Entre temps, devenu gouverneur de Langres en remplacement de son père –il fut également de Saint-Omer et de Valenciennes- il continua à guerroyer et se distingua à la bataille de Seneffe (1674) contre les Néerlandais, au siège de Fribourg (1677) avant de s’emparer des forts de Strasbourg et de prendre la ville de Liège (1684), pour le compte de l'électeur de Cologne, etc.
En 1693, le bâton de maréchal vint récompenser ses mérites contribuant ainsi, une fois de plus, au prestige de sa famille.
Commandant l’armée d’Allemagne, puis celle de Normandie et de nouveau celle d’Allemagne, il se retira après la signature du traité de paix de Ryswick en 1697, et ne servit plus.
Doyen des maréchaux de France au moment de sa mort en réputation de santeté, il fut inhumé dans la chapelle de la Vierge dans le couvent des religieux de Picpus. Suivant la règle d’humilité de l’ordre, Claude de Choiseul, marquis de Francières, fut inhumé « sans tombe, ni épitaphe » comme la plupart de ceux qui reposèrent en ce lieu. Tout du moins, sa sépulture ne semble-t-elle pas avoir fait partie des exceptions.
Une simple plaque d’identification fut attachée à son cercueil de plomb qui fut miraculeusement retrouvé en 1860 lors de travaux sur l’ancien emplacement du couvent.
Sa famille fit alors transférer sa dépouille au cimetière du Père-Lachaise où elle se trouve toujours.