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CRYPTE IMPÉRIALE (KAISERGRUFT) dans L’EGLISE DES CAPUCINS à Vienne (Autriche)
LA CRYPTE  CHAPELLE (7)
1. Eglise des Capucins et la crypte impériale
2. Eglise des Augustins
3. Cathédrale Saint-Etienne
La nécropole des Habsbourg : le " Saint-Denis " viennois
La crypte impériale divisée en dix cryptes
La crypte impériale
 
Comme déjà précisé, l'ensemble de la crypte impériale se divise en dix cryptes dont sept portent le nom d'empereurs et d'une impératrice. La "Toscane"  doit son nom à la lignée secondaire des Habsbourg-Toscane qui régnèrent sur le grand-duché de Toscane.
 
Les dix cryptes:
1. Crypte des fondateurs (Gründer-Gruft) (empereur Matthias et impératrice Anne)
2. Crypte Léopold (Leopolds-Gruft)
3. Crypte Charles (Karls-Gruft)
4. Crypte Marie-Thérèse (Maria-Theresia-Gruft)
5. Crypte François (Franzens-Gruft)
6. Crypte Toscane (Toscana-Gruft)
7. Crypte Chapelle (Kapelle-Gruft)
8. Crypte Ferdinand (Ferdinands-Gruft)
9. Crypte nouvelle (Neue-Gruft)
10. Crypte François-Joseph (Franz Josefs Gruft)
LA CRYPTE DES FONDATEURS (1)
Une grille sépare les fondateurs de la crypte Léopold.
LA CRYPTE LÉOPOLD (2)
Outre ce colombarium, la crypte contient seize cercueils et deux cardidaphes
 
Rangée du haut et de droite à gauche
Située sous la nef principale de l’église des Capucins, elle fut commandée par l'empereur Ferdinand III. Agrandie sous le règne de son fils et successeur Léopold Ier qui, en 1701, se contenta de l’agrandir mais à qui il donna son nom bien qu’il n’y repose pas.
Elle comprend douze niches creusées dans un mur formant le « columbarium » où sont disposés les cercueils d’enfants morts en bas-âge. Leurs cercueils furent extraits du caveau de Léopold dans lequel ils avaient été primitivement inhumés. Après avoir été changés et/ou réparés, ils ont pris place dans les niches sans qu’aucun nom de permette d’identifier qui repose où.
 
Y reposent:
Quatre enfants de l’empereur Ferdinand III : Maximilien-Thomas (1638 – 1639) ; Philippe-Auguste-  (1637 – 1639 ; Thérèse-Marie (1652 – 1653) ; Ferdinand Joseph (1657 – 1658) et un de ses petits-fils.
 
Sept enfants de Léopold Ier : Ferdinand- Wenzel (1667 – 1668) ; Jean-Léopold († 1670) ; Marie-Anne († 1672) ; Anne-Marie- Sophie († 1674) ; Marie Josèphe (1675-1676) ; Christine († 1679) et Marie-Margaret (1690-1691).
Archiduchesse Marie Josèphe (1687- 1703)
Fille de Léopold Ier
Archiduchesse Marie Anne Josèphe (1654 – 4 avril 1689)
Fille de Ferdinand III
Reine Eléonore Marie (1653 – 17 décembre 1697)
Fille de Ferdinand III et épouse du roi Michel de Pologne
Impératrice Eléonore Madeleine de Mantoue Nevers
et Gonzague  (1630 – 6 décembre 1686)
Troisième femme de Ferdinand III
Impératrice Marguerite Thérèse (1651 – 12 mars 1673)
Première épouse de Léopold Ier
Impératrice Marie Léopoldine (1632 – 7 août 1649)
Seconde épouse de l'empereur allemand Ferdinand III
Impératrice Marie-Anne, infante d’Espagne ( 1606 – 1646)
Première épouse de l'empereur allemand Ferdinand III
Archiduchesse Marie Amélie (1724 – 19 avril 1730)
Cercueil de gauche
Rangée du bas et de droite à gauche
Archiduchesse Marie-Thérèse (1684 – 1696)
Archiduc Léopold Joseph (1682 – 1684)
Empereur Ferdinand III (1608 – 2 avril 1657)
Marie Antonoinette (1669 – 24 décembre 1692)
Ferdinand IV du Saint-Empire (1633-1654)
Fils de l'empereur Ferdinand II
Archiduc Léopold Jean (13 avril 1716 – 4 novembre 1716)
Premier fils de l'empereur Charles VI
Archiduchesse Marie-Madeleine (1689 – 1er mai 1743)
Impératrice Eléonore Madeleine von Pfalz-Neuburg  (1655 – 19 janvier 1720)
Troisième épouse de Léopod Ier
 Reine Maria Anna de Portugal (1683 -14 août 1754)
Fille de l'empereur Léopold Ier, elle épousa le roi de Portugal Jean V. Inhumée chez les carmélites de Lisbonne il s'agit de son cardidaphe placé au milieu et devant des niches  du colombarium
LA CRYPTE CHARLES  (3)
Située sous le chœur des moines de l’église des Capucins, elle fut construite par Lukas von Hildebrandt sous les empereurs Joseph Ier et Charles VI en prolongement de la crypte Léopold. On y trouve les somptueux sarcophages baroques des empereurs Léopold Ier et Joseph Ier ainsi que ceux,  impressionnants, en étain fabriqués par F.B. Moll renommé pour son art de la ciselure de ce matériau. Ces sarchophages étaient destinés à l'empereur Charles VI et à l'impératrice Elisabeth Christine, grands-parents de notre reine Marie-Antoinette
 Léopold Joseph (1700-1701) (33)
 Impératrice Amélie Wilhelmine (1673 – 1742) (34)
Epouse de l'empereur Joseph Ier
 Empereur Joseph Ier (1678 –  1711) (35)
 Impératrice Elisabeth Christine (1691 – 1750) (36)
Epouse de l'empereur Charles VI
Somptueux ouvrage en étain signé F.B. Moll
Empereur Léopold Ier (1640 – 1705) (37)
Archiduchesse Marie-Élisabeth (1680- 1741) (38)
Fille de l'empereur Léopold Ier
Archiduchesse Marie Anne (1718 – 16 décembre 1744) (39)
Fille de l'empereur Charles VI, elle épousa Charles de Lorraine (1712-1780)
Empereur Charles VI (1685 – 20 octobre 1740) (40)
Comtesse Catherine  von Fuchs-Mollard (1681- 27 avril 1754) (41)
Dame d’honneur de Marie-Thérèse et éducatrice des enfants de l’empereur Charles VI, elle est la seule personnalité n'appartenant pas à la famille impériale à être inhumée dans la nécropole.
Charles-Joseph (1745 – 18 janvier 1761) (44)
Fils de Marie-Thérèse
Empereur Joseph II (1741 – 20 février 1790) (42)
Caroline (1748-1748) (43)
Fille de Marie-Thérèse
Jeanne-Gabrielle (1750 – 23 décembre 1762) (45)
Marie-Josèphe (1751 – 15 octobre 1767) (46)
Filles de Marie-Thérèse
Une fille de l’archiduchesse Marie-Anne (1744-1744) (47)
Marie-Elisabeth (1737 – 7 juin 1740) (48)
Premier enfant de l’impératrice Marie-Thérèse
Impératrice Marie-Josèphe  (1739- 28 mai 1767) (49)
Seconde épouse de l'empereur Joseph II
Marie-Isabelle de Parme (1741-1763) et Christine ((1763-1763)  (50) et  (51)
Première épouse de l'empereur Joseph II et leur fille Christine qui repose dans un tout petit sarcophage aux pieds de sa mère.
Impératrice Marie-Thérèse (1762- 24 janvier 1770) (55)
Empereur François Ier (1708-1765) (56)
Marie-Thérèse (1762 -1770) (52)
Fille de Joseph II
Marie-Caroline (1740 -  1741) (53)
Fille de Marie-Thérèse
Christine (1767-1767) (54)
Fille de Marie-Christine et du comte Albert von Sachsen-Teschen
LA CRYPTE FRANÇOIS  (5)
En 1824, n’ayant plus de place pour sa sépulture, l’empereur François II d'Allemagne, ou François Ier d'Autriche, fit réaliser une nouvelle extension de la crypte des Capucins. Il repose au centre de la crypte entouré de ses quatre épouses.
Le duc de Reichstadt y reposa aussi jusqu’au 15 décembre 1940, date à laquelle Adolf Hitler le fit transférer aux Invalides de Paris près de son père, Napoléon Ier.
Empereur François II d'Allemagne ou François Ier d'Autriche (1768 – 1835) (57)
Marie-Louise Béatrice de Habsbourg-Lorraine-Este  (1787 – 7 avril  1816) (58)
Elisabeth Wilhelmine von Württemberg-Mömpelgard (1767 – 18 février 1790) (59)
Première épouse de l'empereur François II  d'Allemagne ou François Ier d'Autriche
 Marie-Thérèse de Bourbon- Naples (1772 – 3 avril 1807) (60)
Caroline-Auguste de Bavière (1792 – 1873) (61)
LA CRYPTE TOSCANE  (6)
La crypte « Toscane » fut construite sur ordre de l'empereur Ferdinand Ier en même temps que celle qui porte son nom. Elle date de 1842 et doit son nom à la lignée secondaire des Habsbourg-Toscane qui régnèrent sur le grand-duché de Toscane. Après avoir longtemps ressemblé à un simple dépôt de cercueils secondaires, elle abrite aujourd’hui quatorze cercueils d’une grande simplicité en cuivre ou en fonte jaune où repose un roi, un empereur et leurs épouses.
De modestes cercueils alignés dans un simple ordonnancement.
Louis-Joseph d'Autriche (1784 – 21 décembre 1864) (104)
Fils de Léopold II
Ferdinand-Charles d'Este (1781 – 5 novembre 1850) (102)
 Antoine Victor de Habsbourg (1779 – 2 avril 1835) (103)
Ferdinand-Charles d'Este (1754 – 24 décembre 1806) (105)
Marie-Béatrice d’Este  (1750 – 14 novembre 1829) (106)
Epouse de Ferdinand-Charles d'Este
Marie-Caroline de Habsbourg (1752 – 8 septembre 1814) (107)
Ferdinand IV de Toscane (1835 – 17 janvier 1908) (108)
Léopold II de Toscane (1797 – 29 janvier 1870) (109)
 
Albert de Saxe-Teschen (1738 – 10 février 1822) (111)
 Epoux de Marie-Christine
Marie-Christine de Habsbourg (1742 – 24 juin 1798) (112)
Empereur Léopold II (1747 – 1er mars 1792) (113)
Impératrice Marie-Louise (1745 – 15 mai 1792) (114)
LA CRYPTE NOUVELLE (9)
LA CRYPTE FERDINAND (8)
Empereur Ferdinand Ier  (1793 – 29 juin 1875) (62)
Impératrice Marie-Anne (1803 – 4 mai 1884) (63)
MUR PILIER A
Alexandre Léopold (1772-1795)
Marie-Amélie (1780-1798)
Louise-Elisabeth (1790-1791)
Marie-Eléonore (1864-1864)
François-Joseph (1855-1855)
Joseph-François (1790-1807)
Léopold (1823 - 24 mai 1898)
Jean Nepomuk Charles (1805-1809)
Robert-Ferdinand (1885-1895)
Archiduchesse Marie-Antoinette (1858- 13 avril 1883)
Marie-Anne (1835-1840)
Marie-Caroline (1821-1844)
Ferdinand Salvador (1880-1889)
Sophie-Frédérique (1855-1857)
Caroline-Ferdinande (1793-1802)
Nathalie (1884-1898)
Stéphanie (1886-1890)
Marie-Anne (1804-1858)
Archiduchesse Marie-Caroline (1825 - 17 juillet 1915)
Grande duchesse Marie-Louise (1773-1802) avec son fils
Grande duchesse Marie-Antoinette (1814 – 17 novembre 1898)
Archiduchesse Marie-Anne (1795 – 3 janvier 1865)
Caroline-Louise (1795-1799)
Construite par l’architecte Johan Höhne sur ordre de l’empereur Ferdinand Ier, la crypte fut achevée en 1842. Elle donne l’impression d’un style biedermeier finissant. Elle accueille les sarcophages de Ferdinand Ier et de son épouse Marie-Anne de Sardaigne. Trente-cinq autres personnes sont inhumées dans les quatre « murs piliers » dont les noms sont gravés dans des plaques de marbre fixées sur les « murs piliers »  A,  B, C et D correspondant. Pour la majorité, il s'agit d'enfants morts en bas-âge ou jeunes adultes.
MUR PILIER C
MUR PILIER D
Albrecht Salvador (1871-1896)
Archiduchesse Marie-Immaculée (1844 – 18 février 1899)
Archiduc Léopold-Alphonse (1897 – 14 mars 1958)
Marie-Antoinette de Habsbourg-Toscane (1874-1891)
Archiduc Ernst (1824 – 4 avril 1899)
Archiduchesse Adelgonde de Bavière (1823 – 28 octobre 1914)
Caroline-Léopodine (1794-1795)
Amélie-Thérèse (1807-1807)
Henriette-Marie (1884-1886)
Archiduc Louis Salvador (1847 – 12 octobre 1915)
Infante Marie-Thérèse de Portugal (1855 – 12 février 1944)
Trosième épouse de l'archiduc Charles-Louis (1833-1896)
Archiduc Joseph-Ferdinand (1872 – 28 août 1942)
LA CRYPTE MARIE-THÉRÈSE  (4)
La chapelle héberge un buste mémorial de l’empereur Charles Ier, dernier monarque hongrois, décédé en 1922 à Madère et inhumé à Funchal. En revanche, son épouse, l’impératrice Zita y a sa sépulture. Depuis ma visite, en 2004, la crypte a été aménagée pour accueillir Charles Louis de Habsbourg-Lorraine et au moins une autre sépulture.
Elle jouxte la crypte « François-Joseph ». D’une grande froideur et impersonnelle, elle fut à l’origine aménagée par l’empereur François-Joseph Ier pour y recevoir sa dépouille, celle de sa femme, Sissi,  et de son fils, Rodolphe.
Impératrice Zita de Bourbon-Parme (1892 – 14 mars 1989) (147)
MUR PILIER B
Charles-Louis de Habsbourg-Lorraine (1918-2007) (147)
Fils de l'empereur Charles Ier et de l'impératrice Zita
Photo Royalty travel guide
Photo de Karl Schwanzer (1962)
Léopold-Guillaume de Habsbourg (1614 – 20 novembre 1662) (115)
► Charles-Albert (1847-1848) (131)
► Sophie de Bavière (1805 – 28 mai 1872) (137)
LA CRYPTE FRANÇOIS-JOSEPH  (10)
Empereur François-Joseph Ier (1830 – 21 novembre 1916) (142)
 
Impératrice Elisabeth en Bavière, dite Sissi (1837 – 10 septembre 1898) (143)
 
Prince héritier Rodolphe (1858 – 30 janvier 1889) (144)
(*) commentaire(s)
La façade actuelle date de 1935
Marie-Josèphe (1867 – 28 mai 1944) (141)
Epouse d'Otto et mère de l'empereur Charles Ier
Archiduc Charles-Louis de Habsbourg  (1833 – 19 mai 1896) (138)
Otto de habsbourg-Lorraine (1865 – 1er novembre 1906) (140)
Troisième épouse de l'empereur François Ier, elle fut l'âme de la résistance anti-française à la cour de Vienne et malgré le mariage de Marie-Louise avec Napoléon Ier usa de son influence sur son époux afin d'empêcher une collaboration trop active entre l'Autriche et la France. Elle mourut de tuberculose après avoir assisté à la chute de l'empire Français. Elle se montra une belle-mère attentive pour les enfants de Marie-Thérèse de Naples.
Seconde épouse de l'empereur François II  d'Allemagne ou François Ier d'Autriche A l'instar de sa mère et de sa grand-mère, l’impératrice Marie-Thérèse, dont elle portait le prénom, elle s'intéressait à la politique et eut une certaine influence sur son mari qu'elle inclina à la guerre contre la France révolutionnaire et impériale.
Souveraine d'un pays souvent attaqué et toujours vaincu par la France révolutionnaire puis impériale, elle se verra contrainte de fuir sa capitale et de se réfugier en Hongrie avec ses enfants face à l'avancée des troupes ennemies.
En dix-sept ans, elle donna le jour à douze enfants envers lesquels elle se montra une mère froide et distante ne leur accordant  ni affection ni soutien.
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Quatrième épouse de l'empereur François II  d'Allemagne ou François Ier d'Autriche
Son premier mariage, arrangé par Napoléon Ier, ayant été dissous, elle épousa l'empereur de vingt-quatre ans son aîné. Active dans le travail social et fondant plusieurs hôpitaux et résidences pour les pauvres, elle devint populaire en Autriche,. L'Impératrice Caroline a été décrite comme élégante, sympathique, pieuse et intelligente, sans être belle.
Rainier d'Autriche (1827 – 27 janvier 1913) (110)
 
Fils du duc François IV, duc de Modène et de Reggio (1846-1859), fut chassé de Modène par la révolution de mars 1848, il restaura son autorité en 1849 avec le soutien des Autrichiens. Mais , en 1859, suite à une insurrection qui éclata à Massa Ducale puis à Carrare et après les batailles de Magenta et de Melegnano, il se réfugia à Mantoue. Dernier membre de la maison d'Autriche-d'Este, il s'éteignit à Vienne
Archiduc d'Autriche, il combattit à Ulm en 1805, échappa à la capitulation de Mack et partit défendre la Bohême contre les Bavarois. En 1809, il tenta d'envahir le grand-duché de Varsovie mais Poniatowski le refoula en Hongrie. Commandant de la région militaire de Hongrie (1816), puis gouverneur général de Galicie (1830), Ferdinand démissionna en 1846.
Archiduc et fils de Léopold II.
Après la mort de Maximilien Jospeph de Maximilien François d'Autriche, l'archiduc Antoine est élu archevêque de Cologne et prince-évêque de Münster, mais à cause de l'occupation française, il n' peut prendre contrôle de Westphalie et de Münster que partiellement et pour une courte période et lors du recès d'Empire en 1802, ses territoires restants son sécularisés. L'archiduc Antoine devient grand maître de l'ordre Teutonique à partir de 1804. En 1816-1818 il est aussi vice-roi du royaume lombard-vénitien. Il ne se marie jamais.
Fils de l'impératrice Marie-Thérèse, duc de Modène et capitaine général de la Lombardie.
Fille de l'impératrice Marie-Thérèse et épouse de Ferdinand IV roi des Deux-Siciles sous le nom de Ferdinand Ier.
Le destin tragique de sa soeur Marie-Antoinette en fit une adversaire acharnée de la Révolution française.Poursuivant la politique de sa mère, elle chercha à renforcer les liens tissés par cette dernière entre les Maison de Habsbourg-Lorraine et de Bourbon en mariant fort avantageusement ses enfants, accaparant les trônes d'Europe
Les victoires de la France l'obligèrent à trouver refuge en Sicile. En 1804, Napoléon Ier la contraignit  à se séparer de son favori et occupa le nord du royaume.  Une fois de plus, elle se réfugie en Sicile. En 1806, son mari fut déchu du royaume de Naples par Napoléon.Privée de son influence, elle s'exile en son Autriche natale où elle décède en septembre 1814.
Ephémère et dernier grand duc souverain de Toscane, il succéda à son père, Léopold II de Toscane,  en 1859 dans une Italie où, soutenue par la France de Napoléon III, la Maison de Savoie affrontait victorieusement l'Empereur François-Joseph Ier d'Autriche, chef de la Maison de Habsbourg-Lorraine, qu'il ne pouvait que soutenir.
Déchu de son trône l'année suivante, lors du rattachement de la Toscane au nouveau royaume d'Italie il s'exila à Vienne tandis que Victor-Emmanuel II de Savoie s'installait à Florence qu'il consacrait capitale de l'Italie avant de pouvoir prendre Rome à l'occasion de la chute de Napoléon III protecteur de la Ville Sainte.
Ferdinand était  des rares amis intimes de l'empereur François-Joseph Ier.
Statue de la Madone  dédiée par des femmes hongroises à la mémoire de l’impératrice Sissi (146)
Buste en la mémoire de l’empereur Charles Ier (1887 – 1er avril 1922) (145)
Dernier monarque hongrois, il décéda à Madère et fut  inhumé à Funchal
Succédant à son père, le grand duc Ferdinand III, il se montra  libéral mais, soumis à la tutelle de Metternich, le ministre autrichien, les révolutions de 1847-1848, dans le cadre du Risorgimento l’amènent à octroyer une constitution le 15 février 1848. Néanmoins, ceci ne satisfait pas les forces radicales de la population qui voulurent éliminer complètement le pouvoir autrichien. Léopold II dut quitter le pays en février 1849 et un gouvernement provisoire fut mis en place.
Celui-ci fut destitué en avril par une contre-révolution et le Grand Duc peut rentrer mais doit mener une politique conservatrice.
En avril 1859, la volonté populaire le contraignit à s’allier au royaume de Piémont-Sardaigne dans la guerre contre l’Autriche. S'étant engagé à rester neutre dans ce conflit, il quitta la Toscane le 27 avril et abdiqua le 21 juillet en faveur de son fils Ferdinand IV, né de son deuxième mariage.
Veuve en 1922 de  l'empereur d'Autriche Charles Ier aussi roi de Hongrie, Zita déménagea en Espagne où elle vécut durant six ans avec ses enfants.En 1929, plusieurs des enfants approchant l’âge d'entrer à l’université et la famille s'installa à Steenokkerzeel, près de Bruxelles. Zita continua son lobbying politique en faveur des Habsbourg, allant même jusqu’à esquisser des contacts avec l’Italie de Mussolini. Entrevoyant la possibilité d’une restauration sous les chanceliers autrichiens Engelbert Dollfuss et Kurt Schuschnigg, le prince héritier Otto se rendit plusieurs fois en Autriche. Les espoirs prirent fin brutalement avec l’annexion de l’Autriche par l’Allemagne nazie en 1938. Les Habsbourg tentèrent de prendre les rênes de la résistance aux Nazis en Autriche, mais échouèrent à cause de l’opposition entre monarchistes et socialistes.
Archiduchesse et fille préférée de l'impératrice Marie-Thérèse, ses frères et soeurs jalousèrent cette préférence affichée et particulièrement Marie-Antoinette qui ne la pardonna jamais.  Avec habileté, Marie-Christine gérait  ses relations avec ses parents.  La mort inopinée de son père, l'empereur François Ier, ayant plongé l'impératrice Marie-Thérèse dans une dépression profonde, Marie-Christine profita de cette faiblesse momentanée pour arracher à sa mère l'autorisation de se marier par amour plutôt que par raison d'État. Amoureuse  du prince Albert de Saxe, ses parents avaient rejeté cette union peu prestigieuse.  Obtenant gain de cause, le couple fut très heureux.  
Empereur Maximilien du Mexique (1832 – 19 juin 1867) (126)
Impératrice Marie-Louise (1791 – 17 décembre 1847) (127)
Impératrice des Français par son mariage avec Napoléon Ier
Maximilien-François d'Autriche (1756 – 26 juillet 1801) (118)
 
 
De gauche à droite: 115, 116 et 117
Leur seule déception fut de n'avoir qu'une fille qui mourut le lendemain de sa naissance (1767) , la princesse Marie-Thérèse de Saxe-Teschen. Marie-Christine ne pouvant plus avoir d'autres enfants, le couple adopta un neveu de l'archiduchesse, l'archiduc Charles-Louis.
Le couple eut à lutter contre la révolte de leurs états causée par les maladroites réformes de l'empereur Joseph II, frère de Marie-Christine : la Révolution brabançonne.
En 1793, chassés par les armées de la Révolution française, Marie-Christine et Albert se retirèrent dans la capitale Autrichienne.
Morte du typhus,  Marie-Christine fut inhumée dans la crypte impériale.  Mais en plus, son mari lui fit élever un magnifique  monument  par Canova, avec une simple inscription : « Uxori optimae. Albertus » (« À la meilleure des épouses. Albert »). dans l'église des Augustins.
Sarcophages de Marie-Christine et Albert
Monument en la mémoire de  Marie-Christine en l'église des Augustins. Photo MCP
Epouse de l'empereur Léopold II. L'accession au trône de son époux Léopold II impératrice du Saint-Empire romain germanique, reine de Hongrie et reine des Pays-Bas.
Fils de Rainier d'Autriche, vice-roi de Lombardie-Vénétie et de Marie-Élisabeth de Savoie-Carignan.
En 1857 il fut nommé à la tête du Reichsrat par  l'empereur François-Joseph Ier,   puis  ministre-président formel, chef de cabinet d'Anton von Schmerling en1861-1865. Il fut chef du Landwehr de 1868 à 1906 et  promu Feldzeugmeister en 1874. Il encouragea aussi les arts et les sciences, notamment comme président de l'Exposition universelle de 1873 à Vienne.
Après l'invasion de la Belgique par les Nazis le 10 mai 1940, ce fut l'exil au Canada. Elle rentra en Europe en 1952 pour s'installer en Suisse mais n'eut l'autorisation de revenir en Autriche qu'en 1982.
Elle décéda à quatre-vingt-seize ans entourée des siens. Le gouvernement autrichien autorisa ses funérailles en Autriche à la condition que les Habsbourg se chargent des frais. Plus de 200 membres des familles Habsbourg et Bourbon-Parme et plus de 6.000 personnes assistèrent à la cérémonie religieuse, dont de nombreux politiciens et représentants internationaux et en particulier un représentant du pape Jean Paul II.
Un procès en béatification de la « Servante de Dieu » Zita a été ouvert le 10 décembre 2009 par Monseigneur Yves Le Saux, évêque du Mans.
Epouse de l'empereur Ferdinand Ier avec lequel elle se maria en 1831 et, à ce titre, impératrice consort d'Autriche ainsi que reine de Hongrie, de Bohême et de Lombardie-Vénétie jusqu'en 1848, date de l'abdication de son époux.
Archiduc, évêque et gouverneur des Pays-Bas, il passa  la plus grande partie de sa vie à faire la guerre, ce pourquoi on le représente le plus souvent couvert d'une cuirasse, avec un bâton de maréchal.
Pendant la guerre de Trente Ans, il réussit à préserver Vienne des Suédois.
En tant que gouverneur général des Pays-Bas espagnols, il conclut, par le Traité de Münster (1648), une paix avec les Provinces-Unies et combattit aussi la France. Après la publication de la bulle Cum Occasione, en 1653, il dut intervenir contre les Jansénistes et les expulser du pays.Il fut aussi un grand mécène.
Prince Charles-Joseph III von Lothringen (1680-1715) (117)
Prince évêque de Trêve
Charles-Joseph d'Autriche (1649 – 27 janvier 1664) (116)
Archiduc et fils de l'empereur Ferdinand III du Saint-Empire, en 1663, âgé de treize ans, il fut élu évêque d'Olmütz, évêque de Passau et grand maître de l'ordre Teutonique. Il mourut à quinze ans.
Charles Louis de Habsbourg (1771 – 30 avril 1847) (122)
Archiduc, fils et dernier enfant de l'impératrice Marie-Thérèse , il fut archevêque de Cologne. Il dut fuir devant les troupes révolutionnaires françaises.
Il eut à son service le plus célèbre de ses sujets : Ludwig van Beethoven.
Rodolphe de Habsbourg (1788 – 24 juillet 1831) (119)
Archiduc, fils de l'empereur Léopold II et archevêque d'Olomouc (Rép. Tchèque). Musicien, Rodolphe fut l'élève et l'un des principaux mécènes de  Ludwig van Beethoven qui lui dédia notamment la Missa solemnis (1822).
Guillaume François d'Autriche  (1827 – 29 juillet 1894) (120)
Il participa aux guerres d'Italie et fut  nommé gouverneur de Forteresse de Mayence en 1862, puis Feldzeugmeister en 1867. Il fut grand maitre de l'ordre Teutonique de 1863 à 1894.
Charles-Ferdinand (1818-1874) (121)
Fils de Charles d'Autriche le "héros de Aspern" (1809), il combattit les insurgés de Prague en 1848.
Henriette de Nassau-Weilburg (1797 – 29 décembre 1829) (123)
► Urne contenant son coeur et ses entrailles (124)
Epouse de l'archiduc Charles-Louis, ils formaient un couple heureux. Elle mourut de la scarlatine contractée en soignant ses enfants qui en étaient atteints. Elle est la seule protestante inhumée dans la crypte impériale.
Rodolphe-François (1822-1822) (125)
Fils de l'archiduc Charles-Louis et d'Henriette von Nassau-Weilburg
Albert de Teschen (1817 – 18 février 1895) (128)
Archiduc, fils aîné de l'archiduc Charles Louis et d'Henriette de Nassau, dès sa plus tendre enfance il fut destiné à une carrière militaire. Il fut vainqueur à la bataille de Custozza (1866). Héritier des titres et terres de son père, il cumula une fortune considérable en mettant en oeuvre des techniques modernes, telle la traction avant des tracteurs.
Archiduchesse Hildegarde de Bavière (1825 – 2 avril 1864) (129)
Epouse d'Albert de Teschen
Fille d'Albert de Teschen et d'Hildegarde de Bavière, elle mourut dans des conditions tragiques. Alors qu'elle était vêtue de sa robe à crinoline pour se rendre au bal,  Mathilde voulut fumer une dernière cigarette avant le départ. Entendant les pas de son père, elle
voulut la cacher derrière elle.
Mathilde de Teschen (1849 – 6 juin 1867) (130)
Toujours allumée la cigarette mit le feu à sa robe en mousseline glycérinée. Prise de panique, Mathilde se mit à courir dans tous les sens à travers la pièce, attisant le feu. Des domestiques réussirent à la maîtriser et en la roulant dans une couverture étouffèrent les flammes. Elle mourut après une longue agonie dans d'atroces souffrances.
Très tôt, l'archiduc Léopold Salvator hérita de son père, l'archiduc Charles Salvator, un grand intérêt pour les sciences. C'est ainsi que, devenu militaire, il élabora un système de transmission à quatre roues à partir duquel l'entreprise Škoda élabora  un nouveau type de camion. Grâce au brevet tiré de cette invention, le prince se bâtit une importante fortune. Il en tira par ailleurs une reconnaissance scientifique qui lui permit d'intégrer l'Académie des Sciences de Vienne et de Prague..
Militaire de carrière comme la plupart des Habsbourgs, il est nommé inspecteur général de l'artillerie en 1907. En 1916, il devient général de division de l'armée impériale austro-hongroise
Léopold-Salvador de Habsbourg-Toscane (1863 – 4 septembre 1931) (132)
Margaret-Caroline (1840 – 15 septembre 1858) (134)
Première épouse de l'archiduc Charles Louis (1833-1896)
Rainier-Charles de habsbourg-Toscane (1895-1930) (133)
Fils de Léopold-Salvador de Habsbourg-Toscane
François-Charles d'Autriche (1802 – 8 mars 1878) (135)
Père de l'empereur François Joseph Ier, il était aussi le frère de Marie-Louise, impératrice des Français. Après la chute de l'Empire, il accueillit à Vienne son neveu Napoléon II, duc de Reichstadt.  
Peu brillant et d'un naturel effacé,il épousa en 1824 la princesse Sophie de Bavière. Cette union aurait été décidée lors du Congrès de Vienne par Metternich. En effet, l'archiduc héritier Ferdinand étant incapable d'exercer ses fonctions, le trône devait revenir à François-Charles mais le tout puissant Metternich qui craignait l'ambition de la nouvelle et brillante archiduchesse, Sophie de Bavière, parvint à faire changer d'avis l'empereur François Ier et Ferdinand devint empereur.
Enfant de l'archiduc François Charles et de Sophie (136)
La belle-mère de Sissi
Belle et intelligente, elle épouse à contre-cœur, en 1824,  l'archiduc François-Charles d'Autriche, homme faible et sans charme mais apparemment promis au trône impérial, son frère étant visiblement incapable. La famille paternelle de Sophie était francophile et bonapartiste : son père, le roi Maximilien, devait son titre royal à Napoléon et sa sœur aînée, la duchesse Augusta-Amélie de Bavière avait épousé le prince Eugène de Beauharnais.  Sophie ne cacha jamais son admiration pour Napoléon ni son affection pour son beau-frère Beauharnais. Metternich fit en sorte qu'elle ne puisse atteindre le pouvour suprême.
Malgré ses désillusions, devenue l'homme de la maison, cette femme au caractère bien trempée, n'hésita pas à inspirer à son fils, le futur empereur François-Joseph Ier, une politique réactionnaire et autoritaire. Bien que manquant de tact et de patience envers sa belle-fille, Sissi, elle fut une excellente mère pour ses quatre fils et une excellente grand-mère, proche de tous ses petits-enfants.
Marie-Annonciade (1843 – 4 mai 1871) (139)
Seconde épouse de l'archiduc Charles-Louis et mère de François-Ferdinand
Père de François-Ferdinand assassiné à Sarajevo en 1914, Il mourut au cours d'un pèlerinage en Terre sainte ayant voulu boire de l'eau du Jourdain...
Père de l'empereur Charles Ier (mort à Madère et inhumé à Funchal). Surnommé le bel Archiduc, sa vie dissolue et ouvertement scandaleuse amène l'archiduchesse à vivre séparément de son époux. Il mourut  prématurément de la syphilis.
En 1908, dans les caves du cloître des Capucins, l’empereur François-Joseph Ier fit transformer des espaces en une chapelle pour recevoir les dépouilles de sa femme, Elizabeth de Bavière, de son fils, le prince héritier Rodolphe, et la sienne. D’abord installés dans la crypte « Toscane », les sarcophages d’Elisabeth et de Rodolphe furent transférés dans la crypte « François-Joseph » où l’empereur les rejoignit en 1916.
Cette chapelle était située là où se trouve aujourd’hui la « Crypte chapelle » (Gruftkapelle) avec laquelle elle est reliée.
On est saisi par la solennité froide du lieu qu’aurait détesté Sissi. Trois sarcophages et trois destins qui marquèrent les esprits : la fin d'un monde, un assassinat et un suicide.
La crypte fondatrice est la partie la plus ancienne, située sous la chapelle impériale de l’église. De petite taille, elle se présente comme une chambre basse voûtée en berceau séparée de la crypte Léopold par une grille. Elle contient les sépultures des fondateurs du couvent des Capucins : l’impératrice Anne et son époux l’empereur Matthias.
Anne (droite)  et Matthias (gauche).
En 1618, l’impératrice Anne ordonna, par testament, la fondation d’un couvent capucin à l’intérieur des murs de Vienne, devant servir de sépulture pour elle et son époux, l’empereur Matthias. Commencés en 1622, les travaux prirent fin en 1633, date à laquelle Anne et Matthias prirent place dans la crypte.
En commandant une première extension, l’empereur Ferdinand III créa la nécropole de la dynastie des Habsbourg. La crypte fut ainsi agrandie huit fois depuis sa fondation.
 
La modestie du lieu n’est en aucun cas comparable avec notre basilique Saint-Denis. Malgré cela, on se surprendrait presque à l’envier : aucun événement n’étant jamais venu perturber le repos des résidents, on déambule dans un vrai « cimetière à empereurs ».
A défaut de profanateurs, l’humidité de l’air attaque les cercueils d’étain qui finissent par souffrir de la corrosion et qui pourraient être atteints par la peste de l’étain. Pour palier à ce problème, de gros travaux d’assainissement ont été effectués.
 
Le générique « crypte impériale » couvre un ensemble de dix cryptes dont sept portent le nom d'empereurs et d'une impératrice autour desquelles sont réunies leurs parentèles directes. La "Toscane"  doit son nom à la lignée secondaire des Habsbourg-Toscane qui régnèrent sur le grand-duché de Toscane.
Véritable témoignage de plus trois siècles d’histoire autrichienne et européenne, la crypte peut aussi se regarder comme un monument d’art historique, reflet du caractère éphémère humain. C'est là que reposent, entre autres, les parents de Marie-Antoinette, l'impératrice Marie-Louise - seconde épouse de Napoléon Ier - l'impératrice Sissi, son fils Rodolphe, etc.
 
Aujourd’hui, la crypte  abrite les restes mortels de cent-quarante-six personnes dont ceux de douze empereurs et de dix-sept impératrices. A l’exception de la comtesse Fuchs-Mollard, dame d’honneur de l'impératrice Marie-Thérèse et éducatrice des enfants de l’empereur Charles VI, toutes ces personnes appartiennent à la maison des Habsbourg seule habilitée à donner l’autorisation d’une sépulture en ce lieu.
 
Selon la même tradition en vigueur pour les souverains, princes, hauts dignitaires, etc. de France, les corps des Habsbourg étaient vidés de leurs cœurs et entrailles lors de leur embaument. Mais, alors qu’en France un choix personnel fixait le lieu de sépulture des cœurs et entrailles les éparpillant en fonction des lieux à honorer, la plupart de ceux des Habsbourg furent respectivement rassemblés dans un même lieu : les cœurs dans l’église des Augustins et les entrailles dans la cathédrale Saint-Etienne, ces deux édifices se situant à proximité de l’église des Capucins.
Impératrice Claude Félicité (1653 – 8 avril 1676) (Carditaphe)
Seconde épouse de l'empereur allemand Léopold Ier
Duc François V de Habsbourg-Lorraine   (1819 – 20 novembre 1875) (101)
Construite sous les jardins de la sacristie du couvent, la crypte de la mère de Marie-Antoinette est la plus brillante construction de l’ensemble de la « crypte impériale ». L’architecte Jean Jadot de Ville-Issey couronna le bâtiment d’une coupole avec une lanterne rococo comme volute. La coupole dépassait en hauteur le couvent d’antan. En 1754, après l’achèvement de la crypte, Marie-Thérèse confia à B.F. Moll la réalisation de son double-sarcophage monumental devant recevoir sa dépouille et celle de son époux François.
Près d'eux reposent six de leurs enfants morts en bas-âge. La crypte contient seize sépultures.
L’accumulation des cercueils dans la crypte « Toscane » rendant leur entretien très difficile, on créa cette « nouvelle crypte » mieux adaptée à leur conservation. Elle fut réalisée de 1960 à 1962 par Karl Schwanzer. Les murs de béton brut sont sensés symboliser un tombeau excavé. Le plissement du plafond est supposé accentuer l’atmosphère grave de l’ensemble. La modernité de cette crypte crée un contraste assez saisissant avec les autres cryptes. On aime… ou pas.
Ici reposent les dépouilles de personnalités importantes couvrant trois siècles d’histoire : de hauts dignitaires ecclésiastiques de la famille des Habsbourg, ainsi que Maximilien de Mexique et Marie-Louise, seconde épouse de Napoléon Ier.
Elle contient vingt-six sarcophages et un cardidaphe.
TOMBES SÉPULTURES DANS LES CIMETIÈRES ET AUTRES LIEUX
par Marie-Christine Pénin
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