Il innova également en matière de tournées province et à l'étranger. Son action ne se borna pas aux choses de la scène : il se pencha également sur l'administration du théâtre mettant la main au règlement en vigueur et réforma les attributions du comité d'administration. Il rédigea de nombreux mémoires sur ces sujets, projeta la création d'une école dramatique, etc.
Mais épuisé par une vie trop active, il mourut deux jours avant l'arrivée à Paris de son ami Voltaire.
Ayant le temps de prendre avec l’Eglise les arrangements convenables, Lekain put être inhumé, en grande pompe, en l’église Saint-Sulpice où il n’existe plus une trace de sa tombe. Ses cendres se trouvent peut-être dans l’ossuaire de l’église.
Séduit par Christine-Georgette-Charlotte Sirot, dite Mlle Lekain (v.1734-1775), actrice elle aussi, qu’il épousa, il la fit débuter à Comédie-Française pour jouer les soubrettes (1757). Devenue sociétaire (1761) malgré un médiocre talent, elle se retira six ans plus tard. Fort jolie, de nombreuses aventures avaient déjà séparé le couple en 1762. Malgré tout, Lekain l’assista au moment de son trépas. Elle fut très probablement inhumée en l’église Saint-Sulpice.