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CIMETIÈRE DES INNOCENTS ou DES SAINTS-INNOCENTS (Paris) (disparu)
Il y a beaucoup à raconter sur le plus célèbre des anciens cimetières de Paris. Faut-il encore pouvoir apporter des informations ou des compléments insolites, voire ignorés, à ce que l'on sait déjà, ce  qui est aussi  le but de ce site.
Pour ma part, je ne vois pas quelle nouveauté je peux apporter à l’article, publié par Philippe Landru, déjà très complet sur l'histoire et le descriptif de ce cimetière:  : www.landrucimetieres.fr/spip/spip.php?article275
Le cimetière en 1550 par Fedor Hoffbauer (1832-1929)
Le cimetière était divisé en deux parties : le cimetière proprement dit (1), et le parterre (2). Ce dernier était une bande de terrain parallèle à la rue de la Lingerie, le long du charnier dit des Ecrivains (3), datant de 1399. On y enterrait notamment les morts de l’Hôtel Dieu et, dans des fosses non bénites, les personnes décédées accidentellement sur la voie publique, les noyés retirés de la Seine, ou celles de la morgue du Châtelet, etc. Ce parterre était amputé par trois chapelles, avec autel, accolées au charnier des Ecrivains et appartenant à trois grandes familles : les Pommereux (4), les Neufville-Villeroy (5) et les Orgemont) (6) Un simple fossé, ligne de partage sur la plan, marquait la limite entre le parterre et le cimetière proprement dit. Là, se situaient des sépultures individuelles, quelques monuments, une quinzaine de croix et surtout les fosses communes, dites fosses des pauvres, qui s’étendaient sur la plus grande partie du cimetière.
 
Sur les milliers d’épitaphes qui ont existé éparpillées entre les charniers, le cimetière, le parterre, sur les divers monuments existants, dont les façades des chapelles, etc., 518 sont parvenues jusqu’à nous. La grande majorité des personnes qui sont ainsi connues étaient des « bourgeois marchands de Paris » représentés par beaucoup de marchands drapiers, mais aussi des métiers du textile et de l’habillement dont l’appellation s’évoque avec saveur : chaussetiers, pourpointiers, aiguilletiers,…
La pose d’une épitaphe était assujettie à l’autorisation du chapitre de Saint-Germain-l’Auxerrois. Contrevenir à cette règle s’était s’exposer à la destruction la dite épitaphe.
A défaut, cet article vise à développer le sujet des inhumations et à compléter de façon notoire la liste des personnalités qui y furent inhumées. Plus conséquente qu’on ne peut le penser, un examen encore plus exhaustif pourrait rallonger celle qui suit par la suite.
 
Ouvert au 10ème siècle, voire au 9ème, il fut d’abord destiné à recevoir les corps des paroissiens de l’église Saint-Germain-l’Auxerrois. Dans les faits, plus de trente paroisses et communautés l’utilisèrent. Que cela soit sur la rive droite, la rive gauche, ou l’île de la Cité, d’une façon générale, toutes les églises qui ne possédaient pas de cimetière pouvaient inhumer aux Innocents, sans oublier l’Hôtel Dieu.
Il est impossible de connaître le chiffre précis des inhumations. On ne peut qu’avancer des estimations qui avoisinent un peu plus de 2 million de personnes.
Epitaphe d’Antoine Grenier († 1521) marchand. Original musée de Cluny. ©   RMN-Grand Palais (musée de Cluny - musée national du Moyen-Âge) / Franck Raux
Nicolas Bourgeois (†1529), marchand pelletier, et de sa femme Original musée de Cluny. ©   RMN-Grand Palais (musée de Cluny - musée national du Moyen-Âge) / Jean-Gilles Berizzi
Bien d’autres métiers y étaient également bien représentés : l’alimentation, l’apothicairerie, la médecine, le bâtiment, etc.
On ne saurait oublier du personnel au service du roi ou à celui de la Ville, des membres du Parlement, du Châtelet (avocats, greffiers criminels, notaires,..). La finance, la Chambre des Comptes, la cour des Monnaies, etc., y étaient également très présentes, et même la Chancellerie avec un chancelier de la reine Mère et des chauffe-cire dont la fonction était d’apposer les sceaux du roi. Et puis, des artistes.
Epitaphe de Simon Le Tur (†1449), président au parlement et de sa femme, Marie Boucher. Au dessus, est figurée une Vierge à l’Enfant, assise, avec, à gauche, à genoux et priant, Simon et deux de ses filles présentées par saint Simon, et à droite, sa femme et ses fils et une fille. Col. Gaignières © MCP
Le cimetière en 1780
Par humilité, de bons serviteurs de l’église, comme des marguilliers et des prêtres, sollicitèrent la grâce d’y reposer, ainsi que des seigneurs qui, pour les mêmes motivations que les précédents, exprimèrent un vœu identique. C’est ainsi que Jean de France, duc de Berry, songea un temps à élire l’église des Saints-Innocents pour sa sépulture.
Les inhumations de ces personnes étaient en principe soumises à l’autorisation du chapitre de Saint-Germain-l’Auxerrois.
Le cimetière au 16ème siècle
Exemples d'ornements sur les tombes par Charles-Louis Bernier (BnF/Gallica)
Les premiers ossements déposés aux Catacombes en 1786 © MCP
Après l’incident de 1780, qui vit l’éboulement d’une fosse dans les caves d’une maison de la rue de la Lingerie les remplissant de cadavres, le projet de fermeture, déjà prévu mais non effectif, fut enfin adopté et réalisé.
La première opération de « vidage » et de transfert  d’ossements vers les Catacombes, créées pour l’occasion, eut lieu en 1786.  Mais l’importance des corps, empilés dans des fosses communes depuis plus de neuf siècles, était telle que cela ne fut pas suffisant pour en évacuer le contenu de façon exhaustive. Au fur et à mesure des travaux d’aménagement du terrain d’énormes quantités d’ossements furent encore découvertes. Pas moins de dix  nouvelles étapes de « nettoyage », s’étalant dans le temps, furent encore nécessaires (1787, 1808,1809, 1811, 1842,1844, 1846, 1850, 1860 et 1925).  Malgré cela, on ne peut exclure qu’il en reste toujours sous la chaussée de quelques rues comme celle des Innocents
Y furent inhumés, entre autres...
► ALIX LA BOURGOTTE (1466 ?)
 
Près de l’église, il existait un édicule destiné aux recluses déjà présent en 1408 puisqu’on en retrouve trace dans les comptes.
En 1442, on demanda « humblement » au chapitre de Saint-Germain-l’Auxerrois la permission d’édifier une petite maison, un reclusoir, près de l’église du cimetière « là où il y un jardin pour que Jeannette la Verrière (Voirière) puisse y habiter, y prier, et parvenir à une vie meilleure ». En fait de « petite maison », il s’agissait d’une loge minuscule avec juste une petite ouverture permettant d’écouter les offices et de recevoir la nourriture. Cette permission ayant été accordée, Jeannette s’installa dans sa vie de recluse. Elle fut remplacée par Alix la Bourgotte, la plus connue des recluses. Religieuse, après un an d’essai, elle s’était faite murée solennellement.
A sa mort, elle fut inhumée dans la chapelle Notre-Dame de l’église des Saints- Innocents du cimetière. Emerveillé par sa constance, Louis XI lui fit ériger un magnifique tombeau en marbre que soutenaient quatre lions en bronze, avec sa statue, en bronze, la représentant couchée tenant un livre ouvert. Par la suite, sa statue fut adossée à un pilier avant de trouver place, en 1787, dans l’hôpital Sainte-Catherine.
D’après son épitaphe, elle vécut récluse pendant quarante-six ans, ce qui signifierait qu’elle y aurait précédé Jeannette La Verrière et s’y serait trouvée en même temps qu’elle. Or, la chose est impossible. Comme souvent, l’erreur -soit sur sa date de décès soit sur son nombre d'années de reclusage- provient probablement de l’épitaphe qui est peut-être apocryphe.
Sources principales :
- Epitaphier du vieux Paris – Tome VI
- Les 200 cimetières du vieux Paris par Jacques Hillairet -Ed. de Minuit (1958)
- Le cardinal de Dormans, chancelier de France, « principal conseiller » de Charles V, d'après son testament et les archives du Vatican par L. Carolus Barré -Mélanges d'archéologie et d'histoire   Numéro 1  Volume 52  (1935)  pp. 314-365 (Bernard de Dormans p. 330)
- Une famille d’artistes, les Dumont (1660-1884)par G. Vattier (1890)
- http://hodiemecum.hautetfort.com/archive/2009/03/25/25-mars-saint-richard-de-paris-enfant-martyr-1180.html
- Généalogie Pomereu : http://racineshistoire.free.fr/LGN/PDF/Pomereu.pdf
- Généalogie Brulart : http://racineshistoire.free.fr/LGN/PDF/Brulart-de-Sillery.pdf
- Généalogie Maupeou : http://racineshistoire.free.fr/LGN/PDF/Maupeou.pdf
(*) commentaire(s)
En ce lieu gist sœur Aliz la Bourgotte,
A son vivant recluse très dévotte.
Rendue à Dieu femme de bonne vie
En cet hostel voulut être asservie,
Où a régné humblement [un] long temps
Et demeuré bien quarante-six ans
En servant Dieu augmentée en renom.
Le roi Loys, onziesme (sic) de ce nom,
Considérant sa très grande parfecture
A faict lever icy sa sépûlture.
Elle trespassa céans en son séjour,
Le dimanche vingt neuviesme jour,
Mois de juin, mil quatre cent soixante et six
Le doux Jésus la mette en Paradis.
Amen !
Emmurement d’une recluse
Epitaphe d'Alix la Bourgotte
► BAILLY Yolande († 1514)
 
Femme d’un procureur du Châtelet, elle ne vaut d’être citée qu’à cause de son épitaphe qui lui attribuait, au  moment de sa mort, 295 enfants issus de sa lignée :
« a trépassé l’an 1514, le 88e de son âge, le 42e de son veuvage, et a vu ou a pu voir devant son trépas 295 enfants issus d’elle ».Voilà qui laisse songeur...
 

► BOULLE Charles-Joseph
 

► BRULART (famille)
 
Grande famille de magistrats dont le plus célèbre fut probablement Nicolas Brulart de Sillery, garde des Sceaux d’Henri IV.  Les épitaphes se trouvaient contre la chapelle de Neufville.
- Jean Brulart († 1519), conseiller au parlement de Paris et  Prévôt des Marchands de Paris. Sa première femme, Jeanne Jayer († 1505).
- Pierre II Brulart († 1541),  fils aîné de Jean, conseiller du Roi au Parlement et  Président aux requêtes. Sa femme, Ambroise Regnault († 1551). Ils étaient les grands-parents du fameux Nicolas de Sillery.  
- Nicolas Brulart († 1561), quatrième fils de Jean,  et chantre de l’église Saint-Honoré.
 
► BUREAU (famille) (7 sur le plan)
 
Plusieurs membres de la famille de Jean Bureau, grand maître de l’artillerie de Charles VII, furent ensevelis sous la croix que le chapitre de Saint-Germain-l’Auxerrois lui avait autorisé à ériger en 1451 : ses parents, Simon et Hélène Bureau, bourgeois de Paris, et sa femme, Jeanne Hesselin y furent inhumés. Epitaphe sur plaque de cuivre. En regardant de très près, on devine des sculptures sur la base de la croix.
Croix des Bureau
► CHABANCEAU DE LA BARRE Pierre Ier († 1600) (8 sur le plan)
 
Organiste à Notre-Dame de Paris et à Saint-Eustache, il donna naissance à une dynastie de musiciens de talent dont le représentant le plus célèbre fut Pierre II ou III Chabanceau de la Barre (1592-1656). Comme compositeur, il fut considéré, de son vivant, comme l'égal de Titelouze (v.1563-1633). Malheureusement, aucune partition d'orgue de sa main ne nous est parvenue. Il fut inhumé près de la croix de Gastine contre laquelle était appuyée son épitaphe garnie d’un petit bénitier.
Epitaphe de Jeanne Bureau dont l’année de décès est peut-être erronée
Epitaphier du vieux Paris  © MCP
Croix de Gastine
► CHEVRIÈRES Melchior Mitte de (1586 – 1649)
Marquis de Saint-Chamond et de Montpezat, comte de Miolans et d'Anjou, premier baron de Lyonnais et de Savoie, baron de Jarcieu, il est également connu sous les noms de Melchior Mitte, Melchior Mitte de Miolans, Melchior Mitte de Mons, Monsieur de Saint-Chaumont ou bien Marquis de Saint-Chaumond. De cette identité complexe, on retiendra surtout que, militaire, il prit part de façon efficace aux sièges de Saint-Jean-d'Angély (1621), de Montpellier (1622), de la Rochelle (1628) et de Nancy comme lieutenant général du roi (1633), après l’avoir été du Lyonnais et de Provence.
Manifestement doté de talents diplomatiques, il fut missionné à diverses reprises comme ambassadeur ordinaire et extraordinaire sous Louis XIII -notamment lors de la succession de Mantoue (1627) pour s’assurer de son bon déroulement- mais également sous Louis XIV.
Esaü cédant à Jacob son droit d'aînesse pour un plat de lentilles (1630) Orléans, musée des Beaux-Arts
Saint-Paul et Saint-Barnabé refusant de se laisser adorer à Lystre © RMN-Grand Palais (musée du Louvre) / Philippe Fuzeau
Philippe de France, duc d'Orléans et frère de Louis XIV, portant une armure à fleur-de-lys
-Château de Versailles
► DORMANS Bernard de († 1381)
 
Neveu du chancelier Guillaume de Dormans, voué à l’état ecclésiastique comme ses frères, il embrassa finalement une autre carrière. En 1370, on le trouve écuyer d’honneur de Louis, duc d’Anjou (Louis Ier de Naples), chevalier au service duquel il était encore en 1377 comme son chambellan, qualifié chevalier et seigneur de Dormans. Il participa à une expédition en Prusse. Mort jeune, il avait demandé à être enterré avec « les povres au cimetière Sainct-Innocents à Paris ».
- DORMANS Colombe (1478/1479)
Veuve de Regnault de Dormans (1472), elle avait souhaité reposer dans la fosse « aux pauvres ».
- DORMANS Guillaume de (1507), fils de Regnault et de Colombe de Dormans, il fut avocat au Parlement, chancelier de Normandie, de Dauphiné puis de France.
 

► DUBREUIL Toussaint (1558/1561-1602)
 
Considéré comme l’un des promoteurs  de la seconde école de Fontainebleau, il fut surtout le peintre d’Henri IV  dont il signa des portrait, notamment  Henri IV en Hercule terrassant l'hydre de Lerne, et pour lequel il réalisa  de vastes campagnes de décors aux châteaux de :
-Fontainebleau dans le pavillon des poêles (scènes de l'histoire d'Hercule, tel Le jeune Hercule apprenant à tirer à l'arc) et la galerie des cerfs ;  
-de Saint-Germain-en-Laye : Le Cycle de la Franciade, tiré de La Franciade de Ronsard, qui se composait d soixante-dix-huit tableaux dont quelques rares toiles nous sont parvenues, comme Hyanthe et Climène à leur toilette ou Cybèle éveillant Morphée.
- la petite galerie du  Louvre : portraits des prédécesseurs d'Henri IV et plafonds ornés de sujets allégoriques.
Malheureusement, la quasi-totalité de ces décors ont disparu.
Auteur de nombreux cartons de tapisserie, il avait aussi reçu une formation d’orfèvre. Néanmoins, ce fut à ses talents reconnus de dessinateur qu’Henri III fit appel pour réaliser les compositions en bas-relief d'orfèvrerie ornant les quatre faces de la masse de l'Ordre du Saint-Esprit créé en1578 :  Le Serment d'un nouveau chevalier lors de sa réception, la Procession de l'Ordre vers l'église des Grands Augustins, La communion des chevaliers lors de la messe, et le Banquet de l'Ordre du Saint-Esprit. Sa mort prématurée interrompit brutalement sa brillante carrière.
Henri IV en Hercule terrassant l'hydre de Lerne (v. 1600) Musée du Louvre
Hyanthe et Climène à leur toiletteMusée du Louvre © Peter Willi/ The Bridgeman Art Library/ Getty
Masse de l'ordre du Saint-Esprit
-Musée du Louvre ©  R.M.N./Chuzeville
► DUMONT Edme (1720-1775)
 
Agé de six ans à la mort accidentelle de son père, le sculpteur François Dumont (1687-1726), bien que privé de l’appui et des leçons paternelles, il développa des dispositions précoces. Adopté par l’Académie royale touchée de son malheur, il entra dans l’atelier de Bouchardon de retour en France. Nommé académicien (1768), il reproduisit en marbre le Milon de Crotone de Pierre Puget pour son morceau de réception. On lui doit, entre autres, L'Expérience et La Vigilance qui ornent le fronton de la façade qui regarde la cour de l’Hôtel de la Monnaie (1770). Alors que Louis XV lui avait commandé deux figures pour la cathédrale d’Orléans, Edme Dumont, de santé délicate, mourut la même année dans son logement du Louvre qu’il tenait de son père, et qu’il laissa à son fils, le sculpteur Jacques-Edme Dumont (1761-1844).
Le Milon de Crotone par Dumont-Musée du Louvre © Marie-Lan Nguyen
L'Expérience et La Vigilance à l’Hôtel de la Monnaie © MLO
► DUPUIS Pierre (1610-1682)
Peintre, après un voyage en Italie où il rencontra Pierre Mignard, bien des années plus tard, il entra à l'Académie (1663) où il apprit la plupart de ses connaissances en art. Spécialisé dans la peinture des natures mortes, notamment des bouquets de fleurs, son style est marqué par les peintres de l’Europe du Nord et la rigueur de la religion protestante. Le rendu précis de ses tableaux, avec leur composition solides et sobres - presque monumentale - qui leur confère un certain mystère, en fit un artiste apprécié de son vivant et l'un des plus grands représentants de la nature morte en France du 17ème siècle.
Panier de raisins (vers 1650) © Musée du Louvre/A. Dequier - M. Bard
► FLAMEL Pernelle (1320-1397) (9 sur le plan)
 
Femme du célèbre mystérieux érudit Nicolas Flamel, elle fut inhumée dans le petit charnier, dit aussi de la chapelle de la Vierge, où son mari fit élever une arcade sculptée avec son portrait, avec des inscriptions et des symboles difficiles à interpréter, et ses initiales. En 1407, il fit élever pour la défunte une seconde arcade, toujours avec des figures symboliques, et un mausolée.  
L’arcade de 1407 présentée dans Le Livre des figures hiéroglyphiques (1612) d’ Arnauld de La Chevalerie
► HUILLIOT Pierre Nicolas (1674-1751)
 
Formé par son père Claude Nicolas, peintre de fleurs et de fruits, lui-même se spécialisa dans les natures mortes tout à fait caractéristiques dans l’époque baroque, notamment avec ses grands bouquets de fleurs.
Fleurs et deux paons -Château de Fontainebleau © RMN-Grand Palais Gérard Blot
Nature morte à la mappemonde et aux instruments de musique vers 1745 -Musées du Louvre et Versailles © Gérard Blot
► LA FONTAINE Jean de
 

► LE HONGRE Pierre-Etienne († 1682)
 
Fils du célèbre sculpteur Etienne Le Hongre, il embrassa la même carrière que son père sans pour autant atteindre la même renommée au point que je n’ai pu trouver une seule illustration d’une de ses œuvres, avec la certitude de son auteur, tant celles de son géniteur sont présentes sur Internet.
 

► MAILLY-NESLE Louise Julie de
► MASSE Samuel (1672-1753)
 
Peintre à la vie très mal renseignée, on n’en connait donc que peu de choses. Est-ce parce qu’il ne méritait pas qu’on s’intéressât à lui que les biographes le négligèrent ? Pourtant, avec son morceau de réception, Vénus demandant des armes à Vulcain pour Enée, on sait au moins qu’il fut reçu à l’Académie de peinture et de sculpture, en 1705, à une époque où celle-ci se montrait difficile sur le choix de ses membres. Masse n’était donc pas un artiste médiocre. On a la trace d’exposition de ses œuvres aux Salons de 1736, 1738 et 1750.
Vénus demandant des armes à Vulcain pour Enée - Paris, Ecole nationale supérieure Beaux-arts.  
Loth et ses filles -Varsovie, Musée Kolekcji Jana Pawła II (Jean Paul II)
► MAUPEOU Gilles II de (1596 -1632)
 
Appartenant à l’illustre famille de magistrats des Maupeou, dont est notamment issu René Nicolas de Maupeou, garde des Sceaux sous louis XV, titré seigneur d’Ableiges, et de La Villeneuve-Saint-Martin, il fut avocat puis conseiller au parlement de Paris, maître des requêtes , conseiller d’Etat et Intendant de justice & police de l'Armée de Bresse.
Reposaient près de lui : sa mère, Marie Morelly († 1631), plusieurs membres de la famille de celle-ci, et sa femme, Anne de Creil († 1641).
Commissaire des guerres, il se trouva en cette qualité aux deux campagnes de Flandre. Puis, il se livra à l’étude de l’histoire et travailla avec une si grande ardeur qu’il en tomba malade. Le cardinal de Richelieu s’intéressa à ce travailleur encore obscur et lui fit tenir une bourse.
Après avoir publié le premier volume de son Histoire de France (1643), il entra à l’Académie française (1648). Durant la Fronde, cet ennemi de toute étiquette, écrivit des pamphlets contre Mazarin : les fameuses  mazarinades, parues sous le pseudonyme de Saudricourt, lui sont attribuées. Il fut néanmoins nommé historiographe du roi.
Mais Colbert, n’appréciant guère la liberté de ton avec lequel il parlait des finances, des impôts et des traitants dans son Abrégé chronologique, lui supprima sa pension.  Il eut beau supplier et promettre toutes les modifications de son texte, Colbert ne céda pas.  
► MEZERAY François Eudes de (1610 - 1683)
Chapelle des Neufville-Villeroy d’après les Statistiques monumentales d’Alexandre Lenoir.
► ORGEMONT (famille d’) (6 sur le plan)
 
La plus grande des trois chapelles familiales situées dans le parterre se présentait comme un bâtiment considérable. Néanmoins, on s'interroge sur le fait qu’elle ait reçu, ou pas, des sépultures. En effet, en recevant plusieurs de leurs tombes, l’église Sainte-Catherine-du-Val-des-Écoliers semble avoir été un lieu privilégié d’inhumation familiale, à commencer par le plus « connu » d’entre eux, Pierre II D’Orgemont.  
 
► POMEREU ou POMMEREU(X) (famille de) (4 sur le plan)
 
Chapelle fondée sur le parterre par Jean II de Pomereu († 1549) « en son vivant conseiller du Roy nostre Sire et Maistre ordinaire en sa Chambre des Comptes, Sieur de Chambercy, de Saint Pijat et Advoué de Chagrise […]».
Avec le fondateur reposaient :
- Sa femme, Catherine Poncher († 1545), nièce l’évêque Etienne Poncher, archevêque de Sens et  garde des Sceaux sous Louis XII.
- Son arrière-arrière-petit-fils, Jacques de Pomereu (1639) qui, chevalier, seigneur de La Bretèche, Saint-Nom et Valmartin, fut secrétaire du Roi et Grand Audiencier de France et maître d’hôtel du roi Henri IV.  
- Son arrière-arrière-arrière-petit-fils, fils de Jacques, François de Pomereu (1661) qui, chevalier, seigneur de la Bretèche, Saint-Nom et Valmartin, fut  conseiller au parlement de Paris, Commissaire aux requêtes du Palais, maître des requêtes de l’Hôtel du Roi, Président au Grand Conseil et en la Chambre de Justice de l’Arsenal, Intendant en Picardie et en Normandie, Conseiller d’Etat et  maître des requêtes.
Chapelle des Pomereu d’après les Statistiques monumentales d’Alexandre Lenoir .
Enfin un descendant direct, Auguste-Robert de Pomereu († 1702) qui, chevalier, seigneur de La Bretèche, Saint-Nom et Valmartin, baron des Riceys (Bourgogne), fut membre du Grand-Conseil, maître des requêtes Intendant du Bourbonnais, Président du Grand-Conseil, Intendant en Auvergne, à Bourges et Moulins, conseiller d’Etat, Prévôt des Marchands de Paris, Premier Intendant en Bretagne, Président en la Chambre Royale de l’Arsenal, conseiller au Conseil Royal des Finances et premier Commissaire du Roi aux Assemblées du Clergé.
- Et sa femme, Agnès d’Aubin Laisné († 1727).
► POTIER DE NOVION (famille)
 
Seule famille connue pour avoir sa sépulture dans l’église des Saint-Innocents, elle abritait , entre autres, les dépouilles de
- Claude Potier (1638-1722), colonel du régiment de Bretagne et  brigadier des armées du roi.
-Nicolas Potier de Novion († 1720) Seigneur de Courances, reçu conseiller au parlement de Paris le 22 may 1715
en la quatrième Chambre des Enquestes.
 

► RICHARD DE PONTOISE ou DE PARIS saint (1179/1180)
 
Cette histoire veut qu’aux alentours de Pâques, un garçon nommé Richard, de fort bonne famille et âgé de douze  ans aurait été attiré par des Juifs dans une cave où, à un rabbin l’interrogeant sur sa croyance, il fit part de sa profonde foi chrétienne. Après avoir été  malmené et battu par les personnes présentes, il fut crucifié.  On lui érigea un tombeau dans un  cimetière appelé les  Petits-Champs où de nombreux miracles eurent lieu sur la sa tombe ce qui amena  les chrétiens à transférer le jeune martyr en l’église des Saints-Innocents. Il y demeura jusqu’à ce que les Anglais ne l’enlèvent pour l’honorer chez eux, ne laissant que son chef qui se voyait encore au 17ème siècle enchâssé dans un riche reliquaire.
Cette histoire s’inscrit dans la séculaire et haineuse propagande antisémite des prétendument  enfants martyrisés, et divers. Celle-ci  fut composée par Robert Gaguin (1433/1434 –1501), général de l’ordre de la Très-Sainte-Trinité, par ailleurs grand intellectuel connu comme humaniste…
Quoiqu’il en soit, dans le cimetière des Innocents, près de la croix des Guimiers -ou dans l’église ?  Il y a un moment où les contradictions ou le manque de précision épuisent…- on pouvait voir une grande tombe levée,  avec l’inscription suivante :
«  Icy est le tombeau de Monsieur Saint Richard, restably par Messieurs les vénérables doyen, chanoines et chapitre de Saint Germain de l’Auxerrois à Paris en l’année 1633, comme il se voit à présent escrit ».
 


► SPIFAME Gaillard († 1534)
 
Général des finances, prévôt des marchands de 1528 à 1530, il fut embastillé pour concussions. Il se tua en tombant d’un
« ays pourri et corrompu ». Son corps fut jeté dans une fosse commune avec interdiction aux siens d’assister à son enterrement. Par ailleurs, ses biens lui furent confisqués.
Quelques recherches m’ont amenée à trouver une autre version indiquant  que : « Accusé d'exactions, il est finalement condamné à restituer 34 000 livres au roi, le 5 VII 1532. Poursuivi pour dettes envers François Ier, il se réfugie en Italie, où il meurt de dépit à Naples, ou se suicide. Peu après sa mort, ses biens sont saisis ». Malgré mon embarras, je maintiens les deux possibilités, sachant que la première version, émanant des 200 cimetières du vieux Paris de Jacques Hillairet, peut aussi être une erreur directe ou provenant d’une source consultée par l’auteur.  
 

► VOUET Aubin (1595-1641)
 
Frère cadet  de Simon Vouet qu’il rejoignit à Rome, il s’y émerveilla devant les œuvres du Caravage qui influencèrent son travail. Nommé peintre ordinaire de Louis XIII (1621) dès son retour à Paris, il entama une carrière officielle  qui lui valut de nombreuses commandes. Se tournant vers de vastes compositions, avec la mythologie et la religion comme thèmes principaux, il reprit le style  de Simon aussi bien dans le choix des coloris que dans la composition proprement dite : Le Centurion Corneille aux pieds de Saint Pierre (1639) qu'il réalisa à l'occasion du May pour la cathédrale Notre-Dame de Paris.  
 
Sollicité vers 1630 pour la décoration de la nef de la chapelle des Pénitents noirs à Toulouse, il y exécuta deux immenses toiles sur la Révélation et l'adoration de la Croix :  Le Serpent d'airain et L'Invention de la vraie Croix , probablement terminées par l’un de ses élèves, Jean Senelle.  
Il travailla également dans la chapelle du Château-Vieux à Saint-Germain-en-Laye (1634). On suppose qu’il aurait été très actif dans l’atelier de Simon et qu’il participa  à la réalisation de toiles de ce dernier.
Malgré un indéniable talent, sa carrière et sa notoriété  furent très loin d’égaler celle de son frère aîné.
Le Centurion Corneille aux pieds de Saint Pierre © NDP
La mort de Saphire et Ananias
–Rouen, musée des Beaux Arts © FFF72
Le Serpent d’Airain- Toulouse, musée des Augustins © STC-Mairie de Toulouse
19 juillet 2016
En 1675, l’Académie, ayant besoin d’un « homme laborieux et de bonne volonté » pour la rédaction du Dictionnaire, auquel il collabora, lui conféra l’emploi de Secrétaire perpétuel.
On lui doit d’avoir eu l’idée du premier journal littéraire et scientifique, idée qui fut reprise par les fondateurs du Journal des Savants de Sallo et l’abbé Gallois en 1665. Son frère, Jean Eudes, fut béatifié en 1909, et canonisé  en 1925
 

► NEUFVILLE-VILLEROY de  (famille) (5 sur le plan)
 
On ignore la date de fondation  de cette chapelle portant le nom d’une illustre famille qui donna de nombreuses personnalités dont deux maréchaux de France.
-Jean Legendre , seigneur de Villeroy, et d’autres terres, qui fut Trésorier des Guerres (1512). Sa femme, Françoise de Dampont († 1524).D’autres épitaphes indiquaient la présence de femmes liées à la famille par mariage.
De façon récurrente, on le voit cité « marquis de Saint-Chamont, ministre d’Etat » sous Louis XIII. En réalité, ce titre honorifique, donné aux personnes siégeant au conseil, ne leur conférait pas toujours de droit et n’imposait aucune obligation. Pion éphémère du jeu d’un Richelieu en fin de vie, il ne fut jamais un tenant d’importance de ce titre.
 
► CORNEILLE Michel, dit l’Ancien ou père (v.1601 – 1664)
 
Peintre, graveur, et aquafortiste, surnommé l’Ancien pour le distinguer de son fils, Michel le Jeune, il suivit l’enseignement du tyrannique et célèbre Simon Vouet.  Sa première peinture connue est une toile  intitulée Esaü cédant son droit d'aînesse à Jacob (1630).  Consacrant son œuvre à la peinture d'histoire, il   fut l'un des douze membres originels de l'Académie royale de peinture et de sculpture lors de sa création en 1648. Il en devint le recteur  en 1656.
Excellent coloriste, se rapprochant en cela davantage de la peinture vénitienne que celle de tradition française, il fut chargé de la décoration de plusieurs églises parisiennes dont la cathédrale Notre-Dame qui s’orna d’une de ses pièces regardée comme maîtresse, Saint-Paul et Saint-Barnabé refusant de se laisser adorer à Lystre. Ses gravures et eaux-fortes rappelaient les œuvres de peintre italiens tels  sa Vierge allaitant l'Enfant Jésus inspirée de Lodovico Carracci (Carrache), ou encore son Meurtre des Innocents proche de la peinture de Raphaël. On lui doit aussi quelques portraits dont celui de Philippe de France, duc d'Orléans et frère de Louis XIV, portant une armure à fleur-de-lys. Par son mariage, il était devenu  le gendre du sculpteur Jacques Sarrazin.
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