Peintre de paysages, mais aussi de portraits et figures qui constituent une part capitale de l'œuvre de l'artiste, notamment la femme, tels les émouvants portraits de ses proches ; les nus chastes ou troublants ; les figures saisies sur le vif ou issues de songes dont l'apothéose est la Femme à la perle.
► Peintre français
Se sentant une vocation de peintre, Camille, piètre vendeur, abandonna l’idée de reprendre le négoce de mode familial pour se consacrer à son art grâce à l’aide financière de ses parents.
Initié à la science des compositions néoclassiques et du paysage historique, il fut encouragé à peindre en plein air des études qui lui servait ensuite pour composer ses tableaux. C'est ainsi que, son chevalet planté en forêt de Fontainebleau, Corot fut l’un des premiers peintres à travailler à Barbizon et devint, par la suite, avec Théodore Caruelle d'Aligny, l’un des précurseurs de la fameuse école de Barbizon, centre spirituel d'une colonie de peintres paysagistes désirant travailler « d’après nature ».
Perpétuel itinérant, il séjourna plusieurs fois en Italie -formation traditionnelle de tout jeune artiste - parcourut la province française de long en large, se rendit en Suisse, aux Pays-Bas, puis en Angleterre.
Peignant abondamment, influencé par les maîtres hollandais du 17ème siècle autant que par sa révélation italienne et son indépendance d’esprit, il était ceux qui pensaient que la lumière créée la vie. Ainsi est-il également regardé comme un précurseur des impressionnistes.
L’avant-port de Rouen (1834)
Dès 1835, sa notoriété s'établit avec ses envois aux Salons. Vastes compositions mythologiques ou bibliques, paysages, qui toutefois n’atteignaient pas encore la plénitude poétique du Souvenir de Mortefontaine (1864, Louvre).
Homère et les bergers (1845, Musée des beaux-arts de Saint-Lô)
Souvenir de Mortefontaine (1864, Louvre)
Funérailles de Corot. Paul Adolphe Kauffmann dit Peka
Femme à la perle (1869, Louvre)
© MCP
20 janvier 2014
Artiste célèbre et très demandé, ses moyens financiers lui permirent une générosité proverbiale envers ses amis dans la gêne, comme acheter une maison à Honoré Daumier devenu aveugle, aider la veuve de Jean-François Millet, et les démunis.
Il est à noter que Corot est l'un des artistes les plus visés par les faussaires.
Retiré à la campagne, atteint d’un cancer à l’estomac, il revint à Paris pour y mourir.
Jean-Baptiste Camille Corot fut inhumé au cimetière du Père-Lachaise dans la sépulture familiale ornée du buste de l’artiste, œuvre de Michel Léonard Béguine (1855-1929)
© MCP
COROT Jean-Baptiste Camille (1796 – 25 janvier 1875)
Cimetière du Père-Lachaise, 24ème division (Paris)
TOMBES ET SEPULTURES DANS LES CIMETIERES ET AUTRES LIEUX
Dernière mise à jour
au 22 juin 2021
TOMBES SÉPULTURES DANS LES CIMETIÈRES ET AUTRES LIEUX
par Marie-Christine Pénin
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(ancien cimetière révolutionnaire)
(ancien cimetière révolutionnaire)
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