Après l’échec de la Commune, un réseau bonapartiste soutenu par une presse active et offensive se reconstitua peu à peu. Devenu chef d'un parti politique encore important au début de la Troisième République, le parti de l'Appel au Peuple, le prince s’impliqua de plus en plus auprès de ses sympathisants.
Etre un Bonaparte signifiait aussi pour lui se souvenir que « Lorsqu'on appartient à une race de soldat, ce n'est que par le fer qu'on se fait connaître ». C’est ainsi qu’en 1879, il demanda avec insistance à être intégré dans les troupes britanniques d'Afrique australe, ce que finit par lui accorder la reine Victoria au grand dam d’Eugénie.
Le 1er juin, alors qu’il participait à une mission de reconnaissance, en un lieu nommé Itelezi, la patrouille fut surprise par un groupe de guerriers zoulous armés de fusils. Tandis que deux soldats étaient tués et que le reste du groupe s’enfuyait, le prince, victime d’une sangle de selle défaillante, se retrouva à terre blessé, ne pouvant se défendre que d’une main. Il fut transpercé de dix-sept coups de sagaie. Ironie du sort, sa selle était celle de son père à Sedan qui décidément ne portait pas chance.