10 juin 2022
LÉOTARD Jules (1838 – 16 août 1870)
Cimetière de Terre-Cabade à Toulouse (Haute-Garonne)
► Trapéziste français
Fils d’un artiste et éducateur en acrobaties au sol, qui possédait deux gymnases très prisés à Toulouse, très tôt fasciné par le cirque, alors qu’il se destinait à de longues études de droit, ce que le barreau perdit le monde circassien le gagna grandement.
Le 12 novembre 1859, à Paris, au Cirque Napoléon, devenu depuis Cirque d’hiver, Jules présenta « Les Merveilles Gymnastiques » ou « La Course aux Trapèzes », un spectacle de haute voltige consistant à voler d’un trapèze à un autre avec des sauts périlleux aériens. Du jamais vu ! Imaginer l’émotion des spectateurs stupéfaits, les yeux rivés sur cet homme se jetant dans le vide…
Par la suite, refusant de porter le costume traditionnel des écuyers, uniforme des artistes du cirque qui, estimait-il, ne dévoilait pas assez en valeur son impressionnante musculature, il adopta alors un justaucorps de soie noire dont les échancrures mettent en valeur les saillies de sa poitrine.
Les clichés de cet Apollon du Trapèze le représentant torse nu, en position de danseur ou de lutteur, connurent un grand succès auprès des dames. Pourtant, jugés indécents, ils furent confisqués par la Justice. Il n’empêche : le justaucorps moulant pour la danse ou la gymnastique se nomme toujours de nos jours un léotard.
Devenu riche, sa fortune gérée par son père, il se produisit dans les capitales européennes, subjuguant tour à tour, roi, tsar et princes.
A Londres, il travailla pour la première fois avec cinq trapèzes. Lors de ce spectacle, Charles Dickens s’avoua stupéfait…
En Angleterre, au faîte de sa gloire, il devint le héros de nombreuses chansons composées en son honneur. The Daring Young Man on the Flying Trapeze fut un immense succès populaire. Il se rendit également aux Etats-Unis.
Juste pour le fun : The Daring Young Man on the Flying Trapeze
Evidemment, plus sympa si on comprend l’anglais…
Entre deux tournées il se reposait dans la propriété familiale du Vernet en Ariège où il s’adonnait au vélocipède. En mars 1870, il alla jusqu’à remporter la course Villefranche-du-Lauragais – Toulouse – Villefranche.
Malheureusement, la variole noire mit un terme à l’enchantement mythique de son numéro en l’emportant de façon prématurée. Il fut inhumé dans sa ville natale.
© MCP
Source principale :
- https://www.grandsudinsolite.fr/1259-31-haute-garonne-jules-leotard--toulousain-et-inventeur-du-trapeze.html
TOMBES SÉPULTURES DANS LES CIMETIÈRES ET AUTRES LIEUX
par Marie-Christine Pénin
| THEMES |
| DE A à Z |
Pour s'abonner à la Newsletter : CLIQUER sur "Contact" en précisant bien le sujet et votre adresse E.mail.
LIEUX D'INHUMATIONS
EN LIGNE
-Abbaye, couvent et séminaire St-Magloire (75) (disparus en partie)
(ancien cimetière révolutionnaire)
(ancien cimetière révolutionnaire)
-Cimetière St-Jean-en-Grève (75) (disparu)
(disparu)
Cimetière Ste-Catherine (75)
(disparu)
-Eglise St-Denis-de-la-Chartre (75) (disparue)
(disparue)
COPYRIGHT 2010 - 2024 - TOUS DROITS RÉSERVÉS - Ce site est propriétaire exclusif de sa structure, de son contenu textuel et des photos signées MCP. Sauf accord du propriétaire du site, toute reproduction, même partielle, à titre commercial est interdite. Les reproductions à titre privé sont soumises à l'autorisation du propriétaire du site. A défaut, le nom du site et de son auteur doivent obligatoirement être mentionnés. Tous les droits des auteurs des oeuvres protégées reproduites et communiquées sur ce site sont réservés.