CHAPELLE ROYALE ST PETER-AD-VINCULA A Londres (Angleterre)
A cet endroit se trouvait un échaffaud sur lequel furent exécutés les personnes de la liste  ci-contre Photo Wikipedia
Saint Peter-ad-Vincula a beau être célèbre, y être inhumé n’a rien de réjouissant puisque la plupart de ses résidents y repose pour avoir été décapités : de quoi rêver d’un modeste cimetière !
A l'ombre de la fameuse Tour, les pierres de celle-ci résonnent encore des terreurs des prisonniers et des exécutés. Aujourd'hui, sans être lugubre, l'endroit reste imprégné de sombres moments de l'histoire de l'Angleterre. Frissons garantis pour qui se donne la peine de remonter le temps.
 
Avant même la conquête de l’Angleterre par les Normands, il existait déjà une chapelle à cet endroit qui fut englobée dans l’enceinte de la Tour de Londres lors de l’expansion d’Henry III. Reconstruite sous
Edouard Ier, son aspect actuel date du règne d'Henry VIII ;  elle est la plus ancienne chapelle royale d’Angleterre.
Son  nom de « St Pierre-aux-Liens » évoque l’emprisonnement de saint Pierre à Jérusalem.
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Les suppliciés étaient inhumés rapidement sans aucune cérémonie et sans monument sous la nef ou le chœur de la chapelle St Peter-ad-Vincula.
D’autres personnages illustres exécutés à l’extérieur de la Tour de Londres y furent aussi ensevelis de suite après leur supplice, tels Thomas More ou John Fisher.
En 1876, quand la reine Victoria souhaita rénover la chapelle, elle demanda à ce que les six corps, sauf Lord Hastings qui apparemment n'a pas été enterré là, , soient retrouvés et ensevelis dignement dans la crypte sous l’autel de la chapelle où une plaque rappelle leurs noms.
A l’occasion de cette recherche on découvrit 1500 corps inhumés sous la chapelle. Reste les fantômes….
► Arthur CAPEL  (1631-1683)
► Margaret Plantagenêt Pole, comtesse de SALISBURY (1473-1541)
Orpheline, nièce d’Edouard IV et de Richard III, elle fut élevée à la Cour avec son frère Edouard.
Après l’usurpation du trône par les Tudor en 1485, son frère fut emprisonné à la Tour de Londres et assassiné comme de nombreux Plantagenêt.
Elle épousa Sir Richard Pole, un proche de la mère d’Henry VII. A son accession, Henry VIII la réintégra dans ses droits, la fit comtesse de Salisbury. Seules deux femmes dans l’histoire anglaise eurent le droit de porter leurs propres titres.
Gouvernante de la princesse Marie, fille de Catherine d’Aragon, à qui elle très liée, elle s’opposa au divorce d’Henry VIII et de la reine Catherine. Son fils, le cardinal Reginald Pole, publia de nombreux papiers partisans de la reine et de Marie.
Comte d’Essex, il fut présenté en 1584 à la Cour d’Elisabeth Ière dont il devint le favori. Il se distingua aux Pays-Bas contre les Espagnols et dans divers faits d’armes avant de désobéir aux ordres de la reine qui lui pardonna. Elle eut plus de mal à le faire lorsqu’il se maria ! Malgré tout, elle lui confia le commandement de l’expédition volant au secours du roi de France Henri IV en 1591.
Devenu le conseiller privé d’Elisabeth et chef du parti libéral, il repartit en expédition contre Philippe d’Espagne qui menaçait d’aider les Irlandais. La rencontre se fit à Cadix et Robert prit la ville le consacrant dans la faveur royale.
En 1599, il obtenait de sa maîtresse le titre de généralissime. A la tête de la plus grande force expéditionnaire jamais engagée contre l’Irlande, il partit mater la rébellion. Mais les Irlandais gagnèrent plusieurs victoires et contraignirent Robert à négocier. Humiliation pour la couronne et fureur d’Elisabeth qui lui interdit de reparaitre à la Cour. Faisant fi de cette interdiction, Robert abandonna l’Irlande et revint en septembre 1599. Il se présenta devant sa souveraine qui lui ordonna de demeurer dans ses appartements...à lui.
Dans la semaine, Robert paraissait devant le Conseil privé pour être interrogé. Le Conseil conclut que la trêve avec les rebelles Irlandais était indéfendable et que son départ précipité était un cas de désertion.
En juin 1600, il fut déchut de ses fonctions officielles et privé d’une partie de ses revenus. C’était la disgrâce et le déshonneur. Assigné à son domicile, il essaya de forcer une audience avec Elisabeth. La tentative se solda par une petite émeute et son emprisonnement à la Tour de Londres. Les conseillers de la reine le déclarèrent traître et instruisirent son procès. Reconnu coupable, il fut le dernier décapité à Tower Green. Le bourreau dut s'y reprendre à trois fois pour séparer la tête du corps. Quels que furent les sentiments d’Elisabeth Ière elle ne pouvait rien changer à la destinée de son amant.
► Guildford DUDLEY (1536 - 12 février 1554)
Exécuté de père en fils…il était le fils de John Dudley (ci-après) et le petit-fils d’Edmund Dudley, tous deux morts décapités.
 
Epoux de Lady Jane Grey, qui fut reine durant neuf jours après la mort d’Edouard VI, Guildford fut fait duc de Clarence à défaut d’être roi. Quand Jane perdit son trône au profit de Mary Ire, il fut conduit aux appartements royaux de la Tour de Londres où il vécut avec sa femme dans une relative liberté pendant six mois. Mais après la révolte de 1554 menée par Thomas Wyatt le Jeune, Mary vit dans le couple une source d’inspiration pour de nouvelles rébellions et décida de leur mort. Il fut exécuté en public et son corps ramené sous les fenêtres de Jane Grey dont la mort allait suivre.
► John DUDLEY (1501/1502 – 21 août 1553)
Membre du parlement et plusieurs fois emprisonné à la Tour de Londres pour ses attaques régulières contre l’administration du duc de Buckingham, des lois diverses, des innovations dans la religion, etc., Eliot finit par devenir locataire définitif de la Tour tant qu’il n’accepterait pas de se soumettre au roi Charles Ier d'Angleterre. Le trublion ne se soumit pas, bien au contraire. Il profita de sa captivité pour écrire plusieurs ouvrages critiques du gouvernement. Mais au printemps 1632, atteint de la tuberculose, il établit une pétition pour aller à la campagne. Sa liberté conditionnelle étant au prix de sa soumission, il refusa et mourut un mois plus tard.
Son fils demanda que sa dépouille soit inhumée dans ses Cornouailles natales, mais le roi fit savoir qu’il serait enterré dans l’église de la paroisse de son décès, c'est-à-dire Saint-Pierre-ad-Vincula.
Evêque de Rochester, il devint le chapelain de Margaret Beaufort, la mère d’Henry VII et élu vice-chancelier de l’université de Cambridge.
En 1527, Henry VIII voulant se séparer de Catherine d’Aragon, John Fisher fut consulté. Mais, profondément catholique et se refusant de négocier sa foi et ses convictions pour plaire au roi, il s’opposa à la volonté de celui-ci en défendant la validité de son mariage avec la reine dont il devint le principal soutien.
► Henry GREY  (1517- 23 février 1554)
Quand le pape Clément VII refusa d’annuler cette union, Henry VIII répondit par une législation limitant la juridiction papale et ses revenus en Angleterre. En février 1531, la Chambre des Communes reconnaissait Henry comme chef de l’Eglise d’Angleterre ce que refusa publiquement d’admettre Fisher. Faisant fi du danger, il maintint sa position et prêcha contre ce divorce. Arrêté, il resta quatorze mois en prison avant d’être libéré. Mais en mars 1534, un décret de « mort civile » lui confisquait tous ses biens. Moyennant une forte somme, le roi lui pardonna.
 
Non content d’avoir divorcé, Henry VIII exigea que ses enfants à naître de son nouveau mariage avec Anne Boleyn soient reconnus comme les héritiers légitimes du trône, ce qui impliquait l’exclusion de Marie la Catholique, la fille née de Catherine d’Aragon.
Fisher refusa de prêter ce serment et, en avril 1534, fut de nouveau emprisonné à la Tour de Londres sur l’accusation de trahison. Espérant que cela pourrait lui sauver la vie, le pape Paul III le nomma cardinal en 1535. C’était mal connaitre Henry VIII !
En juin, le cardinal Fisher fut reconnu coupable et condamné à être pendu et écartelé, peine commuée en décapitation. Sa tête resta plusieurs semaines exhibée sur le Pont de Londres avant d’être jetée dans la Tamise. D’abord inhumée dans le cimetière d’Allhallows, Barking, sa dépouille fut par la suite ré-enterrée dans la chapelle Saint-Pierre-ad-Vincula.En décembre 1886, il fit partie des cinquante-quatre catholiques anglais declarés martyrs et fut béatifié par le pape Léon XIII avant d’être canonisé par Pie XI en 1935.
► Gerald FITZGERALD  (1487- 2 septembre 1534)
Issu d’une famille de Vieux Anglais*. Fait comte de Kildare à la mort de son père, ce noble irlandais servit longtemps de rempart aux Anglais contre les rébellions irlandaises qu’il réussit à mater à plusieurs reprises lui permettant de s’approprier d’énormes butins. L’Angleterre, reconnaissante de ses actions énergiques lui accorda les droits de douane des ports du comté de Down ainsi que le titre de Lord Député d’Irlande en 1513.
Depuis 1504, il était « Lord High Treasurer”  d’Irlande (sorte de ministre des finances), il fut accusé de mauvaise gestion par ses ennemis. Se comportant comme un vrai roi sans couronne, en 1534, suspecté de déloyauté et de corruption il fut emprisonné à la Tour de Londres.
Des rumeurs infondées coururent sur éventuelle exécution provoquant le soulèvement de son fils. En fait, Gerald Fitzgerald, mourut à priori de mort naturelle. Tout du moins il ne fut pas exécuté contrairement à son fils en 1537.
*nom donné aux descendants des colons qui arrivèrent en Irlande, après la conquête du pays au 12ème siècle, venant du Pays de Galles, de Normandie et d'Angleterre.
► Lady Jane GREY (1537 – 12 février 1554)
La reine de neuf jours
Fille d’Henry Grey et belle-fille de John Dudley par son mariage avec Guildford Dudley, la jeune femme se retrouva l’objet des ambitions de ses père et beau-père qui n’eurent de cesse d’intriguer pour qu’elle héritât du trône d’Angleterre à la mort d’Edouard VI. Cette élite protestante qui s’était créée autour d’Henry VIII voyait d’un mauvais œil l’arrivée au pouvoir de l’héritière présomptive de la couronne, Marie la catholique, fille d’Henry VIII et de Catherine d’Aragon. Ils n’eurent aucun mal à convaincre le jeune Edouard VI affaiblit par la maladie, d’écarter Marie  du trône au profit de Jane.
Le 10 juillet 1553, soit quatre jours après la mort du roi, John Dudley déclarait Jane reine d’Angleterre. Craignant la réaction de Marie , il voulut la faire arrêter, mais celle-ci prévenue s’enferma derrière les murs du château de Framlingham dans le Suffolk. En seulement neuf jours, elle réussit à mobiliser assez de membres de la noblesse pour retourner à Londres le 19 juillet, à la tête d'une procession triomphale. Le Parlement fut alors contraint de la reconnaître en tant que reine légitime dont la première action fut de faire enfermer Jane Grey et son époux dans les geôles de la tour de Londres sous l'inculpation de haute trahison. Le premier à payer fut John Dudley.
Jane et Guildford auraient peut-être pu être épargnés si la rébellion menée par les Protestants, avec à leur tête Thomas Wyatt et Henry Grey, réclamant le retour de Jane sur le trône, n’avait pas décidé Marie  à en finir.
Guildford Dudley fut exécuté le premier en public et son corps ramené sous les fenêtres de Jane. Puis ce fut au tour de la reine éphémère de poser la tête sur le billot à l’abri du public dans l’enceinte de la Tour sur la fameuse « pelouse » où l’avaient précédée, des années auparavant,  Anne Boleyn et Catherine Howard. Elle se banda elle-même les yeux et mourut avec beaucoup de courage. Le bourreau se saisit de sa tête par les cheveux et s'écria : « Périssent ainsi les ennemis de toute reine. C'est la tête d'une traîtresse ! »
► John HOLLAND (1395-1447)
Par sa naissance, sa mère était une Plantagenêt, il était neveu d’Henry IV et cousin d’Henry V et de Richard II.
Son père avait été excuté en 1400 pour trahison envers Henry IV alors qu'il n'était qu'un enfant.
Henry V lui donna une chance de le servir en l’incorporant dans la campagne de France où il se distingua à la bataille d’Azincourt qui lui valut d’être fait Chevalier de la Jarretière. Fait prisonnier en 1421 à la bataille de Baugé, il fut libéré quatre ans tard. Amiral d’Angleterre, d’Irlande et d’Aquitaine puis gouverneur de l’Aquitaine, il fut restauré dans son duché d’Exeter dont l’exécution de son père l’avait privé.
Pour une fois, aucune hache et aucun billot pour terminer la vie de ce loyal sujet qui fut inhumé normalement dans la chapelle Saint-Pierre-ad-Vincula et dont on peut encore voir le tombeau
► saint Philip HOWARD (1557 - 1595)
Comte d’ Arundel.
En 1579, son père avait été exécuté pour intrigues contre Elisabeth Ière..
Cousin d’Elisabeth Ière. dont il bénéficiait des faveurs, sa femme s’était convertie au catholicisme et lui-même se fit baptiser en 1584. Déjà suspect après la conversion de son épouse, sa position au sein d’une Cour protestante devint très inconfortable. Après avoir laissé une lettre d’explications à Elisabeth Ière., il tenta de fuir l’Angleterre sans la permission royale.
Capturé alors que la liberté se dessinait, Philip fut emprisonné à la Tour de Londres en avril 1585. Quatre plus tard, il était accusé de haute trahison et se vit confisquer ses titres et domaines. Il resta confiné dans sa geôle jusqu’en octobre 1595, date à laquelle il demanda une audience avec sa femme et son fils. A moins de renoncer au catholicisme, sa demande serait rejetée. Il refusa et mourut de dysenterie dans les jours qui suivirent.
Il fut inhumé sans cérémonie dans la chapelle Saint-Pierre-ad-Vincula.
Vingt-neuf ans plus tard, sa veuve et son fils obtinrent l’autorisation de Jacques Ier de transférer sa dépouille en la chapelle familiale d’Arundel.
Il fut proclamé martyr par l’Eglise catholique romaine et canonisé en 1971, année où ses restes furent déposés en la cathédrale catholique d’Arundel dorénavant connue sous le vocable de Notre-Dame et St Philip Howard et devenue un lieu de pèlerinage.
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Fils illégitime de Charles II et de sa maîtresse Lucy Walter, James avait déjà acquis une belle notoriété dans sa carrière militaire quand il se distingua tout particulièrement lors du siège Maastricht, où mourut d’Artagnan, lui valant la réputation d’être l’un des meilleurs soldats britanniques. Après une nouvelle victoire contre les Français à la bataille de Saint-Denis en 1678 faisant encore grimper sa côte de popularité, il connut la défaite contre les Ecossais l’année suivante.
► George JEFFRIES ou JEFFREYS (1648 - 1689)
Juge, il devint le notaire général du duc d’York, frère de Charles II avant d’être anobli en 1677. A partir de 1681, le duc d’York ayant succédé à son frère sous le nom de Jacques II, Jeffries, outre diverses charges, intégra le Conseil privé, fut créé baron de Wern et présida différents grands procès dont celui du complot visant à la mort de Charles II et du futur Jacques II. Après la défaite de Monmouth en 1685, il présida aussi le procès des accusés de la rébellion, procès connu sous le nom des Assises sanglantes car Jeffries ordonna la déportation de 800 hommes en Inde et en condamna 320 à mort ( !) dont  Monmouth.
Il fut encore nommé Lord Chancelier. Mais, en 1688, Jacques II fut déposé. Jeffries, dont toute la carrière était inextricablement rattachée à ce roi, tenta de fuir l’Angleterre.
Arrêté, on l’emprisonna dans la Tour de Londres par mesure de sécurité. Il y mourut un an plus tard d’une maladie des reins.
D’abord inhumé dans la chapelle Saint Peter-ad-Vincula, sa dépouille fut transférée en 1692 en l’église St Mary Aldermanbury de Londres.
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► Simon Fraser de LOVAT (v.1667 – 9 avril 1747)
Simon Lord Lovat se classe parmi les portraits fascinant de l’histoire écossaise et anglaise portrait les plus fascinantes de n'importe quel temps. Appartenant à un clan écossais dont la souche aristocratique remonte à 1460, est considéré comme un voyou ne songeant qu’à ses intérêts, un opportuniste trahissant sans vergogne qui fut engagé dans l’espionnage et le contre-espionnage, etc. Jacobite en France auprès de Jacques II en exil, anti-jacobites ailleurs, n ne savait jamais de quel côté il se trouvait en réalité Surnommé « le renard » il est considéré comme l’homme le plus dévoyé d’Ecosse. Et tout cela pour récupérer des titres et domaines dont son frère aîné avaient hérité et qui ne lui revinrent pas à la mort de ce dernier le poussant à des actions de plus en plus condamnables.
 
La bataille de Culloden (7 avril 1746) visant au rétablissement des Stuarts sur les trônes d’Ecosse et d’Angleterre marqua la fin des espoirs de cette dynastie par la défaite de leurs troupes.
Lovat, qui à cette époque supportait les Stuarts, s’enfuit dans une île d'un loch où on le découvrit caché dans le creux d’un arbre. Emprisonné à la Tour de Londres, il fut reconnu coupable de trahison et condamné à mort après cinq jours de procès.
A l’annonce de son exécution la foule venue y assister était si grande qu’on construisît des échafaudages.  Vieux et infirme, on l’aida à monter les marches vers son supplice et se laissa aller à quelques commentaires en considérant la foule:  « Dieu nous sauve, pourquoi un tel remue-ménage pour la prise d'une vieille tête grise, qui ne peut pas faire trois pas sans trois corps pour le soutenir ? ». Il demanda au bourreau à s’assurer du tranchant de la lame puis, ayant donné son avis, il subit sa sentence.
Il était le dernier Anglais à mourir de cette façon suite à une condamnation à mort.
A cette époque, il semblait évident que le roi Charles II n’aurait pas d’héritier et beaucoup préféraient voir Monmouth lui succéder plutôt que le duc d’York, frère du roi.
Se lançant dans les intrigues, suite à la découverte du complot visant à l’assassinat de Charles II et du duc York, Monmouth s’exila aux Pays-Bas.
En 1685, à la tête de la rébellion qui porte son nom, il débarqua en Angleterre avec trois bateaux dans l’espoir de détrôner son oncle le duc d’York devenu Jacques II. D’ailleurs, Monmouth se déclara roi et organisa trois cérémonies de couronnement !
Le 6 juin son armée et celle de Jacques II se rencontrèrent et Monmouth perdit la bataille. Arrêté, il eut beau demander pitié, il fut décapité par un bourreau qui dut s’y reprendre à cinq ou sept fois pour décoller la tête. On raconte que Monmouth avait refusé de payer l’exécuteur…
► Thomas MORE
Poète et essayiste, proche du roi Jacques Ier, Overbury était très ami avec le politicien Robert Carr, favori du roi qui commença une romance avec une femme mariée Frances Howard, comtesse d’Essex.
Carr, malgré sa position, était un incapable et s’appuyait souvent sur Overbury. Les intrigues de la Cour étant ce qu’elles étaient, le poète, qui avait peu d’estime pour la comtesse, fit part de ses objections à cette relation à son ami.
► John PERROTT  (1528-1592)
Bien qu’on ait longtemps suggéré qu’il était un fils illégitime d’Henry VIII, on ignore la parenté de ce personnage fait chevalier lors du couronnement d’Edouard VI.
Il prit part aux négociations du mariage éventuel entre Edouard VI et Elisabeth de France, fille d’Henri II.
Avec l’accession au trône de Marie, Perrott fut dénoncé comme Protestant. Emprisonné, il fut libéré à condition de rejoindre une expédition militaire en France et était présent lors de la défaite française contre les Espagnols lors de la bataille de St-Quentin en 1557.
Revenu en Angleterre peu après le décès de Marie la Catholique, la reine Elisabeth Ière. en fit un de ses favoris. Elle le nomma vice-amiral des mers au Sud du Pays de Galles et gardien de la prison d’Haverfordwest dont il devint aussi le maire en 1570. Elisabeth le créa premier Lord de Munster. Enchaînant successivement des responsabilités prestigieuses, Perrott resta en Irlande jusqu’en 1588. De retour à la Cour, il constata que ses ennemis avaient eu le temps de le discréditer aux yeux d’Elisabeth qui s’alarma de sa puissance due à son statut.
Enfermé à la Tour de Londres en 1591, il y attendit plus d’un an son procès. Sa correspondance, incluant, entre autres, des termes dédaigneux envers la reine, n’aida pas à le sauver de l’accusation de haute trahison. Condamné à mort le 27 avril 1592, il attendait l’éventuel pardon royal quand il mourut de causes naturelles.
► Edouard SEYMOUR (1506 - 22 janvier 1551)
Frère aîné de la reine Jane Seymour, troisième épouse d’Henry VIII et mère d’Edouard VI qui succéda à Henry VIII, Edouard était donc l’oncle du nouveau souverain. La jeunesse de ce dernier permit à Edouard Seymour, Lord protecteur, d’avoir un ascendant considérable sur son neveu, gouvernant le pays en son nom.
 
Souhaitant créer à tout prix une union entre l’Ecosse et l’Angleterre, Seymour choisit la force et expédia une armée contre l’Ecosse. Mais les fiançailles de Marie Stuart, la jeune reine écossaise, avec François, dauphin de France, futur François II, changèrent la donne car Seymour ne pouvait faire face à deux armées en même temps.
Dans le même temps son frère, Thomas, organisait un coup d’Etat pour devenir Lord protecteur à sa place. Il réussit à déjouer ses plans et à le faire condamner à mort par Edouard VI . Thomas Seymour était l’oncle préféré du roi qui en voulut au Lord Protecteur. A cette hostilité naissante se rajoutèrent son échec contre l’Ecosse, une rébellion en Cornouailles matée dans le sang, etc. Ce fut bientôt la disgrâce et John Dudley, qui intriguait pour le remplacer, y réussit. Fou de rage, Seymour tenta de l’assassiner, en conséquence de quoi, il fut jugé et condamné à mort pour haute trahison.
Frère cadet d’Edouard Seymour et donc frère de la reine Jane Seymour, Thomas, malgré ses charges prestigieuses, jalousait le pouvoir de son aîné. Nouvelle frustration ; alors qu’il visait un mariage avec Catherine Parr, récemment veuve, Henry VIII l’épousa faisant d’elle sa dernière femme. A l’avènement d’Edouard VI, ce fut encore son frère aîné qui rafla la mise en devenant Lord Protecteur.
 
Henry VIII  mourut et il put épouser Catherine Parr devenue tutrice de la future Elisabeth Ière. Et Thomas de faire des avances à la jeune princesse sous le toit conjugal. On pensa d’ailleurs longtemps qu’ils eurent des relations intimes. La vérité ne fut jamais connue.Catherine Parr mourut quelques jours après la naissance d’une petite fille, laissant Thomas à la tête d’une belle fortune dont il se servit pour tenter de renverser son frère et enfin d’être Lord Protecteur. Profitant d’une aide financière qu’il procurait à Edouard VI, il désavoua la politique de son frère.  Echafaudant, avec peu de discrétion, diverses intrigues pour parvenir à ses fins, il envisagea d’enlever le roi. Alors qu’il s’apprêtait à le faire, il fut arrêté et expédié à la Tour de Londres.
Accusé de trente-trois chefs de trahison, son frère fit en sorte de faire signer sa condamnation à mort, alors que Thomas était son oncle préféré.
► Anne BOLEYN , seconde épouse d'Henry VIII
George BOLEYN, frère d'Anne Boleyn
Jane BOLEYN, Lady Rochford, belle-soeur d'Anne Boleyn
► Robert DEVEREUX  (1565 – 25 février 1601)
► Sir John ELIOT  (1592 - 1632)
► Saint John FISHER (v. 1469 – 1535)
►Catherine HOWARD,  cinquième  épouse d’Henry VIII
► James Scott, duc de MONMOUTH (1649 – 15 juillet 1685)
► Thomas OVERBURY (baptisé en 1581 - 15 septembre 1613)
La comtesse fut avertie des sentiments d’Overbury à son encontre lorsque circula sa poésie « Une femme » qui énumérait toutes les vertus nécessaires à une femme et dont elle semblait dépourvue. Ce poème, destiné à ouvrir les yeux de Carr, venait de lui faire une ennemie implacable.
 
Jacques Ier demanda à Overbury de se rendre en ambassade à la Cour du tsar Michel de Russie. Mais la comtesse, le manipulant à l’aide de ses soutiens, le convainc de refuser pour demeurer auprès de Carr. Et Overbury refusa cette mission, provoquant la colère du roi qui, face à tant d’arrogance, le fit jeter à la Tour de Londres le 22 avril 1613 où il continua à être poursuivi par la haine de la comtesse. Elle fit remplacer le gouverneur de la Tour par un de ses hommes qui travaillait de concert avec des apothicaires et un intermédiaire. L’empoisonnement du malheureux dura cinq mois avant qu’il ne rentrât en agonie et mourût. Carr, devenu comte de Somerset, épousa sa comtesse.
Toutefois, deux ans après la mort d’Overbury, la rumeur persistante de son assassinat força le roi à demander une enquête qui se conclut par l’inculpation de six accusés parmi lesquels, Carr et sa femme. Reconnu coupable, le couple fut condamné à mort avant d’être pardonné…En revanche, leurs quatre complices furent bel et bien pendus…
L’implication du roi dans un tel scandale choqua profondément le peuple et ternit à jamais sa Cour dorénavant considérée comme corrompue et dépravée.
 
Le poème « Une femme », publié durant le procès, participa à rendre l’affaire sensationnelle. Il fut l’un des ouvrages les plus populaires du siècle. Overbury est aussi l’auteur de « Caractères » « Le remède d’amour » et un essai « Observations sur les voyages à l’étranger »
En exil sur le continent, il était intouchable, mais pas sa mère qui fut arrêtée. Libérée, elle revint à la Cour après la chute d’Anne Boleyn. Malheureusement, en 1538, le cardinal Pole adressa à Henry VIII une copie du traité dénonçant sa politique. Après plus de deux ans d’emprisonnement à la Tour de Londres, le matin du 27 mai 1541, on lui signifia son exécution dans l’heure qi suivait. Ce fut une vieille infirme qu’on mena au supplice. Elle hurla son innocence et refusa de mettre sa tête sur le billot. Selon les versions, le bourreau la tua alors qu’elle était debout, ou le bourreau la poursuivit avec sa hache alors qu’elle tentait de s’enfuir. Elle fut béatifiée en 1886 par le pape Léon VIII.
► Thomas SEYMOUR (1508-1549)
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(*) commentaire(s)
► Sir Thomas ARUNDELL  (1515-1552)
Après avoir été au service du cardinal Wolsey, ill fit sa fortune grâce à la dissolution décidé par Henry VIII. En 1550, alors qu’il était devenu receveur général du duché de Cornouailles, lui et son frère John furent suspectés d’avoir participé au soulevement du duché l’année précédente. Amené à la Tour de Londres, accusé de trahison, il fut condamné à la pendaison plus dégradante pour un noble que la décapitation.  
Duc de Suffolk, en 1533, avec l'accord du roi Henry VIII , il épousa Lady Frances Brandon, nièce d’Henry VIII . Le couple eut trois enfants qui survécurent à l'enfance dont Lady Jane Grey, la reine de neuf jours. Puissant allié politique de John Dudley, dont le fils, Guildford, se maria avec Lady Jane Grey, il fit en sorte d’écarter la princesse Marie de la succession au trône au profit de sa fille. Effectivement les deux beaux-pères purent être satisfaits du résultat de leurs intrigues puisqu’à la mort d’Edouard VI, Jane devint reine. Mais, au bout de neuf jours de règne, Marie récupéra sa couronne et régla ses comptes. Henry Grey s'allia à Thomas Wyatt  dans  une révolte protestante contre les forces de Marie, tentative qui se solda par son arrestation et son exécution pour trahison. Il rejoignait ainsi sa fille et son gendre décapités quelques jours plus tôt.
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Pendant que la Tour de Londres devenait une résidence royale et une fortification de Londres, elle devint aussi un lieu d’emprisonnement.
Comme en France, le type d’exécutions des prisonniers de la Tour de Londres dépendaient de la gravité des crimes et de la classe sociale des condamnés dont la plupart étaient exécutés en public à proximité à Tower Hill, Tyburn et Smithfield.
Toutefois, certaines exécutions jugées « sensibles » eurent lieu dans l’enceinte de la Tour en un endroit appelé Tower Green (« la pelouse »).
C’est ici que furent exécutés les reines Anne Boleyn, Catherine Howard et Lady Jane Grey ainsi que William Hastings (1431-1483), la comtesse de Salisbury, Jane Boleyn, belle-sœur d’Anne Boleyn et Robert Devereux, célèbre favori d’Elisabeth Ire.
Père de Guildford Dudley (ci-dessus), il était lui-même le fils d’Edmund Dudley exécuté par Henry VIII.
John Dudley s’était distingué dans quelques batailles, lorsqu’il se révéla un politicien judicieux. En cette époque de grande division religieuse, il joua sur les deux tableaux dans le but d’avancer ses propres pions et d’éliminer ses adversaires.
Ayant une grande influence sur Edouard VI au moment où la santé de celui-ci l’abandonnait, il convint le conseil d’écarter la princesse Mary la Catholique du trône au profit de sa belle-fille Lady Jane Grey qui régna neuf jours. Marie ayant reprit le pouvoir, John Dudley fut reconnu coupable de trahison et emprisonné dans la Tour de Londres comme le furent Lady Jane et son époux Guildford Dudley. Se disant « qu'un chien vivant est meilleur qu'un lion mort », il essaya Il essaya d’échapper à son exécution en renonçant au Protestantisme. L’astuce ne fonctionna pas et sa tête tomba du billot
Y furent notamment inhumés...
 
Deux reines et de nombreux membres de l'élite de la noblesse anglaise y furent inhumés après avoir été décapités. Véritables traîtres à la cause royale ou simples victimes innocentes de la volonté des rois, les personnages qui reposent en ce lieu nous mènent droit au cœur des intrigues de la Cour d'Henry VIII et de ses successeurs. Les ambitions démesurées ou l’affirmation de  sa religion pouvaient se payer au prix fort. Ainsi disparurent plusieurs membres d'une même famille, parfois coupables de père en fils...
Les saints y côtoient les félons et, ironie du sort ou vengeance de l'au-delà, bien des pourvoyeurs de têtes eurent aussi la leur tombant du billot.  
Bien qu’il n’aimât pas la vie à la Cour, le catholicisme romain et l'extension de la prérogative royale qui avait tendance à aliéner le roi Charles II, Capel fut nommé lord commissaire du trésor en 1679. L’année suivante, il vota pour l'exclusion de James, le frère catholique du roi, de la succession. Bien qu’Essex n'ait pris aucune part dans les actions les plus extrêmes de son parti, après la découverte du prétendu complot visant le Prince James et Charles II, il fut accusé de haute trahison. Un mois plus tard on le retrouva dans sa chambre, la gorge a tranchée. Une accusation immédiate fut portée contre le gouvernement pour meurtre. Il est aussi possible qu’il se soit tué pour éviter le déshonneur public et préserver ainsi ses titres et propriétés pour sa famille.
LIEUX D'INHUMATIONS
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