RADEGONDE sainte (v. 520 - 13 août 587) reine mérovingienne. Epouse de Clotaire Ier
Eglise Sainte-Radegonde à Poitiers (Vienne)
22 septembre 2012
Raffinée, bonne et profondément chrétienne, si elle ressentait de la répugnance pour ce mari, Radegonde passait outre, jusqu’au jour où Clotaire fit assassiner son frère.
Estimant que le tribu familial payé pour les lauriers de Clotaire avait dépassé les bornes, elle obtint de Médard, évêque de Noyon et futur saint, qu’il la consacrât à Dieu.
Femme de tête, elle se fixa à Poitiers où elle fonda le monastère Sainte-Croix dont la règle, très stricte, était inspirée de saint Césaire, évêque d’Arles. Sa popularité devint proportionnelle à ses engagements et à sa plénitude au point que, la rumeur faisant état de guérisons miraculeuses, Radegonde fut rattrapée par la légende.
Radegonde se retire, accompagnée du peuple, dans le monastère dédié à la Vierge qu'elle fonda à Poitiers.
Vie de sainte Radegonde, 11ème siècle. Bibliothèque municipale de Poitiers.
Selon ses vœux, elle fut inhumée en l’église de la Sainte-Mère-de-Dieu devenue Sainte-Radegonde. Grégoire de Tours, son ami, assista à ses funérailles, pendant que Fortunat s’occupait de sa biographie. Elle reste une des grandes personnalités de son époque.
Son tombeau a été conservé dans la crypte. Ouvert une première fois, en 1412, il fut profané en 1562 pendant les guerres de Religion. Quelques ossements calcinés de femme ont été recueillis dans un coffret en plomb déposé dans le sarcophage.Personne ne peut affirmer qu'il s'agit bien des restes de Radegonde.
Basé sur le roman La Révolte des nonnes de Régine Deforges, un téléfilm diffusé au début des années 1990, sous le titre L'Enfant des loups, retraçait une grande partie de sa vie de moniale.
Eglise Sainte-Radegonde de Poitiers.
© Alexandre Alvarez
Sépulture de sainte Radegonde dans la crypte.
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Les circonstances firent que Radegonde, appartenant à la famille royale de Thuringe, tomba comme part de butin dans l’escarcelle de Clotaire lorsque celui-ci, avec son frère Thierry, anéantirent son royaume en 531.
Emmenée dans le royaume de Soissons, à Saint-Quentin, puis dans une villa royale située à Athies, dans le Vermandois, durant quelques années, elle reçut, grâce à Ingonde, épouse de Clotaire, une éducation assez poussée, à la fois religieuse et intellectuelle. Elle apprit le latin et approfondit sa foi par la lecture de textes religieux. Puis Clotaire l’épousa de force.
TOMBES SÉPULTURES DANS LES CIMETIÈRES ET AUTRES LIEUX
par Marie-Christine Pénin
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