Gravure Gaignières
La Prudence © MCP
COUVENT DES CÉLESTINS  DE PARIS  (disparu)
Un très gros morceau incontournable pour le sujet qui nous intéresse puisque ce couvent fut le lieu de dernier repos d’un nombre considérable de princes, prélats, magistrats, etc. célèbres en leur temps, membres de grandes familles  qui furent inhumés soit dans l’église, soit dans la chapelle d’Orléans, soit dans le cloître de la communauté.
Excepté la basilique Saint-Denis, aucune église en France ne renferma un si grand nombre de personnages illustres liés l’Ancien Régime. Sorte de « Saint-Denis parisien », l’église et la chapelle formaient un véritable musée d’art funéraire. Et le nombre de cœurs qui y furent déposés, aurait pu rivaliser avec le Val-de-Grâce.
D'après le plan général de Paris de Verniquet . BnF
De nos jours, grosso-modo, il serait là. Google Earth
Incorporés depuis dix ans dans l’ordre des bénédictins, en 1274, ces religieux prirent le nom de Célestins lorsque leur fondateur, Pietro de Morrone, fut élu pape sous le nom de Célestin V. Appelés en France à la fin du 13ème siècle par Philippe le Bel, celui-ci les gratifia de deux monastères, l’un dans la forêt d’Orléans et l’autre près de Compiègne. Ce fut pendant la captivité de Jean le Bon et la régence du dauphin Charles qu’ils s’installèrent à Paris dans l’ancien couvent des Grands Carmes en 1352. Devenu roi, Charles V, dont l’hôtel St-Pôl était à proximité, commença à les doter généreusement et posa la première pierre de leur église en 1365, pierre de fondation qui fut découverte en 1847.
Les bienfaits royaux permirent au nouveau monastère de prendre un bel essor tout au long des 14ème, 15ème, 16ème et 17ème siècles. Son église fut l’une des plus riches de Paris et les grands personnages aimaient à s'y faire enterrer, mode très lucrative pour la congrégation.
 
De vastes jardins et des vignes s’étendaient derrière les corps de logis. La plupart des bâtiments furent reconstruits en 1682 pour remplacer les anciens qui menaçaient ruine.
Situé entre la forteresse de la Bastille et l’Arsenal, le monastère avait son entrée principale dans une petite cour en bordure de la rue du Musc.
Plan Turgot
Le portail, construit vers 1365-1370, représente au centre Pierre de Morrone entouré à gauche de Jeanne de Bourbon et à droite de Charles V.
Les statues furent détruites. Néanmoins, le musée du Louvre conserve leurs "jumelles" provenant du château du louvre, où signe de sa fondation, Charles V porte l'édifice dans sa main.
© RMN (Musée du Louvre)/ Hervé Lewandowski
Si l’aspect l’extérieur de l’église était très simple, l’intérieur formait un véritable écrin à un musée de sculptures et aucun édifice du vieux Paris n’offrait autant de richesses artistiques.
 
Le cloître
Rebâti au milieu du 16ème dans le style renaissance, orné de cinquante colonnes corinthiennes, de statues, de bas-reliefs, de plafonds peints et de pavés en mosaïque, il était l’un des plus beaux de Paris.
Gravure Millin
Le lutrin
En cuivre œuvre magnifique attribuée à Germain Pilon, il était dans le chœur.
Gravure Millin
Parmi les chapelles, on y trouvait trois bâties à différentes époques : celle de la famille Rostaing, celle des Orléans et celle de la confrérie des Dix mille martyrs édifiée sur l’ancien cimetière des Orléans.
On y trouvait aussi la chapelle des secrétaires du roi, fonction établie pour signer les lettres qui s’expédiaient dans les grandes et petites chancelleries.
 
La chapelle des Orléans
Suite du sinistre qui avait failli coûter la vie à Charles VI et connu dans l’histoire sous le nom de « Bal des Ardents », le duc Louis d’Orléans, celui assassiné par Jean sans Peur,  avait fait ériger  une chapelle expiatoire où il fut inhumé avec sa femme et deux de ses fils. Cette vaste chapelle, avec celles de Rostaing, ou Saint-Martin, (ouverte en 1602)  et de Gesvres qui y furent adjointes, composait une sorte d’église annexée à l’église du couvent.
Louis d'Orléans avait sa cellule dans le couvent des Célestins où il entendait parfois cinq ou six messes par jour, dans l’espoir peut-être de se faire pardonner son inconduite notoire.
On y voyait une Descente de Croix par Francesco Salviati, un peintre florentin estimé.
 
Ce chef-d’œuvre d’art funéraire, fut pillé en 1790 puis démoli en 1849. Ses pans de murs abritèrent des magasins et des écuries pendant un demi-siècle. Heureusement, quelques tombeaux purent être sauvés par Alexandre Lenoir que l’on peut admirer au musée du Louvre ou à la basilique Saint-Denis.
Décor de la chapelle par Saint-Aubin. Musée du Louvre.  
La chapelle des Dix mille martyrs
Dédiée, en 1482, par Louis de Beaumont, évêque de Paris, cette chapelle changea plusieurs fois de nom pour finir en chapelle de la famille de Gêvres. Très grande, ornée d’un somptueux vitrail, elle formait une nef desservant trois chapelles et de tombeaux.
 

Pour une fois, la Révolution ne fut pas à l’origine de la suppression du couvent même s’il ne fut pas épargné durant  cette période. Les responsables furent les Célestins eux-mêmes. Leur communauté étant devenue un peu trop corrompue, elle fut dissoute en 1779.  Aucun projet de reconversion ne vit le jour.
En 1791, le couvent fut occupé quelques mois par les gardes nationaux destinés à remplacé le guet du roi qui avait été licencié. L’institution des sourds-muets de l’abbé Sicard leur succéda.
En 1794 ce fut au tour de l’institution des aveugles de Valentin Haüy de s’y installer qui fut remplacé l’année suivante par un quartier de cavalerie.
En 1802 la légion de gendarmerie d'élite, réservée à la garde des consuls, y fut casernée.  Le quartier de cavalerie fut doublé, en 1840, par une caserne, dite du Petit-Musc construite pour abriter 1400 hommes affectés à la garde de Paris.
Ce casernement fut coupé en deux par l’ouverture du boulevard Henri IV achevée en 1871. Ainsi du côté de l’Arsenal trouvait-on la caserne proprement dite et, de l’autre côté celle du Petit-Musc. Toutes deux furent remplacées par la caserne actuelle, édifiée entre 1895 et 1901 par J. Hermant, pour l’état-major de la garde républicaine dont la grande cour recouvre les jardins de l’ancien couvent.
Quant à l’église, transformée en magasin de bois de charronnage, elle finit par disparaître victime d’un incendie, puis de démolition et ses restes furent dispersés ou détruits.
Le portail en 1836. Ch.les Ransonnette
La cour et les cuisines en 1845 par Eugène Grésy. BnF
La crypte qu'on songea un temps transformer en fourrière pour chiens. © Agence Meurisse
Percement du Bd Henri IV. Photo Marville (1877)
Gravure Gaignières
Y furent inhumés, entre autres...
 
Outre les corps, cœurs, entrailles de rois, reines, princes et princesses de sang, de personnalités illustres en leur temps, on compte un nombre considérable de conseillers de rois, notamment du 14ème siècle, de prélats, etc. A moins d'y consacrer des pages, il m'a bien fallu effectuer un tri douloureux parmi tous ces personnages ensevelis aux Célestins.
 
La magnificence de tombeaux ou de cardidaphes, notamment concentrés dans la chapelle d’Orléans, mériterait d’être bien plus détaillée ce que je ne puis le faire dans cet article.  Une description plus minitueuse est faite aux articles dédiés aux personnalités.
Même des sépultures plus ordinaires vaudraient d’être regardées de plus près.
 
Le pavé du chœur comprenait un grand nombre de tombes en cuivre au traits « gothiques » mais très fins et multipliés qui se ressemblaient beaucoup.
 
Dans le chœur, comme dans la nef, on y remarquait plusieurs tombes en pierre aux inscriptions déjà quasi effacées à la Révolution.
 
Les corps de :
 
► ANNE DE BOURGOGNE
 
BAR, Henri de (1362 – 1397/1398)
Petit-fils de Jean le Bon par sa mère, Marie de France, il fut fait prisonnier lors de la bataille de Nicopolis contre les Turcs (1396). Il mourut à Venise. Son corps rapatrié fut inhumé aux Célestins.
 
► BEAUNE famille de
Issue d’un marchand qui fit fortune sous Charles VII, plusieurs de ses membres obtinrent de grandes places dans la finance, la magistrature et l’armée.  S’alliant à différentes grandes familles, leur  crédit s’accrut avec leur fortune. Le plus connu d’entre eux est probablement Jacques de Beaune de Semblançay, surintendant des finances de François Ier et qui finit pendu au gibet de Montfaucon.
 
► BELLE-ASSISE Jacques Martin de († 1624)
Evêque de Vannes, malgré cette promotion précoce, il avait vingt ans, Jacques Martin fut un évêque attaché à son diocèse et à sa fonction. De santé précaire, il obtint de permuter son évêché avec l'abbaye de Paimpont.  Son abbatiat fut bref. Retiré à Paris, il y mourut  alors qu'il se préparait à effectuer un pèlerinage à Rome.
 
► BUDÉ  Jean († 1501)
Audiencier à la chancellerie,  il était le père de Guillaume Budé. Inhumé avec sa femme Catherine le Picard
BUREAU Jean († 1490).
Evêque de Béziers, fils aîné du maître de l’artillerie Jean Bureau, il était très estimé pour sa piété.  Tombe en cuivre.
Gravure Gaignières
CHABOT Philippe de (1492-1543) Amiral de France
Attaché à François Ier avant qu'il ne soit roi, il resta le favori et se vit offrir le gouvernement du duché de Valois (1524)
Fait prisonnier à la bataille de Pavie (1525) avec François Ier, libéré, il négocia avec succès la libération du roi, ce qui lui valut d'être nommé amiral la même année, et d’être pourvu du gouvernement de Bourgogne. Envoyé en Piémont à la tête d'une armée (1535), il fit de rapides conquêtes : le Bugey, la Bresse, la Savoie et le Piémont.
En 1534, il accueillit très favorablement la demande de Jacques Cartier, d'aller visiter les terres de l'Amérique septentrionale, et obtint une suite favorable à requête de l’explorateur. De même, il apporta son soutien à Giovanni da Verrazano.
Mais Montmorency et le cardinal de Lorraine, jaloux de son crédit, l'accusèrent de malversation (d'après les archives portugaises, Chabot fut acheté par le roi Dom João III dès 1531 afin d'interdire toute exploration française hors d'Europe) : il fut livré à une commission présidée par le chancelier Poyet, destitué de sa charge en 1541 et condamné à une forte amende qui le ruina.
Après plus de deux ans de détention, il obtint, grâce à la duchesse d'Étampes, la révision de son procès, fut élargi, et rentra même en grâce (1542) ; mais il mourut peu après, « d'une maladie de langueur, contractée par le chagrin que lui avait causé son procès. ». Il fut inhumé avec une pompe magnifique dans la chapelle d'Orléans.
Des éléments de son monument, œuvre attribuée au peintre et sculpteur Jean Cousin, sont conservés au  musée du Louvre.
Eléments du tombeau de Philippe de Chabot (Louvre) © MCP
COSSÉ Anne Hocquart, comtesse de († 1779)
Urne posée sur un cippe sur lequel ses enfants avait fait graver son épitaphe.
Gravure Millin
Comte de Brissac, colonel-général de l’infanterie, il se distingua aux sièges de Rouen et de Lyon, combattit les Turcs, défendit Malte, participa aux combats de Saint-Denis et Jarnac et fut tué au siège de Mucidan. Il n’avait que 26 ans !
Charles IX lui avait confié la charge de grand fauconnier et celle de premier panetier. Il lui organisa de magnifiques funérailles.
COSSÉ Jean Armand († 1558)
Frère de Louis de Cossé Brissac, chevalier de Malte, il se distingua dans plusieurs combats contre les Turcs.
 
COSSÉ Timoléon de (1543-1569).
ESPINAY André d’ (vers 1451-1500)
Cardinal. Il fut successivement archevêque d'Arles, de Bordeaux et de Lyon et fut créé cardinal en 1489. Il se trouvait à la bataille de Fornoue, près de Palerme,  aux côtés de Charles VIII, muni de sa mitre, de sa crosse et d’un morceau
de la vraie croix qui surent peut-être intercéder puisque la victoire fut aux Français.
Son épitaphe disait : « Cy gist Révérend Père en Dieu Messire André d'Espinay, cardinal, archevesque de Lyon et de Bordeaulx, primat de France et d'Aquitaine, zélateur et bienfaiteur de l'Ordre des Célestins, qui trespassa à Paris, aux Tournelles, le 10e jour de  novembre, l'an de grâce 1500. Priez Dieu pour luy »
 
ESPINAY de Saint-Luc François d’ (1554-1597)
Grand maître de l’artillerie tué au siège d’Amiens. Inhumé dans la chapelle d’Orléans avec sa première épouse Jeanne de Cossé († 1602).
 
► GESVRES Louis Potier de
 
► ISABELLE DE FRANCE
 
LE DUC Guillaume
Président du parlement de Paris. Inhumé avec sa femme, Jeanne Porchère,  près de l’autel. Tombe en cuivre sur laquelle Jeanne est représentée avec un beau hennin dont la mode fut introduite par Isabeau de Bavière et ce fut bientôt à celle qui aurait le plus riche, et les cornes plus élevées…
Gravure Millin
LUSIGNAN Léon V de (1342 – 1393)
Dernier roi d’Arménie, il fut assiégé par les mamelouks d’Egypte qui le firent prisonnier (1375). Captif en Egypte jusqu’en 1382, à sa libération il se retira dans un exil doré en France qui suscita quelques critiques de la part de contemporains. Installé à Paris sous la protection de Charles VI  dont il devint un conseiller et un intime. Mis à part quelques missions diplomatiques à Londres et un voyage en Castille, Léon resta jusqu'à sa mort à la cour du roi de France à Paris.
Bien qu’ayant souffert à la Révolution, son tombeau, de nos jours en la basilique Saint-Denis, est d’une facture équivalente à celle d’un souverain français de l’époque : couronne fleuronnée et le sceptre tenu de la main droite, aujourd'hui brisé, soulignent la dignité du défunt. En revanche, la paire de gants correspond davantage à un attribut de grand seigneur qu’à un symbole royal.
Il en est de même de l’inscription gravée sur la dalle noire (traduite) :
« Ci-gît très noble et excellent prince Léon de Lusignan V, roi latin du royaume d'Arménie, qui rendit l'âme à Dieu à Paris le 29e jour de novembre de l'an de grâce 1393. Priez pour lui. »
Collection Gaignières
© Erwan Le Marchand
© Erwan Le Marchand
MAIGNY Charles de († 1556)
Capitaine des gardes de la porte et gentilhomme de la chambre du roi à la Cour de François II et d’Henri II.
Œuvre de Pierre Bontemps, son mausolée le représentait revêtu d’une armure, assis sur un tabouret armorié dans l’attitude du sommeil appuyant sa tête sur sa main gauche et tenant un fer de lance dans sa main droite.  Cette tombe  fut commandée par contrat du 24 juin 1557, entre le sculpteur et la sœur du défunt, Martienne de Maigny. De beaux fragments de sa sépulture sont conservés au musée du Louvre.
MAIZIERES Philippe de (vers 1327-1405).
Après avoir été chancelier du roi de Chypre Pierre Ier de Lusignan de 1358 à 1369, il se retira plusieurs années à Venise après l’assassinat de Pierre Ier. De retour à Paris en 1373, il devint conseiller de Charles V et précepteur du dauphin le futur Charles VI pour qui il écrivit le Songe  du vieil pèlerin afin de le persuader de réformer son royaume, de signer une paix durable avec l’Angleterre, de mettre fin au Schisme et de conduire les chrétiens réunis dans une croisade contre les infidèles. Il se retira au couvent des Célestins où il décéda.
 
MANCHET Gérard († 1446 ?)
Habile théologien, il fut évêque de Castres et confesseur de Charles VII
 

► MARIE DE CLÈVES
 
MONTAGU François († 1372)
Aumônier de Charles V et bienfaiteur des Célestins
 
MONTAUBAN Arthus de († 1468)
Fils de Jean et Bonne de Montauban, il servit contre les Anglais. Ayant obtenu la faveur du duc de Bretagne, François Ier,  à qui il conseilla d’assassiner son frère Gilles de Bretagne. Rentré chez les Célestins de Marcoucy pour probablement échapper à la justice divine, Louis XI le tira de sa retraite pour lui confier l’archevêché de Bordeaux (1467). N’oubliant pas les monastères de son ordre, notamment celui de Paris auquel il offrit le grenier et le clocher.  
 
MONTAUBAN Bonne de († 1408)
Sœur de Valentine Visconti, Bonne de Milan épousa Jean de Montauban. Inhumée dans la chapelle d’Orléans avec son époux († 1407).
 
MOULINS Philippe de (1325 - 1409)
Chanoine et chantre de la cathédrale de Paris, évêque d'Evreux puis de Noyon, il fut durant sa vie le secrétaire particulier et le conseiller de Jean II le Bon, Charles V, Charles VI et du duc Louis d'Orléans frère de Charles VI.
Gravure Millin
Gravure Millin. BnF
► ORLÉANS Charles d’  
 
► ORLÉANS Louis d
 
► ORLÉANS Philippe d’
 
ORLÉANS Renée d’ († 1525)
Fille de François d’Orléans, duc de Longueville, elle mourut à l’âge de sept ans. Inhumée dans la chapelle d'Orléans.
Démantelé à la Révolution, remonté à Saint-Denis en 1818 de façon fantaisiste par l'architecte Debret, reconstitué par Viollet-le-Duc entre 1848 et 1867, le tombeau de la fillette fut déplacé au musée Louvre à la fin des années 1950. Malgré la disparition d’éléments, l’ensemble se rapproche de sa représentation d’origine (enfeu, gisant et soubassement).
On remarquera aussi, au dessus de l’enfeu, deux angelots soutenant les armoiries de Claude de France et des  licornes, supports héraldiques au pied de la gisante, symbolisent la virginité.
© MCP
Reconstitution par Viollet-le-Duc à Saint-Denis
© MCP
► ORLÉANS Valentine Visconti ou de Milan, duchesse d’
 
► ORLÉANS-LONGUEVILLE Charles Paris (1649 -1672)
Bien que né d’une union entre la duchesse de Longueville et François de Marcillac, duc de La Rochefoucauld, il fut reconnu par Henri II d’Orléans-Longueville. Un avenir très prometteur tendait les bras à ce jeune homme dissipé qui avait déjà à son actif plusieurs campagnes militaires. Mais au moment où la diète de Pologne avait décidé de lui offrir le trône de Pologne, il eut une initiative qui lui coûta la vie. Il participait à la première campagne de Hollande quand il décida de passer le Rhin à la nage avec la cavalerie française. Mais ayant attaqué, au sortir de ce fleuve, un corps retranché à Tolhuis, il y fut tué sous les yeux du Prince de Condé. Inhumé dans la chapelle d’Orléans. ► Voir le tombeau de cœur de sa famille
► ORLÉANS-LONGUEVILLE Jean-Louis Charles († 1694)
La maison des Longueville avait commencé avec un héros, Jean de Dunois, elle disparut avec un imbécile. Frère aîné de Charles Paris, il s’était retiré dans une abbaye près de Rouen peu adaptée à le rétablir de sa tête dérangée. Inhumé dans la chapelle d’Orléans. ► Voir le tombeau de cœur de sa famille
► ORLÉANS Philippe de Valois, premier duc d’ (1336-1375)
Cinquième fils et sixième enfant de Philippe VI et de Jeanne de Bourgogne, il fut titré à sa naissance duc d’Orléans, de Touraine et comte de Valois. C’est surtout sous le règne de son frère Jean II le Bon, que Philippe participa activement à la guerre contre les Anglais. Fait prisonnier lors de la bataille de Poitiers (1356), il servit  d’otage jusqu’à sa libération (1360). Il fut inhumé dans l’église des Célestins car la chapelle d’Orléans n’était pas encore construite.
 
► PAILLARD Christophe ( ?- ?)
Conseiller du roi. Inhumé avec son fils sous la tombe de leur oncle Philippe de Moulins, évêque de Noyon.
Gravure Millin
PELLEVÉ Nicolas de (1518 – 1594)
Prélat fanatique, il devint rapidement l’un des membres les plus influents de la Ligue catholique et fut l’un des 25 cardinaux qui signèrent la lettre de Sixte V qui excommuniait Henri de Navarre et l’excluait de la succession au trône de France. Archevêque de Reims, il devint plus tard chef du Conseil de la Société et président du clergé catholique en général.
Tombé malade, le jour de l’entrée d Henri IV qui lui assura sa protection et tous les soins nécessaires, il mourut quelques jours plus tard. Inhumé aux Célestins, ses restes furent transférés en la cathédrale de Reims en 1598.
PÉREZ Antonio (1539-1611)
ROHAN Henri Chabot, duc de (1615/1616 - 1655)
Arrière-petit-fils de Guy Chabot baron de Jarnac (celui de la fameuse botte dite « coup de Jarnac »), il était destiné à l’Eglise quand il épousa Marguerite de Rohan, seule survivante des neuf enfants de Henri II de Rohan protestant, et premier duc de Rohan. Cette union le fit duc et pair et chef de la branche des Rohan-Chabot. Inhumé dans la chapelle des Orléans. Epitaphe latine de Jodelle. Certains des éléments de son tombeau sont conservés au musée du Louvre.
Gravure Millin
PRÉVOST Bernard († 1585)
Conseiller du roi au parlement de paris et de Bretagne, conseiller du roi en son conseil privé, etc.,  bienfaiteur des Célestins, inhumé avec sa femme, Madeleine Potier. Tombe en cuivre.
Gravure Millin
ROCHEFORT Guillaume de (1433-1492)
Chancelier de France, il détourna Charles VIII de dépouiller Anne de Bretagne et le persuada de l’épouser pour réunir plus sûrement et honorablement la couronne de Bretagne au royaume. De 1478 à 1630, les dépouilles mortelles de cette maison furent déposées dans cette chapelle, dont celle de son frère qui suit.
 
ROCHEFORT Guy de († 1507)
Frère puîné de Guillaume de Rochefort, il fut chancelier de Charles le Téméraire avant de servir la France sous Louis XI et Charles VIII. Il fut nommé chancelier de France en 1497, fonction qu’il remplit fort dignement.
© RMN
Gravure A. Lenoir
© MCP
ROSTAING famille de
Alors que plusieurs membres de la famille avaient élu leurs sépultures au couvent des Feuillants, une chapelle Rostaing fut fondée aux Célestins en 1652 par Charles de Rostaing. Parmi ceux qui furent ensevelis :
 
         ► ROSTAING Jean de (? - ?) dont des éléments du tombeau sont conservés au musée du Louvre.
Jean de Rostaing en oraison devant une statue de Saint-Jean Baptiste. © MCP
Il participa aux guerres d’Italie et se signala au siège de Naples en 1528. Au retour de cette expédition son navire fut pris par des corsaires qui l’emmenèrent dans les pays barbaresques. Il fut captif pendant deux ans avant d’être racheté par sa famille. En 1536, il servit à la conquête du Piémont, au ravitaillement de Thérouanne (1537), au siège de Perpignan (1541). En 1542, François Ier le nomma gouverneur de Savillan. En 1544, colonel de la cavalerie légère à la bataille de Cerisolles, il mit en déroute la cavalerie florentine. Il y fut cependant fait prisonnier et, à sa libération, se rendit en Écosse comme lieutenant du roi jusqu’en 1549.
Ambassadeur extraordinaire auprès du pape Jules III, puis lieutenant général auprès du duc de Parme, il aida les Siennois à se débarrasser des Espagnols. Gouverneur de Calais, il reçut son bâton de maréchal de France en 1558.
La même année, après avoir pris Dunkerque, il perdit la bataille de Gravelines le 14 juillet 1558 et fut de nouveau fait prisonnier. Libéré le 2 juillet 1559, il mourut à Paris.
TREVELEC René de († 1773)
Chambellan du roi d’Espagne, colonel d’infanterie au régiment de Luxembourg qu’il commanda avec honneur, il acquit une chapelle à perpétuité aux Célestins.
 
TRÊMES et de GÊVRES familles Potier de
Une dizaine de membres de cette même famille, au nom différent en fonction de leur titre, reposait dans la chapelle de Gêvres.
         
         ► TRÊMES René Potier,  duc de (v. 1579 – 1670)
GÊVRES Léon Potier, duc de († 1704)
Pair de France, chevalier de l’ordre du roi, premier gentilhomme de sa chambre, gouverneur de Paris, gouverneur et grand bailli du Valois, etc…il avait la réputation d’être un mari cruel, un père dénaturé, l’homme le plus méchant qu’on ait jamais vu.
 
GÊVRES Louis Poitier, marquis de Gêvres (1610-1633)
Lieutenant général, bailli de Valois et de Caen, il mourut au siège de Thionville d’une pierre éclatée par une mine.
Les priants de René de Trêmes, de son épouse, Marguerite de Luxembourg et de Louis de Gêvres sont de nos jours conservés en l'église Saint-Gervais-Saint-Protais (Paris).
Orant de René de Trêmes © MCP
Orant de Marguerite de Luxembourg  © MCP
Louis de Gêvres © MCP
TRÉMOILLE famille de La
dont  Louis II († 1613), marquis de Noirmoutier mort à vingt-sept ans.
 
TUSCANUS Julius († 1367)
Nonce du pape Grégoire XI et évêque de Benavente
 
ZAMET Jean (†  1622)
Fils de Sébastien Zamet, il devint maréchal de camp et combattit lesTurcs avant de périr au siège de Montpellier.
 
ZAMET Sébastien (vers 1549 – 1614).
Homme d’affaires et financier. Fils d'un cordonnier, peut-être cordonnier lui-même, il vint en France à l'époque où Catherine de Médicis s'entourait d'italiens. Entré au service d’Henri III il se fit remarquer pour son caractère enjoué, facétieux. Malin et disponible, il répondait aux demandes de toutes natures du prince et des grands. Son talent et ses intrigues lui permirent de réaliser des affaires, notamment en matière de spéculation sur le sel, de  s'enrichir considérablement.  
Entretenant également de bonnes relations avec la Ligue et ses seigneurs, et réussit à obtenir une trêve entre elle et Henri IV (1593)  ce qui lui valut la bienveillance de ce dernier et d’être l’un de ses familiers. Mettant à sa demeure à la disposition du roi pour ses conquêtes féminines, ce fut chez lui que Gabrielle d’Estrées se rafraîchissant d’une boisson  fut atteinte d’apoplexie et décéda, d’où des rumeurs d’empoisonnement.
Conservant la confiance de Marie de Médicis après la mort d’Henri IV, il continua à lui rendre les services qu’il offrit toute sa vie aux monarques et aux puissants.
Il avait acquis les titres de baron de Murat et de Billy, conseiller du roi, gouverneur de Fontainebleau et enfin, surintendant de la maison de la reine mère. Sa femme, Madeleine Leclerc du Tremblay († 1615), reposait avec lui.
Un double tombeau fut commandé par Sébastien Zamet, évêque de Langres et fils et frère des précédents.
Gravure Gaignières. BnF
Gravure Gaignières. BnF
Basilique Saint-Denis © MCP
Col. Gaignières. BnF
► DORMANS Jean de
Cardinal et évêque de Beauvais. Inhumé au couvent des Chartreux
 
► FRANÇOIS II
 
► FRANÇOIS II, duc de Bretagne et le cœur de son épouse Marguerite de Foix
 
FRANÇOIS D’ALENÇON, DUC D’ANJOU
 
HENRI II
 
ISABEAU DE BAVIÈRE
 
JEAN LE BON
 
► JEANNE DE BOULOGNE
 
► MELUN Guillaume de († 1376) Corps et cœur ?
Chanoine de Paris, archevêque de Sens, il jouissait des grandes faveurs de Jean II avec lequel il fut  fait prisonnier par les Anglais. Relâché, il mit tout en œuvre pour procurer la rançon du roi.
 
► MILLET Jean († 1512)
Recteur de l’université de Paris puis évêque de Soissons, il assista au sacre de Louis XI qui le députa aux états généraux de Tours (1468)
 
► MONTMORENCY Anne de
 
► ORLÉANS N…d’ (1607 – 1611)
Troisième fils d’Henri IV, il fut inhumé en la basilique Saint-Denis.
 
► ORLÉANS Jean d’ (1404 – 1467)
Cathédrale d’Angoulême (Charente)
Frère de Charles et Philippe, otage des Anglais en 1412, il le resta jusqu’en 1444. Retiré dans ses don son comté d’Angoulême, il mourut dans son château de Cognac. Inhumé dans la cathédrale d’Angoulême,   les huguenots mirent sa tombe en pièces en 1562.
 
► ORLÉANS Marie-Anne d’ († 1656)
Dernière fille de Gaston d’Orléans et de Marguerite de Lorraine, elle mourut une semaine après son frère († 1656)
Fils unique de Monsieur.
 
► ORLÉANS-LONGUEVILLE Henri Ier d’ (1564 - 1595),
Château de Châteaudun (Eure-et-Loir)
descendant du comte de Dunois, filsnaturel de Louis d’Orléans.
Gouverneur de Picardie, compagnon d’armes d’Henri IV, vainqueur de la bataille d’Arques, il fut tué au siège d’Amiens. La pyramide contenait les cœurs  de plusieurs princes de Longueville. Le monument, connu sous le nom de Pyramide de Longueville, fut commandé par le duc Henri II de Longueville pour honorer la mémoire de son père. Il était dans la chapelle d'Orléans. Il fut achevé par sa veuve, après la mort du commanditaire intervenue en 1663.
 
Pleine affirmation d'une famille, l'impressionnant monument dominé par un obélisque de plus de 4 mètres de haut, est considéré comme le chef-d’œuvre de François Anguier dans lequel il concilia l'équilibre serein de la statuaire antique avec une recherche de souplesse animée.
Aux angles quatre statues sympbolisant les vertus cardinales : Prudence, Justice, Tempérance et Force. Malgré leur signification chrétienne, elles ont un caractère profane par leur canon, leur drapé et certains attributs : la Justice tient un faisceau de licteur et la Force figure en Hercule, vêtu d'une cuirasse romaine, armé d'une massue et la tête coiffée de la peau du lion de Némée. L'ensemble repose sur un socle orné de quatre bas-reliefs illustrant chaque vertu : ainsi Janus, le dieu romain aux deux visages, correspond à la Prudence qui allie  une silhouette souple et nonchalante à une retenue pleine de charme : les paupières baissées, elle incline son beau visage régulier vers le miroir.
Conservé au musée du Louvre.
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Sur le piédestal, deux bas-reliefs en bronze évoquent des épisodes glorieux de la vie militaire du duc, compagnon d'armes du roi Henri IV dans la reconquête du royaume. À la bataille de Senlis (1589), il défit le duc d'Aumale : Longueville, sur un cheval cabré, charge au centre d'une mêlée de cavaliers armés à l'antique, tandis qu'une forêt de lances hérisse l'arrière-plan. Dans Le Secours d'Arques, le duc est figuré de dos, mais au centre de la composition : un palefrenier retient son cheval rétif tandis qu'il s'entretient avec Henri IV à cheval.
6 novembre 2013
Etc.
 

Les cœurs de :
 
BOUILLON Charles Robert de la Mark, duc de (v. 1540 - 1622)
 
CANARD Jean († 1407)
Cathédrale d’Arras (Pas-de-Calais)
Evêque d’Arras. Docteur en théologie à la Sorbonne,  ses mérites le firent apprécier de Charles V, qui le chargea, avec quelques-uns de ses familiers, de surveiller l'exécution de son testament. Dès les premières années du règne de Charles VI, il figura parmi les membres du conseil du roi et possédait toute la confiance de Philippe le Hardi, duc de Bourgogne, qui le nomma son chancelier. Cardidaphe dans la chapelle d’Orléans.
 

CATHERINE DE MEDICIS
 
CHARLES VI
 
CHARLES IX
 
CHARLES DE BOURBON
 
CŒUR Jean († 1483)
Cathédrale de Bourges (Cher)
Fils de Jacques Cœur et célèbre en son temps pour son éloquence et ses sermons, détestant le luxe, il fut archevêque de Bourges de 1446 à sa mort. Inhumé à Bourges.
 
COSSÉ-BRISSAC Louis de (1625 - 1661)
Son monument au cœur  était une œuvre d’Etienne Le Hongre (1628-1691).  Certains des éléments le composant sont conservés au musée du Louvre tandis que d'autres  (reliefs ornés de trophées)  ont été remontés au 19ème siècle dans un monument factice en l'honneur de Louis XIV à la basilique Saint-Denis.
Bailli et gouverneur du Valois (1599), il venait d'être fait chambellan ordinaire d’Henri IV (1608) lorsqu'il fut nommé, la même année, gouverneur de la ville et château de Châlons. Commandant des gardes du corps du roi et premier gentilhomme de sa chambre, il resta dévoué à la régente Marie de Médicis qui lui confia diverses missions militaires dont la sûreté de la ville de Châlons menacée par le duc de Nevers. Ses services furent récompensés par un brevet de chevalier des ordres du roi, la charge de conseiller d'État l'érection du comté de Tresmes en duché-pairie. Parmi ses autres charges, il fut pourvu de la capitainerie et du gouvernement du Pont-Audemer (1661) dont il se démit en faveur de son fils Léon Potier, marquis de Gêvres.
Diplomate et ministre Philippe II d’Espagne qu’il servait contre don Juan d’Autriche dont il fit assassiner le secrétaire qui avait découvert sa liaison avec Anne Mendoza de la Cerda, maîtresse de Philippe II. Arrêté, libéré puis accusé d’hérésie et condamné à mort, il s’enfuit à France en 1591 où Henri IV lui offrit asile. Il mourut à Paris dans la pauvreté.
Il fut à l'origine d'une partie de la  légende noire du roi d'Espagne.
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Tombeau d'origine. Gravure Millin
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La Justice © MCP
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ORLÉANS-LONGUEVILLE Henri II d’ (1595-1663)
Château de Châteaudun (Eure-et-Loir)
Enfant posthume d’Henri, il se distingua lors de la guerre d’Espagne, il embrassa le parti de la Fronde. Arrêté, libéré,  pour sa soumission il reçut le gouvernement de Normandie et fut reconnu prince de sang. Il mourut à Rouen.
 
► PHILIPPE DE BOURGOGNE
 

Les coeurs et entrailles de :
 
► CHAUMONT Charles d’Amboise (Amiral et maréchal de France)
 
► LOUIS XII
 

Les entrailles de :
 
► JEANNE DE BOURBON
 
► LA GRANDE MADEMOISELLE, Anne-Marie-Louise d’Orléans, duchesse de Montpensier, dite
 
MARIE D’ESPAGNE ou de la Cerda († 1369)
Couvent des Jacobins (Paris)
Fille de Ferdinand d’Espagne, elle épousa Charles d’Evreux, comte d’Etampes, puis Charles de Valois, fils de Philippe VI.  Elle fut inhumée auprès de ce dernier aux Jacobins.
 

Au fur et à mesure de leur découverte, ce qui restait des ossements au couvent des Célestins fut dirigé vers les Catacombes.
 

Sources principales:
- Antiquités nationales ou Monumens (sic) pour servir à l'Histoire générale et particilière....par Aubin-Louis Millin (1790)
- Epitaphier du vieux Paris - Tome II
(*) commentaire(s)
►SAINT-LUC Timoélon d'Espinay, marquis de, maréchal de France
 
STUART Alexandre, duc d’Albany († 1485)
Fils de Jacques II roi d’Ecosse. Brouillé avec son frère, Jacques III qui le soupçonnait de vouloir s'emparer du trône, il s'enfuit en Angleterre et chercha à s'imposer avec l'appui du roi Édouard IV d'Angleterre, qu'il promit de reconnaître comme suzerain et s'auto proclama roi d'Écosse sous le nom d' « Alexandre IV ». Condamné à mort par contumace en 1483 il se réfugia en France et mourut à Paris lors d'un duel.  Inhumé près du grand autel.
 
STUART Jean († 1498)
Fils d’Alexandre Stuart, il mourut à Paris suite à une blessure à la tempe reçue en rompant une lance lors d’une joute au faubourg Saint-Antoine.
 
STUART Louis († 1513)
Frère de Jean Stuart.
 
TERMES Paul de la Barthe de (1482 – 1562) Maréchal de France
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