►  Statue de saint Jean l'Évangéliste du 15ème siècle (2 sur le plan)
Le Martyre de saint Eustache (9 sur le plan)
Oeuvre de  Simon Vouet (1634) , cette peinture  fut commandée par Richelieu avec son pendant, L'Apothéose de saint Eustache (musée de Nantes).
Peintures murales en cours de restauration © MCP
► LA CHAMBRE Marin Cureau de (1594 - 1669)
Chapelle Sainte-Madeleine (6 sur le plan)
L'Extase de sainte Madeleine de Rutilio Manetti (1571-1636)
8 juillet  2012
ÉGLISE SAINT-EUSTACHE (Paris)
De nos jours cernée par l’animation incessante du forum des Halles, comme elle le fut par celle du ventre de Paris avant son transfert à Rungis, et les flux et reflux de touristes, l’église Saint-Eustache n’était à l’origine qu’une modeste chapelle dédiée à sainte Agnès probablement construite dans les dernières années du 12ème siècle. la tradition raconte, elle, une autre histoire... Crypte Sainte-Agnès.
On pense que ce fut le doyen de Saint-Germain-l’Auxerrois qui prit l’initiative de sa construction autant pour faciliter l’accès aux offices à une population qui se groupait dans un quartier éloigné de son église que pour les conserver sous sa juridiction spirituelle.  
 
Vers 1225, devant l’accroissement de la population près de Sainte-Agnès, la chapelle fut érigée en paroisse tout en restant sous la juridiction de Saint-Germain-l’Auxerrois dont le chapitre se refusait à abandonner ses droits sur les offrandes, redevances et autres revenus générés par la chapelle…
Elle prit alors le nom Saint-Huitace ou Saint-Witasse : Saint-Eustache dans le langage du temps.
De contestations en plaidoiries, la dépendance du curé de Saint-Eustache ne cessa que le 18 juillet…1740.
 
Elle n’avait pas attendu cette date pour devenir l’une des plus importantes paroisses de Paris.
Malheureusement, il n’existe presque pas d’informations sur l’histoire de son évolution architecturale entre le 13ème siècle et le milieu du 15ème, période qui correspond à la seconde église Saint-Eustache.  Sa  reconstruction ne laissa que des vestiges de peu d’importance. On suppose que sa surface  représentait le chœur de l’édifice actuel.
 
Quoiqu’il en soit, ce fut seulement le 19 août 1532 que fut posée la première pierre de l’église visible de nos  jours, vaisseau de 100 m de long, 44 m de large et 34 m de hauteur.
Comme il fallait entreprendre les travaux sans interrompre la célébration des offices, on commença le nouveau bâtiment par le transept (de 1537 à 1545 ?) qu’on continua par la nef, bordée par un double bas-côté, et ses chapelles, dont l’élévation se prolongea jusque dans le premier quart du 17ème siècle.
Après une interruption faute de ressources, on acheva la reconstruction du chœur et du grand portail. Bien qu’une vingtaine d’années soit encore nécessaire pour son parachèvement, l’église  fut consacrée le 26 avril 1637.
BnF
Plan Turgot par Bretez (1739)
Les charniers furent construits, en 1647, au nord de la chapelle de la Vierge, le long de la rue Montmartre.
Quant à la construction grand portail, commencée en 1754 sur les plans de l’architecte Mansart de Jouy, petit-fils de Jules-Hardouin Mansart, elle se fit par intermittence là aussi faute de moyens. En 1772, l’architecte de la ville, Moreau, poursuivit l’œuvre de son prédécesseur jusqu’en 1788 sans la terminer complètement. Seule la tour Nord fut érigée et depuis cette époque la façade de l’église Saint-Eustache resta inachevée.
Devenue propriété nationale durant la Révolution, l’église resta fermée au culte quelque temps. En 1793, on y célébra la fête de la Raison. Pour la circonstance, on la transforma en un vaste cabaret décoré de chaumières et de bosquets mystérieux. Sur l’insistance des paroissiens, elle fut rendue au culte le 22 juin 1795 tout en autorisant les réunions des Théophilanthropes en dehors des heures des offices.
Le cerf crucifère rappelant la vision de saint Eustache http://www.patrimoine-histoire.fr/
© MCP
Le banc-d’œuvre (1 sur le plan)
En forme de portique grec, il a été exécuté par Pierre Lepautre en 1720 d'après les dessins de Jean-Sylvain Cartault.
© MCP
Bénitier monumental
En plâtre, signé Eugène Bion (1834), il représente «Le pape Alexandre II instituant l'usage de l'eau bénite»
L'abside avec les vitraux d'Antoine Soulignac (1631) et sa forêt de décorations en gothique flamboyant
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Chapelle des Saints-Innocents
Groupe sculpté de Henri-Joseph de Triqueti Le Mariage de la Vierge, ainsi que des épitaphes insérées dans des boiseries.
Chapelle Sainte-Agnès (4 sur le plan)
La grille en fer forgé d'époque Louis XVI et l’escalier constituent l'accès à une chapelle élevée à la fin du 18ème siècle pour servir de corps de garde au rez-de-chaussée, de salle des mariages à l'étage et de trésor au-dessus. L'escalier mène vers l’administration de la paroisse.
Chapelle de la famille d'Épernon (5 sur le plan)
Cette ancienne chapelle de membres de la famille d'Epernon abrite une peinture anonyme de l'école française du 17ème siècle mais surtout un des deux exemplaires connus Disciples d'Emmaüs de Rubens peint vers 1611.
Chapelle des Pélerins-d'Emmaüs (8 sur le plan)
Ainsi dénommée à cause de ses remarquables peintures murales attribuées à Simon Vouet en cours de restauration, elle abrite une oeuvre contemporaine d'un autre style de Raymond Mason : Le Départ des fruits et légumes au cœur de Paris. Hommage touchant à la mémoire d'une période séculaire où les marchands des Halles, véritable fourmilère,  animaient le quartier. Témoignage d'une vie multi-couleurs offerte et partagée par des centaines de petites gens et à jamais disparu.
http://www.patrimoine-histoire.fr/
Chapelle Sainte-Geneviève (7 sur le plan)
Tobie et l'Ange, oeuvre du florentin Santo di Tito (1536 - 1603), fait partie des prises de guerre de Napoléon Ier.
Le Départ des fruits et légumes au cœur de Paris © MCP
Console de l'orgue. http://www.patrimoine-histoire.fr/
On pourrait ainsi égrener encore mille et une merveilles contenues dans ce magnifique écrin qu’est l'église Saint-Eustache. Je ne peux que vous engager à aller découvrir ce patrimoine.
 
Lieu artistique et culturel, certes mais aussi, et avant tout, témoin séculaire de la vie de ses paroissiens. Baptêmes (Richelieu, Molière, Mme de Pompadour, etc.), mariages et funérailles (outre ceux qui suivent et parmi tant d’autres : La Fontaine, Mirabeau, Montesquieu, etc.) ont et continuent à rythmer le temps.
 
Les sépultures
Excepté le mausolée de Colbert, quelques épitaphes dans la chapelle de la Vierge, celle des Innocents et des morceaux de pierres tombales au sol, et celle du général Chevert, il ne reste rien des très nombreuses inhumations qui eurent lieu dans l’édifice.
Cependant, vers les années 1910, des fouilles effectuées dans le caveau de la chapelle Saint-Michel mirent à jour le cercueil d’un dénommé Michel Particelli d'Emery († 1650).
 
Les épitaphes au sol ou murales
Sur les 400 épitaphes répertoriées par l’Epitaphier du vieux Paris, seule une poignée est encore visible dans le transept nord et deux autres qu’on devine plus qu’on ne les distingue.
Parmi celles aisément identifiables :
Anthoine de Calmesnil († 1638)
 
Jean Vivien († 1587) et sa femme Louise Le Comte († 1593)
Les caves
 
Au regard de son ancienneté, de sa taille et de son importance, on pourrait s’attendre à une structure se rapprochant plus ou moins des cryptes de Saint-Sulpice : pas du tout, on en est même très loin.
L’histoire architecturale de l’édifice a marqué de son empreinte. De nos jours, le sous-sol est scindé en deux : d’une part une crypte sous la chapelle de la Vierge et, d’autre part, des couloirs dont l’accès se situe au niveau de la sacristie pour rejoindre le grand portail. Cette partie comprend un ossuaire.
Aucun accès n’existe entre ces deux parties comme coupées par deux périodes bien distinctes de travaux.
 
La crypte Sainte-Agnès
 
Fait plutôt rare, on y accède par l’extérieur rue Montmartre. Une petite porte discrète mène à la partie la plus ancienne de l’église encore visible et/ou atteignable.
Au tout début du 13ème siècle, un bourgeois de Paris, Jean Allais, aurait fondé la chapelle primitive Sainte-Agnès pour expier le fait d’avoir mis un impôt sur chaque panier de poissons qu’il vendait aux Halles. Une autre version, voudrait que Philippe Auguste ait autorisé cet impôt permettant la fortune du commerçant qui aurait  alors décidé de construire une chapelle dédiée à sainte Agnès pour les marchands des environs. Il est possible que ce marchand ait effectivement participé de ses deniers à la fondation de ce premier oratoire.
Cette chapelle disparue laissa son nom à la crypte. Mais au-dessus de son entrée, on peut toujours voir l'écusson de Jean Allais, le poissonnier.
 
A-t-elle servi comme lieu de sépultures ? On ne peut pas l’exclure, même si aucun indice ne permet de l’affirmer.
Après avoir accueilli des expositions temporaires ou des concerts, elle sert dorénavant de dépôt pour du matériel et du mobilier.
Une petite porte discrète...© MCP
L'écusson restauré de Jean Allais portant son nom et une date : 1213 © MCP
Grille protégeant l'ossuaire © MCP
L'ossuaire © MCP
Les autres caves et l’ossuaire
 
S’étirant sous la nef pour rejoindre le grand portail, des couloirs qui, depuis bien longtemps, ne desservent plus  les anciens caveaux  quasiment tous disparus.  Les rares existant encore servent de dépôt à du matériel et du mobilier. Mais pas de regret, car ils ne représentent aucun intérêt particulier concernant leur destination première. Rien que de très normal, puisque leur utilité était  d'accueillir des cercueils. De la simple pierre tombale au sublime mausolée, nonobstant des exceptions, les messages post-mortem n'ont de sens que s'ils sont vus et lus.
Aucune remontée émouvante dans l’histoire, donc. S’adaptant à son temps, le lieu a été  réaménagé de façon bien étudiée pour apporter le confort moderne aux vivants.
 
Unique vestige et témoin de Saint-Eustache comme lieu de sépultures, un ossuaire au bout d’un corridor et protégé par une grille. On peut imaginer que certaines des personnalités qui furent inhumées dans l'église s'y trouvent peut-être.
Financier, magistrat et homme politique issu du conseil des finances de Louis XIV qui l’écarta, il rebondit sous la Régence où il devint secrétaire d'État aux Affaires Étrangères ministre de la Marine et Garde des Sceaux sous Louis XV avant de connaître la disgrâce un an avant sa mort au château de Madrid (Paris).
ARMENONVILLE Charles Fleuriau d’ (1686 – 1732)
Y furent inhumés, entre autres...
 
► ARMENONVILLE Famille Fleuriau d’
Plusieurs membres de cette famille furent inhumés à Saint-Eustache, dont :
ARMENONVILLE Joseph Fleuriau d’ (1661 – 1728)
Conseiller du roi mai surtout Chancelier, Garde des Sceaux et l’Intendant, dans la maison du comte d’Artois, Premier président du Parlement de Toulouse. Epitaphe en fin d'article.
Fils du précédent, il fut ambassadeur en Hollande, puis, en 1723, un éphémère Secrétaire d’Etat à la Marine avant d’être nommé Secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères en récompense d’un service rendu au Régent : lorsque le cardinal Dubois entra en agonie, le Régent l’envoya à Versailles pour mettre la main sur les papiers du mourant, lui offrant son poste qu’il conserva jusqu’en 1727. En 1723, Il fut aussi reçu à l'Académie française.
Inhumé dans le même caveau que son père, son mausolée était signé Bouchardon.
► COLBERT Jean-Baptiste
 
► CORNEILLE Jean-Baptiste
EMERY Michel Particelli d’ (1596 – 1650)
Fils d'un banquier de Lyon, d'une famille originaire de Lucques en Italie, il fut conseiller de Richelieu . En 1640, ambassadeur de France à Turin, il revint en France avec Mazarin qui le nomma surintendant général des finances, il pourvut aux dépenses de l’administration, de la Cour, de la guerre, ainsi qu’à l’avidité des princes et des grands, y compris celle de Mazarin, remettant pour cela en vigueur un certain nombre d’édits financiers souvent fort bizarres. Il établit des droits d’octroi sur les marchandises entrant dans les villes, taxe qui fut une des origines de la Fronde et qui subsista longtemps. Son cercueil fut retrouvé vers 1910.
ÉPERNON, Bernard Nogaret de la Valette, duc d’ (1592 – 1661)
Secrétaire d'État sous Henri III et Henri IV, ambassadeur en Espagne et intendant général des Bâtiments de la Couronne, en 1598, il rédigea l’Edit de Nantes. On dit qu’il mourut du chagrin que lui causa la mort d’Henri IV. Son cœur fut déposé au Sanctum Martyrium de l’abbaye de Montmartre.
FONTENAY-MAREUIL François du Val de († 1665)
Compagnon d’enfance de Louis XIII, diplomate, il fut deux fois ambassadeur. Il laissa des Mémoires sur la fin du règne d’Henri IV et les quatorze premières années de celui de Louis XIII.
FURETIÈRE Antoine (1619 – 1688)
Homme d’église, écrivain satirique en prose et en vers, poète, fabuliste, romancier, lexicographe, il fut admis en 1662 à l’Académie française. Il est célèbre par la querelle et le procès qu’il eut avec l’Académie au sujet de son Dictionnaire accusé de plagiat. Exclu de l’Académie, Il se vengea de la décision prise par l’Académie contre lui en publiant contre elle des factums célèbres ; son privilège lui ayant été retiré en France, il fit paraître son Dictionnaire en Hollande, ouvrage très utile pour l’étude des mœurs, des coutumes et de la vie privée au XVIIe siècle.
Il fut l’ami de La Fontaine, de Boileau et de Racine et contribua avec ce dernier à la comédie des Plaideurs.
LA FOSSE Charles de (1636 – 1716)
Elève de Le Brun, peintre aux coloris brillants et vigoureux, il fut reçu à l’Académie de Peinture (1673). Il signa la peinture du dôme de l’église des Invalides, son œuvre principale.
LA MOTHE LE VAYER François de (1588 – 1672)
Ecrivain et philosophe, il fut l’un des premiers membres de l’Académie française et fut chargé de terminer l’éducation de Louis XIV. Il eut les titres d’historiographe de France et de conseiller d’État. Ces fonctions de précepteur royal lui donnèrent l’idée de divers traités : la Géographie, la Rhétorique, la Morale, l’Économique, la Politique, la Logique, la Physique du prince, qu’il publia de 1651 à 1656. Bourru, original, cynique dans ses expressions, il conseillait de rechercher la tranquillité dans l’indifférence de l’âme.
LA VRILLIÈRE Phélypeaux de
Plusieurs membres de cette famille furent inhumés dans cette église dont :
LA VRILLIÈRE Louis Phélypeaux de Saint-Florentin de (1705 – 1777)
Succédant à son père comme Secrétaire d’Etat de la Religion prétendue réformée, il fut chancelier et garde des Sceaux de l’Ordre du Saint-Esprit de 1756 à 1770. Courtisan zélé et actif, il fut ministre d’Etat (1761) et secrétaire d’Etat à la Maison de Louis XV de 1749 à 1775. Dur envers les philosophes et les parlements, après le renvoi de Choiseul (1770), dont il était l’adversaire, il fut brièvement secrétaire d’Etat aux affaires étrangères. Il est connu pour avoir été prodigue en lettres de cachet. Louis XVI le remplaça par Malesherbes.
Dit aussi Nicolas Sanson d'Abbeville ou Sanson d'Abbeville, il fut un célèbre géographe du 17ème siècle. Actif dès 1627, Sanson publia sa première carte importante, les Postes de France, en 1632. Une carte de France qu'il avait dessinée âgé seulement de 18 ans, attira l'attention du cardinal de Richelieu sur lui. Il instruisit Louis XIII, puis plus tard Louis XIV en géographie. A l’issue d’une visite que Louis XIII fit à Abbeville, où l’on raconte qu’il préféra loger chez Sanson plutôt que dans l'hôtel que la municipalité lui avait préparé, le roi nomma Sanson Conseiller d'État. Exact et ingénieux, ces cartes étaient supérieures à celles de Mercator dont on se souvient pourtant davantage.
SCARAMOUCHE Tiberio Fiorili, dit (1608 - 1696)
SERVIEN Abel (1593 – 1659)
Procureur général du parlement de Grenoble, puis conseiller d’état et maître des Requêtes, il fut remarqué par Richelieu qui l’employa dans plusieurs négociations importantes, le nomma secrétaire d’Etat à la Guerre et l’envoya comme ambassadeur en Italie. Mazarin le chargea de préparer la paix de Westphalie dont il fut le principal négociateur. Nommé ministre d’Etat, garde des Sceaux en 1648, il resta fidèle au roi durant la Fronde. Il fut aussi surintendant des Finances avec Fouquet. Il mourut après avoir amassé une fortune considérable.
TREMBLAY Barthélemy (v. 1568 – 1529)
Sculpteur français du début du 17ème siècle, il fut actif sous les règnes d’Henri IV, dont il réalisa la statue en pied au château de Pau, et de Louis XIII. Il travailla principalement à Fontainebleau et au Louvre.
Avec lui repose son gendre, Germain Gissey, également sculpteur,  qui commanda le monument funéraire.
François de Bastard
Marin Cureau de La Chambre
Quoiqu’il n’eût jamais monté sur scène, ce napolitain, comédien né, n’eut aucune difficulté à s’intégrer dans une troupe de théâtre italienne. D’un comique désopilant, ses facéties agrémentées de grimaces relancèrent l’avenir compromis de la troupe.
Engagé au Théâtre de Bourgogne, accompagné de son chien et de son perroquet, il sut charmer le roi et la Cour autant par ses bouffonneries que par ses bons mots. Durant longtemps son originalité fut sans égale et eut une grande influence sur Molière.
Doté d’un solide appétit et ne négligeant pas la chopine, sentant sa fin arrivée, et malgré les contrindications médicales, Scaramouche s’empiffra d’une dernière soupe de vermicelles, prononça tout haut plusieurs Oraisons qu’il savait par cœur et mourut. Une foule extraordinaire de toutes sortes de personnes accompagna son corps jusqu’à l’église où il fut inhumé en grande pompe le 8 Décembre 1696.
Fils de Jean-Louis Nogaret de la Valette, duc d’Epernon, il se distingua dans plusieurs batailles. En 1622, il épousa Gabrielle-Angélique, légitimée d’Henri IV et de la marquise de Verneuil, morte en couches et qu’Epernon fut soupçonné d’avoir empoisonnée. Il se remaria avec une nièce de Richelieu qu’il rendit très malheureuse. Rendu responsable par Richelieu de l’échec français devant Fontarabie (1638), il fut traduit devant un conseil de guerre. S’étant enfui en Angleterre, il fut condamné à mort par contumace. Il ne revint en France qu’à la mort de Louis XIII. Par le décès de son père, il obtint le gouvernement de la Bourgogne, puis celui de la Guyenne où il se montra aussi cupide que maladroit. Sa maîtresse, Nanon de Lartigue contribua en bonne partie à son impopularité. Il mourut à Paris.
Samuel Bernard
ARNOUVILLE Jean-Baptiste Machault d’ (1701 – 1794)
Contrôleur général des Finances en 1745, il établit des impôts souvent judicieux pour subvenir aux dépenses de la guerre de succession d’Autriche. Contrarié dans ses plans financiers, il prit le portefeuille de la Marine en gardant celui des Sceaux qu’il avait reçu après d’Aguesseau. Renvoyé par Mme de Pompadour, il vécut retiré jusqu’à la Révolution : âgé de quatre-vingt-treize ans, il fut arrêté à Rouen et emprisonné en 1794 à la prison des Madelonnettes où il mourut peu de temps après, seize jours avant a chute de Robespierre.
 
► AUBETERRE  Henri Joseph Bouchard d'Esparbès de Lussan d' (maréchal de France)
 
BASTARD François de (1722 – 1780)
Tous mes remerciements au père George Nicholson et à Monsieur Louis Robiche pour leur accueil.
 
Sources principales :
-Les 200 cimetières du vieux Paris de Jacques Hillairet
- Epitaphier du vieux Paris-Tome IV-
- Le site http://www.patrimoine-histoire.fr/ Patrimoine/Paris/Paris-Saint-Eustache.htm
(*) commentaire(s)
Epitaphes situées dans la chapelle de la Vierge :
Saint-Eustache constitue l'une des églises parisiennes les plus importantes par sa taille qui en fait la deuxième plus importante après Notre-Dame de Paris.
Grâce à son dynamisme, la paroisse est à l’initiative de très nombreuses manifestations musicales dont un concert d'orgue le dimanche à 17h30. Elle abrite régulièrement des expositions artistiques.
 
Cet article n’ayant pas pour but d’inventorier toutes œuvres d’art que contient l’église, je vous en propose une approche, juste de quoi donner envie d’en découvrir davantage.
Au cours du 19ème siècle, elle fut l’objet d’importantes restaurations dirigées par Victor Baltard : restauration générale de l'architecture et des peintures découvertes sous le badigeon de six chapelles, décoration de toutes les autres chapelles, construction du maître-autel et de la chaire. Elle fut aussi pourvue de nouvelles orgues en remplacement des anciennes incendiées en 1844.
L’HÔPITAL François de
 
► MAILLEBOIS Jean-Baptiste Desmarets de
 
NICOLAÏ très grand nom de la noblesse française parmi ceux de cette famille qui furent inhumés dans l’église, on notera :
         ►Jean († 1516) qui fut de plus chancelier du royaume de Naples sous Charles VIII ; Antoine;  Nicolas et Jean Aymar  
         également  chargé de la tutelle de Voltair. Tous quatre premiers-présidents de la Cour des Comptes.
 
RAMEAU Jean-Philippe
 
MARBEUF Pierre Rouillé de (1657 – 1712)
Successivement conseiller au Châtelet, lieutenant général des Eaux et Forêts à la Table de marbre  de Paris, président au grand conseil (1690), il fut nommé ambassadeur extraordinaire au Portugal (1697) et, au début de la guerre de succession d’Espagne à faire signer à ce pays un traité d'alliance offensive et défensive avec la France. N'ayant pu empêcher la signature du traité Methuen entre l’Angleterre et le Portugal, il demanda son rappel en 1703.  Louis XIV l’envoya à Bruxelles auprès de Maximilien-Emmanuel, électeur de Bavière et gouverneur des Pays-Bas espagnols. Sa connaissance des affaires d'Espagne le fit désigner pour négocier avec le grand-pensionnaire  Anthonie Heinsius. Il participa aux pourparlers lors des conférences de La Haye (1709). Il mourut président de la Chambre des Comptes.
ÉPERNON Louis de Nogaret, cardinal de La Valette (1593 – 1639)
Frère du précédent, à six ans, il reçut l'abbaye de Grandselve qu’il échangea deux ans plus tard contre l'archevêché de Toulouse. Il devint abbé de Saint-Victor de Marseille, de Saint-Victor de Metz, de Saint-Sernin de Toulouse, de Saint-Mélaine de Rennes, etc. Il fut aussi prieur de Saint-Martin-des-Champs et devint aumônier de Louis XIII.
► ESTRADES Godefroy d' (maréchal de France)
 
► GENEST Charles-Claude (1639 – 1719)
Successivement commis chez Colbert, marin, prisonnier des Anglais, professeur à Londres puis abbé, il gagna l’amitié de Bossuet, fut précepteur de Mlle de Blois, fit partie de la cour de la duchesse du Maine à Sceaux, pour qui il composa plusieurs tragédies que loua Voltaire. Il fut admis à l’Académie française en 1698.
 
► FAVART Justine
 
► TENCIN, Claudine Guérin de
 
► TOURVILLE Anne Hilarion de Cos (n)tentin de
RETOUR LIEUX  DE SÉPULTURES
Merci à Marie Beleyme qui a gentillement palié à mon vertige pour cette photo...
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► La chaire sculptée par Victor Pyanet au 19ème siècle sur un carton de Victor Baltard.
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Chapelle de la Vierge (3 sur le plan)
A sa création, cette chapelle resplendissait d'une riche ornementation en marbre, en boiseries, en tableaux. Tout fut  saccagé ou volé à la Révolution. Restaurée en 1800 et embellie peu à peu, on peut y contempler la magnifique Vierge à l’Enfant de Jean-Baptiste Pigalle, sans doute l’une des plus belles de Paris.
Le peintre Thomas Couture (1815-1879) l'a enrichie de trois grandes fresques sur le thème de la Vierge : La Vierge triomphante adorée par les Anges, La Vierge étoile des marins et La Vierge consolatrice des affligés.
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Les orgues
Elles comptent parmi les plus grandes de France. Dues à Ducroquet (1854), elles ont été restaurées par Van Den Heuvel en 1989. La sculpture sur bois du buffet (d'après un carton de Victor Baltard) est une pure splendeur. Une caractéristique de l'orgue de Saint-Eustache : la console, indépendante, est installée dans la nef. En dehors des concerts et des messes, une cage de verre la protège.
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BAUTRU Guillaume (1588 – 1665)
Poète satirique français, ce bel esprit du 17ème siècle, réputé pour ses bons mots, fut un favori de Richelieu dont il devint un agent diplomatique. Conseiller d'État sous Louis XIII et Louis XIV, introducteur des ambassadeurs chez le roi, conseiller d'État, ministre plénipotentiaire et ambassadeur auprès de l'archiduchesse de Flandre, envoyé du roi en Espagne, en Angleterre et en Savoie, il fut aussi l'un des membres fondateurs de l'Académie française (1634) bien qu’il ait peu écrit. Personnage haut en couleurs, connu pour son libertinage et sa verve bouffonne, il reste de lui quelques satires : L'Ambigu (1616) , et L'Onozandre ou la croyance du grossier (1620).
 
► BENSERADE Isaac de
 
BERNARD Samuel, comte de Coubert (v. 1651 – 1739)
Fils d’un peintre estimé et issu d’une famille protestante, il débuta comme marchand de drap à Paris. Devenu « marchand banquier », il fit fortune à la fin du 17ème siècle, en achetant les bâtiments pris par les corsaires et grâce à la traite négrière. Il se convertit au catholicisme à la révocation de l’Édit de Nantes. Dans les années 1700, il était l'un des hommes les plus riches d'Europe et devint le principal banquier de Louis XIV et Louis XV dont il reçut des avances personnelles. Réputé pour avoir toujours fait bon usage de sa fortune, il fut anobli et comblé d'honneurs.
BONTEMPS Jean-Baptiste (1659 )
Chirurgien, il entra au service de Louis XIII qu’il saigna si bien que le roi qu’il reçut, de  Richelieu, la charge de Premier chirurgien du roi qui le garda près de lui. Il servit aussi Louis XIV. Son fils, Jean-Baptiste Bontemps, fut le plus aimé des quatre valets de chambre qu’eut ce souverain.  
► BOULLOGNE Louis
 
BRÛLART DE SILLERY Pierre
Indiqué par Jacques Hillairet  comme reposant dans cette église. Mais d'autres sources, peut-être plus fiables, le citent comme inhumé auprès de son père, Nicolas Brûlart de Sillery, en l'église de Marines (Val-d'oise)
 
CHEVERT François de (1695 – 1769)
Général sous Louis XV, il s’était engagé comme simple soldat en 1706. Commandant dans le Régiment de Beauce à Toul (1728), puis lieutenant colonel (1739), il se distingua é lors des campagnes en Flandres, dans le Piémont et en Allemagne. À la tête de ses grenadiers, il prit une part décisive lors du siège de Prague par le comte de Saxe (1741). L'année suivante, il défend cette même citadelle pendant 18 jours, avec 1800 hommes, contre toute l'armée autrichienne, et ne capitula qu'aux conditions les plus honorables.
Promu brigadier-général, il participa à la campagne du Dauphiné et remporta la bataille de Châteaudauphin, ce qui lui valut d'être promu maréchal de camp (1744). Au cours de la campagne de Provence il s'empara de l'île Sainte-Marguerite gagnant les galons de lieutenant-général (1748) Il commande l'aile française lors de la victoire d’Hastenbeck, puis lors de la victoire de Lutterburg l'année suivante.
Au cours de sa longue carrière, Chevert ne connut qu'un seul revers, à la bataille de Meer (ou Mehr) en 1758.
Il fut fait Chevalier de Saint-Louis (1742), alors qu'il n'était que simple commandant d'un régiment, puis fut reçu commandeur de cet ordre en 1754, Grand Croix (1758), puis chevalier de l'Aigle Blanc de Pologne la même année. Il était gouverneur militaire de Givet et Charlemont lorsqu'il mourut. Sur sa pierre tombale, sauvée, on peut lire son épitaphe rédigée par D’Alembert.
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FRESNES Pierre Forget de (v. 1544 -1610)
► GOURNAY Marie Le Jars de (1565 – 1645)
HAILLAN Bernard de Girard du (1535 – 1610)
Poète et historien, il avait été introduit dans la haute bourgeoisie bordelaise. Il fréquenta les meilleurs salons et cercles poétiques où il fit la connaissance de Montaigne et La Boétie. Il abjura le protestantisme et devint secrétaire de François de Noailles, évêque de Dax. Nommé par Charles IX historiographe de France et, par Henri III, généalogiste, il fut le premier écrivain français qui ait composé une histoire nationale, rejetant beaucoup de traditions alors généralement admises. Il mourut au Louvre. Son tombeau fut détruit en 1793. Par la suite, une plaque commémorative rappelait sa mémoire ; elle disparut à son tour.
 
HOMBERG Guillaume (1652 – 1715)
L’un des plus célèbres chimistes de son temps, il se fixa à Paris à la demande de Colbert. On lui doit plusieurs préparations pharmaceutiques estimables, une machine pneumatique perfectionnée, des microscopes, ainsi que la découverte de l'acide borique, qui s'appelait "Sal Sedativum Hombergi", et d’une espèce de chlorure de calcium phosphorescent appelé "Phosphore d'Homberg". Il intégra l’Académie des Sciences en 1685.
Médecin et philosophe, après avoir été médecin de Louis XIV, peut-être dès 1642, il acheta en 1650 la charge de médecin ordinaire du roi. Louis XIV lui témoignait une affection particulière : on rapporte qu’il « était si persuadé du talent de ce médecin habile pour juger du caractère des gens d’après leur physionomie, que ce monarque n’était souvent déterminé dans ses choix qu’après avoir consulté cet oracle ». Fréquentant les salons de Madeleine de Scudéry et de la marquise de Sablé, il et impressionna les précieuses par ses qualités de psychologue. Il devient l’un des premiers membres de l’Académie française en 1634 et, en 1666, l’un des premiers membres de l’Académie royale des sciences. Epitaphe en fin d'article.
Femme de lettres, dès ses huit-ans elle avait conçu l’admiration la plus enthousiaste pour Les Essais de Montaigne qu’elle rencontra en 1588. Peut-être eurent-ils une relation amoureuse même si Montaigne la considérait comme sa fille d’alliance. Après la mort de l’écrivain, elle effectua un travail remarquable sur Les Essais en traduisant les citations latines, précisant les références, annotant et nettoyant les mots. Elle avait recueilli les matériaux pour une nouvelle édition qu’elle fit magnifiquement rééditer quarante ans plus tard. Elle vécut à Paris dans l’intimité des personnes les plus considérables par leur esprit et leur naissance. Elle fit aussi des traductions de Salluste, Ovide, Virgile, Tacite, des vers sur ses chats et Jeanne d’Arc, critiqua les « Précieuses », adapta Ronsard, écrivit sur l’instruction des Princes, etc.
► SANSON Nicolas (v. 1600 – 1667)
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