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LE RADEAU DE LA MÉDUSE et les sépultures de ses principaux protagonistes
Chronique d’une tragédie annoncée, le naufrage de La Méduse aurait pu, comme la plupart d’entre eux, sombrer dans les abysses de notre mémoire collective, s’il n’avait pas été accompagné de l’histoire de son radeau qui scandalisa le monde et qu’immortalisa Théodore Géricault.
Juin 1816. Pour reprendre possession des comptoirs et établissements que la France possédait avant la Révolution et les guerres de l'Empire, notamment au Sénégal, on créa la « division du Sénégal ». Composée de la corvette L'Écho, commandée par François Cornette de Vénancourt ; du brick L'Argus, commandé par Henri Léon de Parnajon ; de la gabarre La Loire, commandée par Auguste Marie Giquel des Touches et de la frégate La Méduse, elle appareilla le 17 juin pour rejoindre Saint-Louis et le cap Vert avant la mousson.
 
Aux commandes de La Méduse et de l’escadre, Duroy de Chaumareys, fervent royaliste,  exilé à la Révolution, apprécié par Louis XVIII pour sa participation à l’opération de Quiberon jugée héroïque, à son retour en France, il fit valoir  ce qu’il pensait être ses droits : un commandement qui lui fut accordé.  Sans être un marin d'exellence, il était certainement plus expérimenté que sa légende noire ne le raconte, mais moins  que les trois autres capitaines, officiers formés sous la Révolution et l’Empire, d’autant qu’il n’avait pas exercé de commandement en mer depuis vingt-cinq ans !
Dès le départ, traitant  avec morgue ses subordonnés à qui il ne faisait pas confiance -avait-il conscience de ses carences inavouables ?- plutôt que d’écouter  leurs conseils avisés, il opta pour ceux d'un passager du nom de Richefort, qui prétendait connaître la côte d'Afrique.
 
A bord, on comptait principalement du personnel administratif nécessaire au fonctionnement de la colonie - dont Julien Schmaltz, nommé gouverneur du Sénégal, et sa famille- et des soldats d'un bataillon d'infanterie de marine qui devaient assurer la défense de Saint-Louis, ainsi que leurs compagnes.  
Brillant par son incompétence, Chaumarays cumula des erreurs  dont l’enchaînement mena à des conséquences gravissimes. Le  2 juillet, persuadé d'avoir dépassé le banc d'Arguin (Maurétanie), aux hauts fonds mal connus et redoutés des marins,  il fit manœuvrer le navire en croyant se diriger vers l'embouchure du Sénégal. Le lendemain, le constat fut sans appel : la frégate était bel et bien empêtrée dans le fatal banc d’Arguin. Néanmoins, malgré sa position précaire,  le navire avait encore une chance d’éviter le pire à condition que les marins soient bien dirigés. Ce ne fut pas le cas. La Méduse s’échoua sur un haut-fond. Aux ordres, contre-ordres et manœuvres inutiles succéda une stupéfaction silencieuse. Dans la nuit du 5 juillet, une tempête projeta le  navire sur le récif. En quelques heures, il prit l'eau de toutes parts provoquant la panique générale.
Lieu d’échouage
Les bancs d'Arguin qui s'étirent sur 12 000 km2
© http://www.wanacorp.fr/banc-darguin-mauritanie/
Le Naufrage de La Méduse (1818), lithographie de Charles Philibert de Lasteyrie (1759-1849) d'après une composition d'Hippolyte Lecomte (1781-1857).
Au bout d'une semaine, il ne restait plus que trente survivants qui, sous l'empire de la nécessité, mangèrent les cadavres, d'abord crus puis en fines tranches salées et séchées suspendues aux cordages...Gagnés par la folie qui infiltrait l'instinct de survie, ceux qui se refusèrent à cet acte de cannibalisme pour combattre leur faim,  se mirent à ronger chapeaux, cordages, lacets de cuir, etc.  Les bouches inutiles étant encore trop nombreuses, douze passagers estimés trop faibles pour survivre furent poussés à la mer encore vivants.
 
Quand le 17 juillet, après treize jours de dérive L’Argus retrouva enfin le radeau, ils n’étaient plus que quinze survivants dont cinq  d'entre eux moururent d'épuisement peu après leur arrivée à Saint-Louis du Sénégal. Parmi les dix rescapés, Alexandre Corréard et Henri Savigny dont les témoignages furent capitaux par la suite.
Sur les dix-sept demeurés sur l'épave de La Méduse, ils n’étaient  plus que trois cadavres hagards, fiévreux  et terrorisés quand on les secourut enfin, le 26 août, cinquante-deux jours après le naufrage.
Excepté le canot de Chaumareys, arrivé à Saint-Louis, les trois autres avaient échoué à différents enroits bien plus au nord sur la côte, forçant leurs passagers à une terrible marche dans le désert -jusqu'à 400  kilomètres pour les plus éloignés-  sans vivres ni eau,  qui compta aussi son lot de victimes.
 
Dès le retour de L'Écho, qui ramena en France les naufragés, la tragédie connut un immense retentissement. Le ministre de la marine fut obligé de démissionner. Jugé en conseil de guerre à Rochefort, Chaumareys fut condamné à la dégradation militaire et à trois ans de réclusion dans le fort de Ham, où il resta  interné de 1817 à 1820.
Le radeau: dessin attribué à A. Corréard
© MCP d’après panneau (Musée de la Marine de Rochefort)
Réplique à l'échelle 1 du radeau
Musée de la Marine de Rochefort © MCP
En 1817, Corréard* et Savigny*, rescapés du radeau, firent paraître un livre : Le Naufrage de La Méduse qui connut un succès considérable et fut plusieurs fois réédité. Déjà très médiatisé, la dramaturgie de l’histoire du naufrage allait connaître l’immortalité. En 1819, grâce à l’aide des deux auteurs et d'un troisième survivant, Courdein*, et à une enquête minutieuse, Géricault signa son célébrissime chef-d'œuvre, Le Radeau de La Méduse, exposé au Musée du Louvre.
* Tous trois sont représentés sur la toile
Parmi les protagonistes, rescapés, ou autres...
 
►BARBOTIN Benoît (1793-1871)
Cimetière Saint-Louis de Rochefort (Charente-Maritime)
 
Capitaine de vaisseau, rescapé de La Méduse, il ne se trouvait pas sur le radeau mais dans le dernier canot. Il passa à la postérité en donnant son nom à la couronne à engrenage des chaînes d'ancres qu'il inventa lors de l'expédition d'Alger en 1830 et développa par la suite. Il participa également à la prise de la forteresse de Saint-Jean d'Ulloa en 1838 au Mexique. Cependant, de nature modeste, il ne tira aucune gloire ni aucune fortune de sa géniale invention qu'il refusa de vendre aux Anglais, préférant la faire adopter, à force d'opiniâtreté, par la Marine française, qui lui versa une rente annuelle. Il fut inhumé dans une sépulture familiale.
© MCP
392 personnes à évacuer alors que la frégate ne disposait que de quatre canots, d'une chaloupe et d'une yole pour remonter le fleuve Sénégal. Schmaltz, sur qui se reposait dorénavant Chaumareys, décida alors de faire construire un invraisemblable radeau au moyen de mâts sciés, de planches de récupération et d'énormes cordages. Ses dimensions : 20 x12 m. dont 18 x 7 m. utilisables.
Il fut décidé que cette machine de fortune serait remorquée par les quatre canots jusqu'à la côte d'Afrique toute proche. Schmaltz, Chaumareys et Richefort établirent la liste de répartition de chaque embarcation.
Malgré un indescriptible désordre, on respecta  la préséance et, tandis que les personnages
« importants » prenaient place dans les six embarcations, de 147 à 152  personnes s’entassaient  sur le radeau qui s'enfonçait sous le poids de ses passagers, et dix-sept marins et soldats refusaient de quitter l'épave.
 
Les quatre canots, placés en file, s’amarrèrent  les uns aux autres pour tirer le radeau, la yole et la chaloupe naviguant séparément. Une mauvaise manoeuvre d'Espiaux sur la chaloupe, sépara les deux premiers canots des suivants. Chaumareys voguait déjà en tête du convoi, indifférent au drame qui se nouait derrière lui : la remorque reliant le radeau dernier  canot se cassa. On ne saura jamais si elle se brisa sous la violence des vents ou si elle fut larguée volontairement. Soulagées de leur fardeau, les quatre embarcations continuèrent leur route, se séparant les unes des autres, avant de disparaître définitivement à l'horizon abandonnant le radeau à l’enfer. Vainement, ses passagers attendirent qu’on leur vienne en aide.
 
Trop serrés pour s’asseoir, cherchant désespérément l'équilibre, dès la première nuit le vent soufflant en tempête projeta des passagers  par-dessus bord, d'autres eurent les jambes brisées entre les poutres mal jointées, ou se noyèrent volontairement. Deux groupes s’étaient formés : celui des officiers et fonctionnaires qui, avec leurs armes, occupaient la partie la moins immergée du radeau au centre, et les soldats ou assimilés,  désarmés par mesure de précaution avant de quitter La Méduse.
L’horreur ne faisait que commencer rythmée par des coups de tabac et des bagarres. La plupart des barriques d'eau et de vin furent  emportées par les vagues balayant le radeau. La provision de biscuits de mer, seule nourriture embarquée, fut terminée en vingt-quatre heures.
Il est difficile de faire la lumière sur tous les évènements : les officiers et fonctionnaires auraient-ils cherché à se débarrasser des passagers en surnombre ? Quoi qu'il en soit, dès la deuxième nuit, une
« rébellion » éclata qui fut noyée dans le sang. Soixante-neuf cadavres de soldats furent jetés à la mer. Quelques jours plus tard, une deuxième « révolte » fit plus de trente morts.  
Son nom, en haut de la plaque,  a disparu en grande partie © MCP
►CHAUMAREYS Hugues Duroy de (1763 - 1841)  
Bussière-Boffy (Haute-Vienne) ?
 
Neveu du lieutenant général des armées navales, Louis d'Orvilliers (1710-1792),  initié à la navigation dès 1779, il participa à la guerre d’Amérique où il fut blessé et fait prisonnier. De 1785 à 1787,  il navigua en Inde, puis fut commandant par intérim à partir de 1789. Bref, une carrière classique. Emigré en Angleterre à la Révolution, il intégra l’armée royaliste qui tenta le débarquement à Quiberon (1795). Réfugié en Allemagne après avoir échappé au massacre, il revint en France en 1802 et s’installa, en 1807, dans le château de Lachenaud (Haute-Vienne) qu’il avait d’hérité. Nommé adjoint à la mairie de Bussière, puis receveur des Droits réunis à Bellac, lors de la première Restauration il demanda à être réintégrer dans la Marine au grade de capitaine de vaisseau. Louis XVIII lui confia une mission à Cayenne mais qui n’eut pas lieu pour cause de Cent-Jours. Maire de Bussière, il démissionna de cette fonction pour prendre le commandement de La Méduse et de l’escadre se rendant au Sénégal.  
Pour atténuer le scandale qui atteignait son régime au retour en France des rescapés, Louis XVIII n’eut pas d’autre choix que de  faire juger son capitaine. Lors de son procès à Rochefort, on ne pouvait lui reprocher « d'avoir volontairement perdu un bâtiment de guerre », infraction justiciable de la peine capitale. Seule son impéritie,  dont il rendait son second, Reynaud responsable à part équivalente de la sienne,  fut mise en cause. On retint également son refus de charger des naufragés supplémentaires dans son canot alors qu’il restait de la place, et l’abandon du radeau.  
Condamné à la  dégradation militaire, à l'empêchement de servir,  et à trois ans de réclusion au fort de Ham,  il y resta  interné de 1817 à 1820. Mais à la peine de justice succéda une expiation humaine de plus de vingt ans. Retiré au château de Lachenaud, victime de l’opprobre populaire que les habitants de son village et des environs lui manifestèrent jusqu'à sa mort -les enfants de Bussière lui jetaient des pierres-,  en totale disgrâce mais ne cessant de réclamer sa réhabilitation, et privé de ressources, il accumula les dettes. Prisonnier de lui-même, il ne sortait plus de sa demeure.
A défaut de le réhabiliter, certains rappellent que les cartes étaient déffectueuses, que son second, Reynaud, et Schmaltz portaient une lourde part de responsabilité qui fut passée sous silence, etc. N’appartient-il pas à celui qui commande de discerner les incompétences et les mauvais conseils ? Le seul maître à bord est et reste le capitaine…quitte à être jeté en pâture dans un contexte politique où ultraroyalistes, royalistes modérés et bonapartistes s’affrontaient.
 
Si l’on sait qu’il mourut à Bussière, il n’existe plus aucun souvenir, ni aucune trace de son inhumation. Un fait est certain, s’il fut inhumé à Bussière, sa dépouille disparut avec le cimetière qui, entre 1850 et 1860, fut transféré de la place de l’église à son emplacement actuel. Là ou ailleurs, Chaumareys finit dans une fosse commune ou dans un ossuaire.
 
Malheureusement, son fils, Charles († 1844), subit de plein fouet l’impact de l’affaire. Sans doute à cause de son nom lourdement chargé, il ne réussit pas à intégrer la Marine. Maire de Bussière (1826-1830), il ne parvint pas à trouver un autre emploi. Après avoir hérité les dettes paternelles et emprunté des sommes colossales, il se suicida à Lachenaud quand il apprit que la demeure et son mobilier étaient saisis. Sa femme décéda la même année, laissant cinq orphelins.  
 

CORRÉARD Alexandre (1788 - 1857)
Très probablement le cimetière d’Avon (Seine-et-Marne)
 
Ingénieur hydrographe et géographe,  c’est à ce titre qu’il embarqua à bord de La Méduse.  Il fit partie des survivants du radeau. Géricault le représenta près du mât tendant le bras vers le bateau sauveur.
À son retour en France, pour avoir publié sans autorisation, avec Savigny, Le Naufrage de La Méduse, il perdit son poste d'ingénieur de la colonie de Cayenne. Qu’à cela ne tienne ! Il s’installa comme éditeur et libraire à l’enseigne Au naufrage de la Méduse et réédita  l’ouvrage.
Hostile à Louis XVIII, membre de la Charbonnerie visant à le renverser, éditeur de ses propres pamphlets et de ceux des hommes de lettres et  politiciens qui partageaient son opinion, il connut une série de condamnations à l’emprisonnement avant que ne lui soit retiré son brevet de libraire en 1822 avec la saisie de son fonds de commerce et ses 8000 volumes. Ce qui ne l’empêcha pas de fonder le Journal des sciences militaires (1825) et le Journal du Génie civil, des sciences et des arts (1828). S’intéressant aux chemins de fer, il dessina les plans de plusieurs gares, dont celle d’Austerlitz à Paris.
Retiré  dans sa propriété, dite l’Abbaye des Carmes, aux Basses-Loges, à Avon (1847), après s’être vainement présenté aux  élections de 1848, il y resta jusqu’à la fin de ses jours Abbaye des Carmes, aux Basses-Loges, près de Fontainebleau. Il est dit y avoir été inhumé, ce qui serait le plus logique. Malheureusement, aucune trace de son inhumation n’a été retrouvée dans les archives de la ville. Donc, soit pour une raison ignorée, sa dépouille fut enterrée ailleurs, soit elle ne fut tout simplement pas transférée dans le nouveau cimetière d'Avon après la disparition, en 1880, de celui qui entourait l’église.
Corréard représenté sur le tableau de Géricault.
Coudein représenté sur le tableau de Géricault.
Journal Sud-Ouest (30 juin 2016) © Raoul Colmard
►COUDEIN Jean-Daniel (1793-1857)
Cimetière protestant de La Tremblade (Charente-Maritime)
 
Fils d’un brillant capitaine de vaisseau mis à pied par Louis XVIII, il avait grandi dans l’exaltation de l’épopée impériale. Embarqué dès l’âge de dix ans, puis aspirant de Marine, son voyage sur La Méduse commença par une grave blessure à la jambe lors de l'appareillage de la frégate sur l'ile d'Aix.
Portant peu d’estime à Chaumareys qui lui rendait bien, il fut nommé commandant du radeau et fit partie des survivants. Géricault le représenta allongé au centre de son tableau , en chemise longue et tendant le bras droit. Major général du port de Rochefort, à sa mort il fut inhumé dans le petit cimetière protestant privé de La Tremblade (sur la presqu’île d’Arvert) où reposaient déjà plusieurs membres de sa famille. Sur la rangée la plus longue, la sienne est la plus près du mur.
►DUPONT Gervais Daniel (1775-1850)
Cimetière de Maintenon (Eure-et-Loir)
 
Caporal puis sergent à l'armée républicaine des Côtes de Cherbourg qui défendait la manche de la menace britannique, et qui prit part à la sanglante virée de Galerne (1793) ses Mémoires apportent une foule de précisions sur la guerre de Vendée.
Présent en Guadeloupe comme lieutenant à combattre les Anglais, ces derniers le firent prisonnier durant quatre ans avant de le libérer lors de la signature de la paix en 1814. De retour à Maintenon après vingt-deux ans d’absence, il repartit pour une nouvelle campagne à la Guadeloupe avant d’être démobilisé au Havre.
Au moment d’embarquer sur La Méduse, il présentait donc d’excellents états de service. Lors du naufrage, il rejoignit le radeau et fit partie des rescapés.Dans la seconde partie des ses Mémoires, il narra lui aussi l’errance de l’esquif  :
« Beaucoup buvaient leur urine. J’aperçus un matelot qui me coupait le pied. Ce malheureux avait perdu la tête. »
Par la suite, il vécut chichement à Maintenon dans la maison qu’il partageait avec sa sœur, Marie-Jeanne.
Il fut inhumé au cimetière de Maintenon où le rejoignit Marie-Jeanne (1781 - 1863).
En 1995, une plaque fut déposée devant sa tombe par l’association des Anciens combattants et victimes de guerre.
Certains spécialistes avancent que c’est lui qui serait représenté au centre du tableau de Géricault à la place de Coudein.
ESPIAUX Jean ( ?- ?)
Lieu ignoré
 
Lieutenant, considéré comme un homme d’élite, Homme d’élite, mais bonapartiste : il sera donc ignoré par Chaumareys. Embarqué sur la chaloupe lors du naufrage, il effectua une manœuvre qui rompit la remorque reliant les deux premiers canots aux deux autres. Libérés de leur fardeau les deux premiers avaient pris de la vitesse et de la distance. Après que la seconde remorque eût rompu à son tour, Espiaux, croyant que les autres reviendraient resta le plus longtemps possible auprès du radeau jusqu’à ce qu’il finisse par les suivre. De même, c’est lui était revenu vers le navire pour récupérer le maximum de passagers « oubliés » par tout le monde. C’est à cette occasion que dix-sept choisirent de rester.
Echoué sur la côte, sa conduite fut saluée comme remarquable pendant la marche dans le désert. Présent au procès de Chaumareys, pour l’instant je n’ai pas réussi à trouver d’autres informations le concernant. Dommage, car il est bien le seul à être régulièrement décrit comme le héros de ce drame. Si un lecteur en sait davantage…
 

GICQUEL DES TOUCHES Auguste-Marie (1784 - 1855)
Cimetière Saint-Martin de Brest (Finistère)
 
Issu d’une famille de marins, mousse en 1794, il connut le baptême du feu contre les Anglais qu’il continua à combattre à la Guadeloupe et sur toutes les mers sous le commandement de plusieurs amiraux. Enseigne de vaisseau, présent à Trafalgar, où il se distingua par sa bravoure, fait prisonnier, il resta cinq ans en Angleterre avant d’être échangé en 1811 et de reprendre de suite du service.
Marin aguerri, quand il se vit confier le commandement de la gabarre La Loire, lors de l’expédition vers le Sénégal, il conseilla Chaumareys qui ne tint pas compte de ses recommandations.
De retour à Brest après le drame, il traduisit et écrivit plusieurs ouvrages sur différents thèmes nautiques et sur la construction navale comme les Tables comparatives des principales dimensions des bâtiments de guerre français et britanniques, ouvrage très estimé.
Capitaine de frégate (1819), appelé pour  armer La Jeanne d'Arc, sur laquelle il navigua comme second, il poursuivit sa carrière en prenant des commandements qui le menèrent à croiser tant en Méditerranée que dans le Pacifique.  
Capitaine de vaisseau (1827), directeur des mouvements du pont de Brest, à l’origine de nombreuses améliorations des ports en général, officier puis commandeur de la Légion d'honneur,  il était le père d’Albert-Auguste Gicquel des Touches (1818 - 1901) qui fut vice-amiral et éphémère ministre de la Marine  en 1877.
Selon le « registre des convois » de l’année 1855 de Brest,  il fut bien inhumé au cimetière Saint-Martin de Brest dans une concession de 1829  bien renseignée, celle de la famille Guérandel. Pour autant, aucun élément ne fait le lien entre les deux familles et son nom n’apparaît pas sur la pierre tombale.  
 
Avant même les remerciements généraux dans les « Sources principales » de bas de page, je tiens à souligner l’extrême gentillesse et la qualité des services rendus  par l’Unité Etat Civil Décès et Gestion des Concessions de Brest  qui s’est démenée d’une façon incroyable pour m’apporter le maximum d’informations émanant de leurs archives et du terrain.
Acte de décès de Parnajon © MCP
►PRAVIEL Paulin d'Anglas de (1793-1872)
Cimetière d’Aimargues (Gard)
 
Connu pour être le dernier survivant du naufrage à disparaître, il avait embarqué  en tant qu'officier d'infanterie.  Il ne se trouvait pas sur le radeau mais dans le dernier canot chargé de le tirer. Corréard et Savigny l'accusèrent d'avoir tranché la remorque et d'avoir  volontairement laissé le radeau partir à la dérive. Il fit partie de ceux  qui, débarqués le 6 juillet près des Mottes, effectuèrent une marche de près de 400 kilomètres dans le désert.  Pour répondre aux assertions de ses détracteurs, il écrivit la 2e relation en 1818.  
Conseiller municipal d'Aimargues, il termina ses jours auprès de sa famille à Congénies, où il avait obtenu, sous le Second Empire, la tenue d'un bureau de tabac, emploi réservé aux vétérans. À la mort de Corréard, il réédita ses Mémoires en se présentant comme le dernier naufragé de la Méduse ce que rappelle son épitaphe au cimetière d’Aimargues où il fut inhumé selon ses dernières volontés, et où sa tombe existe toujours.
Ici-Gît/ d’Anglas de Praviel/ Paulin Etienne/ né le 26 décembre 1793/décédé le 28 août 1872/Ancien lieutenant des Gardes du Corps de sa Majesté Louis XVIII/dernier naufragé de La Méduse. © Xavier Caré
►SANDER RANG, Paul Charles Léonard Alexandre Rang Des Adrets, dit (1793 - 1844)
Cimetière de Petite Terre Mayotte, puis lieu ignoré en France
 
Engagé dans la Marine en 1809, enseigne de vaisseau sur La Méduse, il réchappa du naufrage en étant dans le même canot que Chaumareys. Comme plusieurs rescapés, il rédigea son témoignage.  
Malacologiste et naturaliste,  membre correspondant à l'Académie Royale de La Rochelle, des Sociétés Philomatique et d'Histoire Naturelle de Paris, de la Société Linnéenne de Bordeaux,etc., il passa une bonne partie de sa vie à La Rochelle, où il publia ses nombreuses observations zoologiques notamment dans les Bulletins de la Société des sciences naturelles de la Charente-Inférieure.
Concepteur et directeur du port d'Alger, historien et traducteur de grands textes arabes, « Gouverneur » de Nosy-Be (Madagascar) et de Mayotte, c’est sur cette île qu’il mourut de fièvres. Il y fut inhumé dans le cimetière catholique de Petite Terre avant le rapatriement de ses cendres en France. La réponse se trouve très probablement dans les annexes -Translation des restes du capitaine de corvette Rang des Adrets- d’un ouvrage de Françoise Legré-Zaidline : Émois romantiques à La Rochelle, malheureusement introuvable dans son intégrité sur Internet.  Si un lecteur en sait davantage...
Cénotaphe à Mayotte © chrisguad
© chrisguad
►PARNAJON Léon Henry de (1783 - 1851)
Lieu ignoré
 
Entré dans la Marine comme novice (1799) avant d’être promu aspirant l’année suivante, enseigne de vaisseau (1807), fait prisonnier par les Anglais alors qu’il servait le Hautpoul (1812), il fut libéré quatre ans plus tard. Lieutenant de vaisseau, puis affecté sans commandement à Dunkerque et à Cherbourg, il reprit du service aux commandes du brick L’Argus en 1816. C’est lui qui fit rechercher et trouva enfin la planche fantôme à laquelle était réduit le radeau. Homme sans histoires, il mourut à Bordeaux. Des recherches plus poussées, et surtout beaucoup trop longues dans le cadre de la publication de l’article, seraient nécessaires pour localiser son lieu de sépulture.
Merci J. Le Vaillant, responsable Unité Etat Civil Décès et Gestion des Concessions de Brest, pour cette photo.
►SAVIGNY Henri Jean-Baptiste (1794-1843)
Cimetière Saint-Louis de Rochefort (Charente-Maritime)
© MCP
Enrôlé dans les troupes coloniales hollandaises à Batavia comme officier du génie militaire (1799), capturé par les Anglais (1811), il rentra au service de la France où le retour des Bourbons lui fut profitable. Sans qu’on en connaisse vraiment les raisons, il se trouva couvert de faveurs et fut, notamment, nommé lieutenant-colonel major de place à la Guadeloupe sans qu’on se fasse d’illusions sur ses capacités militaires. Il semble que la motivation fut davantage « qu’il prendrait le goût du service ». Son séjour fut bref. Moins d’un an plus tard, il était chassé de l’île persuadé qu’il trouverait Napoléon encore au pouvoir.
Chirurgien et médecin de Marine, embarqué à bord de La Méduse, lors du naufrage il fut des officiers qui prirent place sur le radeau. Rescapé, Le Naufrage de La méduse qu’il écrivit conjointement avec Corréard, provoqua un immense scandale.
Fut-il aussi paré de toutes les vertus sur le radeau et aussi estimable comme le laisse entendre cet écrit ? Il semble que sur les dix survivants, tous ne partageaient pas cet avis, l’accusant d’avoir poussé des soldats à la mer.
De retour en France, il passa sa thèse de médecine et s’installa comme médecin près de Rochefort où il mena une vie respectable et tranquille jusqu’à sa mort. Géricault le représenta sur son tableau près du mât avec Corréard lui montrant le bateau qui vient les sauver. Il repose au cimetière Saint-Louis de Rochefort.
Savigny représenté sur le tableau de Géricault.
© MCP
►SCHMALTZ Julien (1771-1827)
Cimetière de Montmartre, 21ème division (Paris)
Le temps de la traversée, il débarqua dans une métropole de nouveau monarchiste.
Rentré au service des Colonies sous la direction de Portal, ce dernier apprécia l’ardeur au travail ainsi que les qualités d’ordre et de méthode du colonel Schmaltz. Un tempérament de « chef » qui rendrait plus de service dans un emploi actif que sédentaire. Ses expériences préalables semblaient le désigner tout à fait compétent pour entreprendre la mise en valeur du Sénégal. C’est ainsi que Schmaltz embraqua avec sa famille sur La Méduse.
Mais, l’insistance qu’il mit à couper au plus court pour arriver au plus vite, participa au naufrage. Dépassé par les évènements, Chaumareys s’appuya sur son autorité pour ramener le calme et gérer les embarcations de sauvetage.
Arrivé à bon port, le gouverneur qu’il fut de 1816-1820 tenta de transposer au Sénégal l’organisation économique qu’il avait connue. Malheureusement, il lui manqua la juste perception des potentialités de cette région d’Afrique ainsi que la capacité de bousculer une organisation archaïque du commerce dominée par de puissants négociants, en particulier en ce qui concerne le circuit de la gomme, deuxième activité après la traite des noirs. Licencié par Portal, nouveau ministre de la marine qui jugeait sévèrement son projet jugé utopiste et au coût exorbitant, et sa méconnaissance du territoire, il finit ses jours à Smyrne où il avait été nommé consul général de France l’année précédente..
Sa dépouille fut ramenée à Paris où il fut inhumé au cimetière de Montmartre. Les inscriptions de sa pierre tombale deviennent difficilement lisibles. Sa femme et sa fille reposent avec lui. On note aussi la présence d’un Pierre-Jacques Schmaltz (1763- 1835) qui serait l’un de ses frères selon le site de généalogie geneanet.
© MCP
►VÉNANCOURT François-Marie Cornette de (1778-1854)
Cimetière du Père-Lachaise, 13ème division (Paris)
 
Formé à l’école royale jusqu’en 1790, émigré, engagé dans la marine étrangère de 1795 à 1803, lieutenant de vaisseau (1808),  puis capitaine (1815), il était aux commandes de la corvette l’Echo lors de la traversée vers le Sénégal.  Homme de grande science nautique et de grande expérience, mais considéré comme un rival par Chaumareys, il imita  les manœuvres de La Méduse pour tenter de la rejoindre alors qu’elle distançait les autres navires. Ses rapports sur les circonstances du  naufrage furent très importants lors du  jugement de  l'affaire. Et ensuite ? Je n’ai trouvé aucune information le concernant sauf qu’il mourut à Paris, qu’il fut décoré de l’ordre de Charles III et de Saint-Ferdinand d’Espagne ainsi que de la Légion d’honneur et de l’ordre de Saint-Louis comme le rappelle son épitaphe au cimetière du Père-Lachaise où il repose dans un caveau familial.  
© Pierre-Yves Beaudouin
Extrait de la photo précédente © Pierre-Yves Beaudouin
►VIAUD Adolphe Jean (1803 – 1816)
Dakar (Sénégal)
 
Oncle de Pierre Loti, disparu trente-quatre ans avant la naissance de l’écrivain, il avait emboîté les pas familiaux de  la marine. Jeune adolescent embarqué comme simple mousse sur La Méduse. Bien qu’il ne soit pas sur le radeau,  il ne revint pas du voyage. Il mourut de fièvres quelques semaines plus tard, des fièvres à l’hôpital du Cap Vert de Dakar.
Au cimetière Saint-Louis de Rochefort, la tombe de son frère, Théodore, lui sert de cénotaphe.  
© MCP
Sources principales :
Tous mes plus sincères remerciements au personnel des services d’Etat-civil et des cimetières des communes de Brest, d’Avon et de Bussière-Boffy, dont la gentillesse dans leur détermination à m’informer de façon juste, et la compétence, m’ont permis d’apporter des éclaircissements sur les sépultures de Gicquel des Touches, Corréard et Duroy de Chaumareys.
 
Egalement, mes chaleureux remerciements à Mme Nicole Raynaud , historienne
 
-Le Naufrage de la frégate La Méduse par A. Corréard et H. Savigny –Cinquième édition (1821) –BnF sur Gallica
-Une histoire du banc d’Arguin par Sébastien Bertin -Article du 13 avril 2011
-Le radeau de La Méduse de Théodore Géricault
http://rozsavolgyi.free.fr/cours/arts/conferences/Gericault%20-%20Le%20radeau%20de%20la%20Meduse/index.htm
-La véritable histoire du radeau de La Méduse -Pierre Anthonioz dans collections 8 daté juin - août 2000
-Un marin limousin -Hugues Duroy de Chamareys- Le Commandant de La Méduse révélé par ses archives par Nicole Raynaud
-La vie diverse et volontaire du colonel Julien, Désiré Schmaltz, Officier des Forces Indo-Néerlandaises, puis de l'Armée Française, Commandant pour le Roi et Administrateur du Sénégal et Dépendances, Consul Général de France à Smyrne (Turquie), (1771-1827) –Article de L.Jore Revue d'histoire des colonies Année 1953 Volume 40 Numéro 139 pp. 265-312
-Alexandre Corréard -Naufragé de La Méduse par Edmond Hugues (1920)
-Le capitaine Dupont : Un Eurélien rescapé de la Méduse- Article de l’Echo Républicain du 1er février 2015
-Société des membres de la Légion d’honneur Finistère Sud
-Les Naufragés de La Méduse par Jacques-Olivier Boudon –Ed. Belin (2016)
-http://desaix.unblog.fr/2007/01/10/le-naufrage-de-la-meduse/
-https://fr.geneawiki.com/index.php/Cimeti%C3%A8re_Coudein
-http://www.sudouest.fr/2016/07/03/un-legendaire-radeau-en-heritage-2422061-1392.php
(*) commentaire(s)
8 juin 2017
Merci à "Michel-Ange" pour ces photos
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