Durant la Seconde Guerre mondiale, refusant de travailler pour Radio Paris, aux mains des Allemands, puis soupçonné d’activités suspectes depuis 1943, Georges fut déporté à Dachau le 10 juin 1944.
Horrifié par l’enfer qu’il découvrait, il sombrait dans la dépression, quand ses camarades de captivité, pour lui remonter le moral, lui bricolèrent une imitation de poste de radio et lui demandèrent de leur faire le commentaire d'une arrivée d'étape du Tour de France. Cela fonctionna. Georges Briquet retrouva le moral et survécut. Il témoigna de son expérience dans un ouvrage : Rescapé de l'enfer nazi.
Au lendemain de la guerre, il devint chef du service des sports de la radio nationale et anima l'émission Sport et musique du dimanche après-midi, tout en rédigeant plusieurs ouvrages sportifs sur le football et le cyclisme. Il prit sa retraite en 1964, après avoir formé de jeunes journalistes débutants parmi lesquels : Roger Couderc, Robert Chapatte et Thierry Roland.