’Eudes Ier, juste avant son départ en Palestine, ce dernier l’appointa régent du duché de Bourgogne dont il hérita à la mort de son père. Il combattit sous la bannière de Louis VI le Gros contre Henry Ier d'Angleterre (1109), et était en Champagne où il commandait l'avant-garde contre Henri V, empereur germanique, qui avait envahi cette province (1124). En dehors de ces deux épisodes, qui se déroulèrent à l'extérieur de son duché, sous son règne, ses états connurent peu de conflits, d'où le surnom de Pacifique. Il fit des donations à différentes abbayes dont Cîteaux.
Furent également inhumés dans l’église :
- Mathilde de Mayenne (1093 - 1163), sa femme,  et ses enfants suivants :
-Raymond de Bourgogne (1125-1156) et sa femme Agnès de Monpensier et deux de leurs enfants morts en bas âge
-Hugues le Roux (1122 -1172) et sa femme Isabelle de Chalon et leur fille Sibylle
-Robert de Bourgogne († 1140), évêque d’Autun mort l’année même de son sacre.
-Henri († 1170), élu évêque d'Autun (1148).
►EUDES II (1118-1162)
Fils d’Hugues II, il aurait combattu les Maures au Portugal. A l'avènement de Louis VII (1137), il refusa de lui prêter hommage, mais un jugement papal rendu par Adrien IV l'y obligea. Il fut également un seigneur pillard et dut, pour racheter ses fautes, aller en pèlerinage en Terre sainte. Il mourut au cours du voyage.
Tombeau de Eudes I, Eudes II et Eudes III
Coll. Gaignières BnF/Gallica
Tombeau de Eudes I, Eudes II et Eudes III
Coll. Gaignières BnF/Gallica
►HUGUES III (1148 - 1192)
Fils d’Eudes II, il partit combattre en Palestine et, à son retour en France, lutta contre deux seigneurs qui refusaient de lui rendre hommage. Après la chute de Jérusalem, il s'engagea dans la troisième croisade en 1190 au siège de Saint-Jean-d'Acre. Longtemps insoumis à la couronne, il rentra dans le rang après la prise du château de Châtillon-sur Seine (1186). Devenu un vassal tout dévoué, légat de Philippe-Auguste, il traita avec les consuls de la ville de Gênes pour le transport des croisés en Terre-Sainte. Il s'engagea à payer cinq mille huit cent cinquante marcs d'argent pour six cent cinquante chevaliers, mille trois cents écuyers et autant de chevaux que les Génois se chargeaient de transporter sur leurs vaisseaux pour une durée de huit mois. Il combattit au côté de Richard Cœur de Lion et mourut à Acre entre le 18 et le 25 août 1192.
Son corps embaumé, et enveloppé d’étoffes de soie, de damas noir et de moire blanche, fut mis dans une bière de cèdre remplie d’aromates et porté à Cîteaux. Inhumé dans le tombeau que sa seconde épouse, Béatrix d’Albon, lui avait fait élever.
Reposaient avec lui :
-Béatrix (1161-1228) fut ensevelie dans des étoffes de soie et de serge blanche et noire de la même manière qu’elle avait pris soin de vêtir le corps de son époux.
-Mahaut (1190-v.1242), leur fille  qui avait épousé Jean, comte de Bourgogne et de Châlons
►EUDES III (1166-1218)
Fils aîné d’Hugues III et de sa première épouse, Alix de Lorraine, en respect du traité de paix avec le sire de Vergy, il épousa la fille de ce dernier, Alix de Vergy, en secondes noces. Il poursuivit la politique d’accroissement du domaine ducal que ses prédécesseurs avaient toujours mené avec plus ou moins de fortune. Malgré les appels du pied de Richard Cœur de Lion, Eudes resta fidèle à Philippe Auguste dont il fut l’un de ses plus sûrs auxiliaires. Présent lors de la bataille de Bouvines (1214) dans les forces de l’armée royale, il fut l’un des artisans de la victoire. Après avoir refusé de prendre la tête de la quatrième croisade, il prit part à celle contre les albigeois mais s’opposa fermement à la destruction de Carcassonne.
Favorable aux chartes communales qui lui permettaient de remplir ses caisses, Dijon, Beaune, Monbard, Avallon et Talant achetèrent leur affranchissement. De retour d’une expédition en Lorraine, comme il s’y était engagé auprès du pape Honorius III, il se prépara à participer à la cinquième croisade quand, à la tête de son corps de croisés, il mourut à Lyon. Selon E. Petit, dans son Histoire des ducs de Bourgogne : « La Bourgogne, heureuse et prospère, sous un duc aimé et populaire, avait acquis une grande importance ; elle avait joué un rôle considérable dans les affaires politiques, avec une administration intelligente, ferme et sage, que dominait une autorité puissante et respectée ». Il fut inhumé devant le grand autel de l’abbatiale.
Reposaient avec lui :
-Alix de Vergy (1179-1251). Veuve, elle fut propulsée à la tête du duché et en assura la régence pendant la minorité de son fils, Hugues IV dont elle s’appliqua à maintenir les droits. Elle s’employa, notamment à redresser les finances mises à mal par les fréquents déplacements de son mari, à agrandir le domaine ducal et à conclure des alliances. Ses fonctions politiques de premier ordre se poursuivirent au-delà par un soutien pécuniaire qui, envers certaines communautés religieuses ou des paroisses, dynamisa la création architecturale en Bourgogne au cours de la première moitié du 13ème siècle. Bienfaitrice de plusieurs maisons religieuses, elle le fut notamment envers Cîteaux où elle fut inhumée près de son mari.
- Béatrix de Bourgogne, sa fille mariée à Humbert III de Thoiré-Villars
Tombeau de Eudes I, Eudes II et Eudes III
Coll. Gaignières BnF/Gallica
►HUGUES IV (1213 - 1272)
Fils d’Eudes III et d’Alix de Vergy, grâce à l’intelligente régence de celle-ci, les finances du duché avaient été restaurées. Il poursuivit cette œuvre et s’attacha à agrandir et à rendre cohérent le domaine ducal sur lequel se fondaient à la fois la vie matérielle du duché et son autorité. A cette politique se rattacha l’acquisition de nombreux domaines de moindre importance qui présentaient l’avantage d’apporter des revenus. Simultanément, il chercha à développer l’exploitation des forêts, la pisciculture et l’élevage. Proche Louis IX, malgré les conflits qui l’opposèrent à l’abbaye de Cluny que le souverain protégeait, il renforça cette position par des alliances familiales et en acquérant, en 1261, un hôtel à Paris.
Homme d’une grande piété, il prit trois fois le chemin de la Terre Sainte : de 1239 à 1241, expédition au cours de laquelle il veilla sur la construction du château d’Ascalon ; puis, de 1248 à 1251, aux côtés du roi ; et enfin, en 1266, pour tenter de conquérir le royaume de Salonique, que lui avait confié son cousin Baudouin II, dont il devint alors roi. d A deux reprises, il se rendit en pèlerinage à Compostelle. Peu après son retour de son second pèlerinage, il mourut en son château de Villaines-en-Duesmois entouré des principaux personnages du duché, désignés comme exécuteurs testamentaires.
Avec lui reposaient :
-Yolande de Dreux (1212/1213 – 1248), sa première femme morte pendant le séjour de son époux en Terre-Sainte.
-Jean de Bourgogne, seigneur de Bourbon et de Charolais (231-1268), fils de Hugues IV et de Yolande de Dreux
-le cœur de leur fils Eudes de Bourgogne (1230-1266), fils de Hugues IV et de Yolande de Dreux, mort en réputation de sainteté à Acre et inhumé dans le cimetière Saint-Nicolas d'Acre
-Mathilde de Nevers (1234-1262), épouse d’Eudes de Bourgogne
 
Deux filles d’Eudes et de Mathilde :
-Alix de Bourgogne († 1290) fut inhumée en la chapelle St Georges avec son mari, Jean de Chalon seigneur de Salins et de Rochefort.
-Jeanne de Bourgogne morte sans alliance.
 
De Béatrix de Champagne, sa seconde femme, Hugues IV eut cinq enfants dont :
-Hugues de Bourgogne qui épousa Marguerite de Châlons dont il eut une fille, Béatrix († 1291) tous
-Marguerite de Bourgogne († après 1300), femme de Jean de Châlons, inhumée avec sa fille Isabeau
-Jeanne de Bourgogne, morte jeune
►ROBERT II (1245/1248 – 1306)
Fils d’Hugues IV et de Yolande de Dreux, ses frères aînés étant morts du vivant de leur père, ce dernier l’institua duc de Bourgogne. Il hérita aussi du titre, purement théorique, de roi de Thessalonique. Après avoir retrouvé sa légitimité qu’il s’était vu contestée, il put affirmer son pouvoir ducal. Dévoué à la couronne de France, Philippe III le Hardi lui confia la charge de Grand chambrier de France. En cette qualité, il devint le chef de la Chambre du roi, cogérait le Trésor royal avec le Grand bouteiller, signait les chartes importantes et jugeait avec les pairs de France. En outre, pour lui marquer sa confiance Philippe IV le Bel l’éleva à la dignité de lieutenant du roi (1294) et le chargea de plusieurs missions diplomatiques : dans le cadre d’une réconciliation avec le roi Sanchez IV de Castille, d’une réconciliation avec le pape Boniface VIII, etc.
Il fut inhumé dans la chapelle Saint-Georges avec :
-Agnès de France (v.1260 – 1325), sa femme, une fille de saint Louis.
Et deux de leurs dix enfants :
-Louis de Bourgogne (1297-1316) qui épousa Mahaut de Hainaut
-Robert de Bourgogne, comte de Tonnerre (1302-1334) .
Tombeau de Robert de Bourgogne comte de Tonnerre
Col. Gaignières © BnF/Gallica
►HUGUES V (1294-1315)
►EUDES IV (1295-1349)
Fils de Robert II et d’Agnès de France, encore enfant à la mort de son père, , il régna sous la tutelle de sa mère, pendant sa minorité. À peine majeur, il mourut, ne laissant de son règne si court que le souvenir de sa brillante réception comme chevalier en 1313. Il mourut sans alliance et fut inhumé dans la chapelle des ducs
Il l'emporta après le bannissement de Robert, à la suite de quoi son influence auprès du roi, son beau-frère, devint plus grande. Il entretint une clientèle de conseillers royaux. En 1346, il participa au siège d'Aiguillon au cours duquel son fils, Philippe, mourut à la suite d'une chute de cheval. Considéré comme un des responsables des défaites de 1346, il tomba dans une semi-disgrâce.
Inhumé dans la chapelle Saint-Georges, son cœur fut déposé dans la chartreuse de Beaune et ses entrailles dans la Sainte-Chapelle de Dijon.
Avec lui reposaient :
-Jeanne de France (1346/1347), fille aînée de du roi Philippe V le Long et inhumée dans la chapelle des ducs.
De Jeanne il eut trois enfants, dont :
-Jean mort en bas âge
-Philippe, comte de Boulogne et d'Auvergne, dit Monsieur (1323-1346) qui épousa Jeanne de Boulogne qui, veuve, devint reine de France par son mariage avec Jean II le Bon. Il mourut d’une chute de cheval au siège d’Aiguillon. Inhumé dans le chœur de l’église.
Philippe et Jeanne de Boulogne eurent trois enfants dont :
-Jeanne et Marguerite de Bourgogne, mortes jeunes sans postérité
 
►PHILIPPE Ier DE ROUVRE
 
Mais aussi...
Un grand nombre de tombes à fleur de terre avec des épitaphes répandues dans d’autres chapelles, dans le cloître et le chapitre de plusieurs abbés, prieurs, religieux de l’Ordre et de séculiers.
Fils de Robert II , il succéda à son frère Hugues V. Ses combats furent principalement l’objet de revendications de droits de succession menées contre plusieurs rois de France. Il soutint d’abord à plusieurs reprises les droits de sa nièce au trône, Jeanne II de Navarre, contre Philippe V dont il épousa la fille aînée, Jeanne de France qui avait été fiancée à feu son frère Hugues V. Puis, il eut des démêlées avec Charles IV en réclamant des apanages qu’il estimait dus à sa femme.il servit néanmoins loyalement Philippe VI. Il combattit les Flamands et fut blessé à la bataille de Cassel (1328).  Il défendit vigoureusement les droits de son épouse Jeanne au comté d'Artois contre les prétentions de son cousin Robert d'Artois.
►ALAIN DE LILLE (1116/1117 - 1202 ou 1203)
Théologien et poète Bienheureux, convers de Cîteaux, surnommé le docteur universel, son tombeau fut refait en 1482 par l’abbé Jean de Cirey. Il y était représenté en habit de frère convers tenant un chapelet dans les mains avec des moutons à ses pieds.  
Col. Gaignières © BnF/Gallica
►ALMARIC ou AMAURY Arnaud († 1225)
Abbé de Cîteaux, puis archevêque de Narbonne.
►BOUCHERAT Nicolas (1515-1586)
Abbé et général de Cîteaux.
 
►BOUCHERAT Nicolas (1562-1625)
Neveu du précédent, docteur en théologie, abbé de Cîteaux à partir de 1604, il eut un rôle important dans la réforme de l'Etroite Observance de son ordre, réforme soutenue par Louis XIII. Inhumé à côté de son oncle.
 
►CHAMPDIVERS Perrenot de († 1348)
Bourgeois de Dijon
 
►CHÂTILLON Robert de (†1209)
Elu évêque de Langres en 1204,  il fit le pèlerinage en Terre Sainte pour le compte de Thibault de Champagne.  En 1208, il participa à la croisade des Albigeois avec Milon, comte de Bar-sur-Seine (v.1170-1219), et plusieurs autres évêques et seigneurs du royaume. Fatigué, il hâta son retour dans son diocèse au début de l'année 1209, en compagnie d'Eudes III. Il mourut à Cîteaux  où il fut inhumé.
 
►DONAT (Donnchad Ua Lonngargáin II) (†1232)
Connu en latin comme Donatus, 11ème archevêque de Cashel en Irlande, il se fit religieux à Cîteaux en 1223.
 
►PARÉ Guy († 1206)
Abbé du Val, archevêque de Reims et 15ème abbé de Cîteaux. Il fit bâtir l’église de Cîteaux qu’l fit consacrer par Robert, évêque de Chalon-sur-Saône
 
►PIERRE († 1178)
40ème évêque de Chalon-sur-Saône
 
►PIERRE († 1203)
Abbé de Pontigny, puis de Cîteaux, il devint évêque d'Arras en 1184.
►POT Philippe (1428 - 1493)
Pendant vingt ans, il assista son parrain, Philippe le Bon, dans la gestion du duché de Bourgogne. Lorsque la première épouse de Charles le Téméraire mourut, il obtient pour son duc un nouveau mariage avec une princesse capétienne, Isabelle de Bourbon. En récompense, Philippe le Bon lui offrit Chateauneuf-en-Auxois, château qu'il aménagera jusqu'à sa mort pour correspondre aux fastes de l'époque. Grand chambellan, seigneur de plusieurs terres, lors de la succession de Charles le Téméraire, il apporta une aide efficace à Louis XI qui le nomma gouverneur du dauphin, le futur Charles VIII, et sénéchal de Bourgogne.
 
Inhumé dans la chapelle St-Jean Baptiste, son magnifique et célèbre tombeau est le seul rescapé de ceux qui existaient.
Son mausolée le représente en gisant de grandeur naturelle, porté sur les épaules de huit pleurants de pierre noire qui, par leurs blasons, illustrent les huit quartier de noblesse du défunt. Saisi le 4 mai 1791, il devait être transporté dans l'église Saint-Bénigne de Dijon, transformée en musée, où il n'arriva jamais. En 1808, Charles Richard de Vesvrotte (1757 - 1840) le racheta à un entrepreneur et le fit installer dans le jardin de l'hôtel de Ruffey (Dijon). Après la vente de l'hôtel en 1850, le tombeau fut déposé dans la crypte de l'hôtel d'Agrain (Dijon), puis dressé dans le parc du château de Vesvrotte (Côte-d’Or). Acquis finalement par l’Etat en 1889, il est de nos jours conservé au musée du Louvre.
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►REZZATO Albert de († 1246)
Evêque de Brescia, il combattit les hérésies patarine et arnaldiste. Il se rendit en Egypte (1219) et fut promu patriarche latin d’Antioche en 1226. Il mourut lors du concile de Lyon où il avait accompagné le pape Innocent IV.
 
►ROBERT DE PONTIGNY († 1305)
Elu en 1285 comme 17e abbé de l'abbaye de Pontigny, puis comme 28e abbé général de Cîteaux, le pape Célestin V le créa cardinal en 1294. Il participa aux conclaves élisant Boniface VIII (1294), Benoît XI (1303) et à celui de 1304/1305 pour l’élection de Clément V. Camerlingue du Sacré Collège, il mourut à Parme.
 
►ROBERT Ier (†1215 ou 1216)
Evêque de Chalon-sur- Saône, il consacra l’église de Cîteaux en 1193.
 
►ROCHEFORT Guy de (1447-1507)
Docteur ès droits, premier président au Parlement de Bourgogne, puis chancelier de France sous Charles VIII et Louis XII, il créa le Grand Conseil en corps particulier composé du chancelier, des maîtres des requêtes, et de dix-sept conseillers ordinaires. Inhumé avec sa seconde femme, Marie de Chambellan. Tombeau de marbre noir et blanc à droite du chœur.
Col. Gaignières/BnF/Gallica
►SOLIGNAC Pierre de († 1190)
Religieux à Cîteaux, il fut évêque du Puy-en-Velay de 1159 à sa mort.
 
►TAILLANT Jean († 1557)
Frère cellérier et  cordonnier de Citeaux,  inhumé dans le cloître, un fragment d’une pierre tombale découvert en 1960 a permis son identification.
© http://yvelinesylvain.centerblog.net/rub-Citeaux.html
►VALDEMAR ou WALDEMAR KNUTSEN (1158-1236)
Fils illégitime et posthume du roi Knut V de Danemark,  évêque de Steswick (Danemark),  puis archevêque de Brême, il renonça à ses dignités et se fit religieux à Cîteaux où il mourut.
 
►VAUSSIN Claude (†1670)
Au 17ème siècle, la juridiction cistercienne fut l’objet de contestations à l’occasion d’un impératif majeur : la réforme, voulue ou subie, ce qui provoqua de nombreux conflits. Le risque était celui d’une scission, voire d’un schisme, entre les anciens moines et les nouveaux abstinents, menaçant les équilibres internes de l’ordre. Après que l’autorité de l’abbé général eût été affaiblie, l’élection tumultueuse de Claude Vaussin ramena à la tête de l’ordre un abbé énergique de la commune observance. Devant la multiplicité des bouleversements et la vigueur des attaques, il suivit une politique de compromis habile, abandonnant ce qui était irrémédiablement perdu et renforçant le champ qui demeurait sous son égide. Ainsi put-il éviter le schisme et conserver pleinement ses attributions de gouvernement.
 
►VERGY,  Maison de
Originaire de Bourgogne, cette grande famille tint un rôle important au Moyen Âge et fut une bienfaitrice notable de l’abbaye d’où la présence de plusieurs de ses membres qui reposaient dans une même sepulture.
-Savaric de Donzy, seigneur de Vergy (v.1012-1093)
-Hugues de Vergy (1141-1217), dont la seigneurie de Vergy échut à la Maison de Bourgogne par le mariage de sa fille Alix de Vergy avec Eudes III de Bourgogne.
-Guillaume de Vergy (1180-1240), sénéchal de Bourgogne, fils du précédent
-Hugues II de Mont-Saint-Jean (1128-1196) qui avait épousé Elisabeth de Vergy
-Guillaume III de Mont-Saint-Jean († 1256)
 
►VIENNE Philippe de († av. ou 1303)
Seigneur de plusieurs fiefs, entreprit de nombreuses guerres privées et fut obligé de vendre plusieurs de ses domaines pour payer ses dettes. Avec sa seconde épouse, Jeanne de Genève, il fonda la chapelle de Pagny (1297). Inhumé dans la chapelle de tous les Saints, le couple était  représenté en figure de pierre couchés sur un tombeau élevé avec épitaphe latine.
Col. Gaignières © BnF/Gallica
►ETIENNE HARDING  (v.1060 - 1134)
Troisième abbé de Cîteaux. Moine d’origine anglaise, homme pragmatique, de son temps l’abbaye connut un grand développement, facilité par l’arrivée à Cîteaux, au printemps 1113, de saint Bernard avec trente de ses compagnons.
On doit à l’abbé Etienne, la « Charte de Charité » (Carta caritatis), admirable constitution de l’ordre cistercien régit notamment les rapports entre les maisons de l’ordre.
Atteint de cécité, il résignera ses fonctions à l’automne 1133 et décéda l’année suivante. Son tombeau se situait à la sortie de l’église vers le cloître. Près de lui, reposaient plusieurs abbés transportés après la consécration de l’église.
Le pape Urbain VIII le canonisa en 1628.
 
Agnès de France
 
Les ducs de Bourgogne par ordre chronologique :
 
►EUDES Ier (v.1060-1103)
Parti combattre les Maures en Espagne (1087), il participa à la prise de Tolède. Violent et brutal, les chroniqueurs de son époque le décrivent comme un brigand qui rançonnait ceux qui traversaient ses états.
En 1098, il donna des terres pour la fondation de l'abbaye de Cîteaux puis se rendit en Terre Sainte à à la tête de milliers de croisés. Il mourut à Tarse en Cilice (act. Turquie). Selon ses vœux, son corps fut rapporté à Cîteaux. D’abord  inhumé dans le cimetière des religieux,  on le transporta ensuite dans le tombeau de la chapelle des ducs.
Et encore...
Les cœurs de:
 
►Guy de Bourgogne devenu pape sous le nom de Calixte II († 1124).
Jeanne de Bourgogne, épouse de Philippe VI
 
►Sainte Palladie et sainte Samnie, deux des onze mille Vierges (!), inhumées dans un même tombeau en forme de châsse derrière le chœur.  
 


Sources principales :
 
-Pour une histoire monumentale de l’Abbaye de Cîteaux, chapitre écrit par Marie-Françoise Damongeot et Martine Plouvier : Cîteaux-nécropole : la « Saint-Denis bourguignonne » (Martine Plouvier et Alain Saint-Denis 1998)
-Histoire de l’Académie royale des Belles Lettres […] Tome neuvième (1736)
-Histoire des ducs de Bourgogne de la race capétienne avec des documents inédits et pièces justificatives – Tome  7 par Ernest Petit (1901).
Bulletin du centre d’études médiévales d’Auxerre : Les autels et les reliques de l’abbatiale de Cîteaux par Emmanuel Mouraire (2011)
-Entre droit cistercien, droit canonique et droit de l’État : La juridiction de l’abbé de Cîteaux au XVIIe siècle par Bertrand Marceau. Publication de l’Ecole nationale des chartes (2013)
-https://dick.wursten.be/alain_de_lille_tomb.htm
-https://archives.cotedor.fr/v2/site/AD21/Apprendre/Service_educatif/Publications/Les_documents_presentes_par_le_service_educatif
-https://soutenir.fondation-patrimoine.org/projects/definitoire-de-l-abbaye-de-citeaux-fr
(*) commentaire(s)
25 mars 2021
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