RETOUR  SECONDE GUERRE MONDIALE
►DECHANET Pierre (1911 – 26 février 1966)
Cimetière de Pontarlier (Doubs)
Pilote confirmé, il rejoignit le Normandie en en février 1944 avec lequel il se distingua par un nombre important de victoires et dont, en remplacement de Pouyade, il prit le commandement lors de la dernière campagne de Prusse Orientale (décembre 1944 à mai 1945). Après la guerre, il poursuivit une brillante carrière au sein de l'armée de l'Air et fut promu au grade de général de Division Aérienne (1961) et de général (1964). Après avoir rempli tous les postes déterminants de la Défense Aérienne, cet As eut le grand honneur de commander l’Ecole de l'Air et d’être nommé Inspecteur Général de l'armée de l'Air. Il repose dans sa ville natale.
https://www.facebook.com/memorial.normandieniemen/photos/
A l’évocation de son nom, c’est un déluge de superlatifs absolus : le plus titré de tous les temps, le plus honoré, mais aussi le plus éprouvé, etc. Si l’escadron Normandie-Niemen n’est pas oublié en France où il est toujours l’objet d’hommages à titre général ou individuel, sa mémoire est beaucoup plus vivace en Russie pour au moins trois bonnes raisons : malgré les souffrances que connut la France, elles ne sont pas comparables à celles que subit l’Union Soviétique dont la mémoire collective a conservé de la Deuxième Guerre mondiale un souvenir sanguinaire gravée dans sa chair ; confrontée à l’ouverture du front de l’ouest avec le débarquement, dans son action, la France reste « étrangère » à celui ouvert à l’est ; seul escadron allié à avoir combattu aux côtés des soviétiques sur ce front de l’est, le Normandie-Niemen y a inscrit son histoire, il fut le terreau où naquit sa légende avant d’être célébré en France.
 
L’épopée de l’escadron commença en 1942. Après la rupture du pacte de non agression germano-soviétique (21 juin 1941), et devant la politique collaborationniste du gouvernement français, les représentants de Vichy en URSS furent priés de quitter le pays par les autorités soviétiques. A Londres, attentif aux analyses pertinentes de la situation qu’on lui présenta, De Gaulle comprit que, contrairement à ce que pensaient les Britanniques,  l’URSS ne serait pas battue rapidement et songea alors à faire reconnaître sa légitimité auprès de cet allié. Restait à trouver le moyen. Considérant comme importante pour l’avenir la présence de soldats  français sur tous les fronts de la guerre, il décida d'engager des forces sur le front de l'Est et opta pour l'envoi d'une unité aérienne. Bien qu’accueillit avec intérêt, pour des raisons diplomatiques, d’organisation pratique et de susceptibilité, et moyennant quelques cafouillages,  le projet mit du temps à se mettre en place. Sous le commandement de Joseph Pouliquen, l’escadron vit officiellement le jour  en septembre 1942.
 
Mais quel nom lui donner ? Au sein des Forces Françaises Libres (FFL), il était de tradition de baptiser un groupe aérien du nom d’une province française : ce fut la « Normandie ».  
 
Formé au départ de 14 pilotes de chasse, dont certains mentirent sur leur nombre d’heures de vol requis,  et d’une cinquantaine de mécaniciens tous volontaires, l’escadron arriva en URSS en novembre 1942 où les conditions de vie se révélèrent particulièrement difficiles : froid glacial (-30) que la qualité de la nourriture et le logement spartiates n’arrangeaient pas.  Fallait-il en plus s’habituer à combattre systématiquement en groupe comme les Soviétiques et apprendre à se repérer dans l’immensité de la steppe.
Composé de quatre escadrilles baptisées Rouen, Le Havre, Cherbourg et Caen,  le temps de son instruction sur des avions soviétiques, les Yaks 1 monoplace,   et l’escadron, dorénavant opérationnel, s’envola le 22 mars 1943 pour s'installer à une centaine de kilomètres au sud-ouest de Moscou afin de se rapprocher du front pour une plus grande efficacité.  Le dégel rendait les décollages et les atterrissages d’autant plus  périlleux que les pistes n’étaient, le plus souvent, que de simples champs. Rapidement, ce furent les premières victoires pour les pilotes français chargés d’accompagner les bombardiers russes mais aussi les premières pertes.  Afin d’être toujours au plus près des premières lignes, l’unité changea régulièrement de base.
Yak 1 monoplace
►ALBERT Marcel (1917 - 23 août 2010)
Cimetière de Chipley (Floride) (USA)
Pilote chevronné, il fut l’un des premiers arrivés en URSS en novembre 1942 où il retrouva ses camarades Marcel Lefèvre et Albert Durand.Ses 199 missions de chasse et ses coups d'éclat au sein de l’unité lui valurent le titre de second as français de la Deuxième Guerre mondiale avec 23 victoires aériennes homologuées. Il termina la guerre à vingt-huit ans avec la cravate de commandeur de la Légion d'Honneur, en étant Compagnon de la Libération et Héros de l'Union soviétique.
Détaché au Centre d'essais en vol de Brétigny après la guerre, puis attaché de l'Air auprès de l'ambassade de France à Prague, il quitta l'armée d'active en 1948 avant de s'installer aux Etats-Unis où il devient entrepreneur et industriel. Il obtient la nationalité américaine en 1954 et décéda dans une maison de retraite à Harlingen au Texas.
Find a Grave
►AMARGER Maurice (1911 – 19 mars 1946)
Blida (Algérie)
Arrivé dans l’escadron en décembre 1943, il ouvrit en 1944 une série de succès (9 victoires). Commandant du centre d’instruction de la chasse de Meknès (Maroc) après la guerre, il trouva la mort accidentellement en réalisant des acrobaties aériennes. Il fut inhumé en Algérie, son pays natal.
►ANDRE Jacques (1919 – 2 avril 1988)
Cimetière La Buffe de Cagnes sur Mer (Alpes-Maritimes)
D’abord réquisitionné avec l'armée de l'Air vichyste contre les troupes britanniques, il rejoignit ensuite l’Algérie et demanda à intégrer le Normandie (arrivé en URSS en décembre 1943) et avec lequel il remporta 16 victoires (seul et en collaboration) et 4 probables. As, fait Héros de l'Union soviétique avec l'Ordre de Lénine, la plus haute distinction qui existait en Union Soviétique, après la guerre il resta dans l’Armée de l’Air qui offrit à cet ancien champion de France du 110 m haies (1938) la possibilité de s’entraîner pour participer aux jeux olympiques de 1948 dans le 400 m haies où il atteignit la demi-finale. Commandant de différents secteurs, il termina sa carrière à l’état-major de la IVe région aérienne d’Aix-en-Provence.
Cimetière La Buffe © Grégoire Albertini
►ASTIER Louis (1909 – 30 octobre 1949)
Cimetière de Briffons (Puy-de-Dôme)
Après avoir participé à la bataille de France, il rejoignit les Forces Aériennes Françaises Libres à Londres, puis le Normandie en août 1943 mais qu’il quitta en octobre après avoir frôlé la mort. Affecté au Groupe de bombardement à travers Bretagne en Afrique du Nord puis suivit l’avance alliée à travers la vallée du Rhône lors du débarquement en Provence. Il survécut à la guerre mais décéda à Saïgon des suites de maladie. Il fut inhumé dans sa commune natale.
►BAGNERES Jacques (1916 – 28 décembre 1981)
Cimetière ancien de Pontonx-sur-l’Adour (Landes)
►BALCOU André (1920 - 20 septembre 1943)
Cimetière vieux de Béziers (Hérault)
Après avoir rejoint le Normandie en juin ou juillet 1943 selon les sources, il fut tué en combat aérien près du village de Kniaje-Sélo dans la région d'Ielna. Inhumé près du village où il tomba , en 1953 sa dépouille fut ramenée en France en même temps que celles de dix autres de ses camarades.
© Gérard Perrier/Geneanet
►BARBIER Léo (1908 - 15 octobre 1943)
Cimetière de Charmes-la-Grande (Haute-Marne)
Tué en combat aérien dans le secteur d’Ivanovo quatre mois après son engagement. Son corps retrouvé fut d’abord inhumé à Ivanoka avant d’être transféré en France en 1953.
►BAYSSADE Jean (1913 – 14 février 1983)
Cimetière de Verdun-sur-Garonne (Tarn-et-Garonne)
Abattu le 30 juillet 1944, bien que grièvement blessé il réussit à sauter en parachute mais fut fait prisonnier par les Allemands. Interné au camp de Buchau puis à celui de Lodz où il retrouva Constantin Feldzer, il s’évada mais fut repris au bout de neuf jours. Enfermé aux camps de Limbourg et de Bad Orb, il fut libéré par les Américains le 21 avril 1945. Inhumé dans son village natal
►BEGUIN Didier (1918 - 26 novembre 1944)
Cimetière militaire de Montauville (Meurthe-et-Moselle)
Il fit partie des premiers pilotes arrivés en novembre 1942. Blessé en combat aérien en juillet 1943, mais reprenant ses opérations, promu capitaine, il prit le commandement de l'escadrille « Le Havre ». Après avoir abattu un nouvel appareil ennemi en collaboration puis un autre, seul cette-fois (6 victoires et 1 probable), épuisé, il fut rapatrié en Angleterre en février 1944. En juin, il reprit le combat sur le front de occidental, mais fut tué par la D.C.A. en Hollande lors d'une mission à la tête de l'escadrille
« Strasbourg » du Groupe "Alsace". As et Compagnon de la Libération.
http://jl-manoury.blogspot.fr/2017/09/ceremonie-la-necropole-nationale-du.html
►BERNAVON Adrien (1912 – 16 juillet 1943)
Lieu inconnu.
Arrivé dans le groupe en mai 1943, il disparut deux mois plus tard, dans la région de Kraniskovo, alors qu’il attaquait, avec sa patrouille, une quinzaine de bombardiers ennemis protégés par des chasseurs supérieurs en nombre. Son corps n’a jamais été retrouvé. Compagnon de la Libération.
►BERTRAND Jean (1907 – 26 août 1944)
Lieu inconnu
Arrivé dans l’unité en fin décembre 1943, il effectua 28 missions. Il mourut lors d’une patrouille pendant laquelle, à partir de 4000 mètres d’altitude, il amorça un piqué qu’il ne put redresser. Son avion partit en vrille et s’écrasa. Son corps ne fut jamais retrouvé.
►BIZIEN Yves (1920 - 13 avril 1943)
Lieu inconnu
Abattu lors d'un combat aérien au-dessus des lignes allemandes dans la région de Spas-Demensk. Il eut le triste privilège d’être le premier mort du groupe.
Pas de sépulture connue.
►BLETON Pierre (1919 – 5 avril 1996)
Lieu inconnu
Arrivé au Normandie-Niemen en octobre 1944, il remporta la dernière de ses 7 victoires (individuelles ou en collaboration) en février 1945 avant d’être abattu et fait prisonnier. Par chance, soustrait des griffes de la Gestapo par des pilotes allemands, il s’évada et, après un incroyable périple, rejoignit le l’escadron le 9 mai 1945, au lendemain de l’armistice. Resté dans l’Armée de l’Air, il prit part à la guerre d’Indochine, prit le commandement d’une base d’hélicoptères en Afrique du Nord, etc. avant de se retirer du service en 1967. Je n’ai pas trouvé d’autres informations le concernant, ni son lieu de sépulture.
►BON Maurice (1920 - 13 octobre 1943)
Cimetière mémorial-militaire à environ 90 kilomètres au nord-est de Moguilev, non loin de Smolensk (Fédération de Russie
Il rejoignit le groupe en mai 1943. Alors qu'il attaquait un avion ennemi, il fut abattu par un autre près de Gorodetz (région de Smolensk) où il fut enterré. Malgré les efforts déployés par sa famille après la guerre, son corps ne fut pas retrouvé jusqu'à ce que sa tombe soit localisée en 2012 grâce aux recherches conjuguées d'Yves Donjon, documentaliste et historien du Mémorial Normandie-Niemen et de deux des amis. Elle se trouve dans un cimetière militaire en rase campagne, sur le territoire du village de Stéfanovo qui n'existe plus depuis quelques années. Le cimetière est situé pratiquement à la frontière biélo-russe.
►BOUBE Henri (1906 - 19 mars 1960)
Cimetière de Launaguet (Haute-Garonne)
Il rejoignit le groupe en juin 1943 et il participa aux combats sur le front de l’Orel avant d’être rapatrié sanitaire sur Damas en septembre. Mis à la disposition du commandement de l’Air du Moyen-Orient (1944), il retrouva la France (1945) et intégra le corps des des cadres actifs de l’Armée de l’Air (1946). Officier contrôleur d’aérodrome à Agadir et Meknès, puis officier du 4ème bureau de l’état-major de la 1ère division en Allemagne (1952-1954), il mourut de maladie.
►BOURDIEU Maurice (1918 - 18 mars 1944)
Cimetière d’Orin (Pyrénées-Atlantiques)
Arrivé dans le groupe en janvier 1944, il trouva la mort deux mois plus tard en rentrant en collision avec l’avion de son camarade Joire lors d’une mission d’entraînement par mauvaise météo. Son avion s’écrasa. Son corps fut rapatrié en France en 1953.
►BRIHAYE Emmanuel (1913 - 22 juin 2004)
Lieu non déterminé
Présent dans l’escadron en en janvier 1944, après la guerre il devint officier d’état-major au bureau des programmes des Matériels au Ministère, et fut ensuite chef de service des essais en vol de la S.N.E.C.M.A. et pilote d’essai (1947-1967). Le Souvenir Français l’indique comme étant inhumé à Antibes où, renseignements pris auprès du service funéraire de la mairie et des deux cimetières de la commune, il s’avère qu’il n’y repose pas.  
►CARBON Yves (1911 -  25 octobre 1949)
Cimetière de Saint-Sulpice-Laurière (Haute-Vienne) : en cours de vérification
►CASANEUVE Jacques (1918 – 13 octobre 1944)
Lieu inconnu
Arrivé dans le groupe en décembre 1943, il disparut au combat dix mois plus tard. A priori, son corps ne fut jamais retrouvé.
►CASTELAIN Noël (19017 - 16 juillet 1943)
Lieu inconnu
Ami d’Albert Litolff qu’il rencontra dans les Forces Aériennes Françaises Libres, ce pilote chevronné se porta volontaire pour rejoindre le Normandie dès sa création et avec lequel il remporta 6 victoires avant de disparaître, en même temps que Litolff, lors d'un combat aérien dans la région de Krasnikovo le 16 juillet 1943. A priori son corps ne fut jamais retrouvé. Compagnon de la Libération.
►CASTIN Robert (1918 - 26 juillet 1979)
Cimetière de Saint-Germain-les-Paroisses (Ain)
Arrivé dans l’escadron en février 1944, le 10 octobre, en patrouille avec le capitaine René Challe, il marqua sa première victoire que d’autres suivirent tant seul qu’en collaboration. Mais le 18 janvier 1945, il fut à son tour victime de la Luftwaffe qu'il mettait tant de hargne à descendre. Après avoir détruit un nouvel appareil, il fut lui-même touché et contraint à un atterrissage forcé. Blessé et rapatrié en février 1945, il ne put participer avec ses camarades aux offensives décisives que le
« Normandie-Niemen » lança en ce début d’année. Cet As se consacra alors à la gestion d'une entreprise familiale de roulements à billes.
Hommage sur la tombe du lieutenant-colonel Castin le 9 juin 2017
►CHALLE Maurice (1911 – 27 mars 1945)
Lieu inconnu
Tombe de gauche http://www.paris-normandie.fr/
Arrivé en URSS en février 1944, sa participation à la campagne de Prusse orientale fut fructueuse. Après la guerre, affecté en 1948 à la 3ème escadre de chasse avec laquelle il partit en Indochine. Par deux fois il avait frôlé la mort sur le front de l’est. Elle le rattrapa nord-est de Cho-Loi quand il fut victime de la D.C.A. adverse. Né à Saigon, sa dépouille aurait-elle pu restée en Indochine ou fut-elle rapatriée en France ?
►CUFFAUT Léon (1911 – 18 septembre 2002)
Cimetière de Gourin (Morbihan)
Pilote confirmé, il intégra le Normandie en 1943 avec lequel, il établit un brillant palmarès
(13 victoires seul ou en collaboration) le classant parmi les As français de la Deuxième Guerre mondiale. Entré au cabinet du ministre de l’Armement à la Libération, il prit ensuite, et entre autres, le commandement du Normandie-Niemen à Rabat, entreprit la construction d’une base à Bamako, participa aux campagnes d’Indochine, d’Algérie et quitta le service actif en 1962 avec le grade de général de brigade aérienne. Président de l’Aéroclub de France de 1962 à 1982, puis chef-pilote instructeur des handicapés aux Mureaux, il partagea sa passion en formant de nombreux élèves.
© Souvenir Français
Arrivé en URSS en 1944, ses victoires lui valurent la qualité d’As. Il quitta le régiment en 1947 pour une unité de liaison avant d’être affecté au centre d’entraînement de l’Air et d’effectuer des séjours en Algérie et de participer à des opérations en Indochine. Puis, nommé à la base école de Cazeaux, il fut admis à la retraite en 1962.
►DELFINO Louis (1912 - 11 juin 1968)
Cimetière de Caucade à Nice (Alpes-Maritimes)
http://www.espacenn.com/evenements/delfino-louis-nice-70e-anniversaire-epopee-nn-1945-2015_28.html
►DELIN Robert (1916 - 2004
Cimetière de Ménasse à Saint-Pierre-du-Mont (Landes)
Présent dans le Normandie en janvier 1944, il participa aux 2ème et 3ème campagnes du groupe. Il poursuivit sa carrière dans l’Armée de l’Air après la guerre, qu’il termina en 1976 avec le grade de colonel de réserve. Il se reclassa dans la banque Pelletier à Mont-de-Marsan où il avait poursuivi sa carrière militaire.
►DENIS Roger (1917 – 13 octobre 1943)
Cimetière de Mouzillon (Loire-Atlantique)
http://normandie-niemen.forumpro.fr/
►DERVILLE Raymond (1914 – 13 avril 1943 ?)
Lieu inconnu
Volontaire pour le front de l’est, il rejoignit l’escadron en janvier 1944 et resta dans l’Armée de l’Air après la guerre où il effectua une belle carrière comme commandant d’escadrille, attaché de l’Air en Pologne, officier supérieur adjoint de la 4eme brigade en Allemagne, commandant de la base de Thiersville (Algérie), etc. avant d’intégrer le service de la navigation aérienne jusqu’en 1963, date de son admission à la retraite avec le grade de colonel. Ses cendres reposent dans le Var, région où il résidait.
Faisant partie du premier contingent de pilotes du Normandie, il fit aussi partie des premiers à disparaître lors d'un combat aérien dans la région de Spass-Demiensk le 13 avril 1943 dans les lignes allemandes. Il fut très probablement fusillé par les Allemands, peut-être le jour même ( ?).
Pas de sépulture connue.
►DOUARRE Pierre (1914 – 30 novembre 2009)
Cimetière de Carqueiranne (Var)
►DURAND Albert (1918 – 1er septembre 1943)
Lieu inconnu
Arrivé en URSS fin novembre 1942, titulaire de 11 victoires, dont 10 homologuées, il détenait 180 missions de guerre et était considéré comme l’un des meilleurs pilotes du groupe quand il disparut lors d'un combat aérien dans la région de Ielnia . Pas de sépulture connue. Compagnon de la Libération.
►EMONET Jean (1914 – 20 octobre 1949)
La Méditerranée
Arrivé en URSS en mars 1944, le 17 octobre il eut la chance de survivre après que son eut été touché et qu’il eut sauté en parachute. Grièvement blessé, soigné d’hôpital en hôpital, il regagna Moscou. Moniteur à l’Ecole de Chasse de Meknès après la guerre, alors qu’avec seize autres pilotes il partait réceptionner des Spitfire en Angleterre, leur avion disparut en Méditerranée, au large des Baléares, dans des conditions restées mystérieuses. Son corps ne fut pas retrouvé.
►FALETANS Bruno de (1917 – 30 juin 1944)
Cimetière Vvedenskoïe à Moscou (Russie)
Arrivé dans le groupe en janvier 1944, il trouva la mort presque six mois plus tard à Rielki alors qu’il partait en avion récupérer le sien, en panne, laissé sur un autre terrain. Les conditions de sa mort restent indéterminées. Il fut inhumé auprès de son mécanicien dans le carré français, propriété de la France, des « Normandie-Niemen ».
Carré français des « Normandie-Niemen ». Tombes de Faletans et de son mécanicien en premier plan © NVO
© NVO
►FAUROUX Yves (1918 – octobre 1978)
Peut-être Saint-Avold . Recherchesencore en cours
Après quelques mois passés à Londres, il intégra le Normandie début août 1943. Le 31, abattu au cours d’un combat tournoyant, bien que blessé, il réussit à se poser dan s un champ. Il quitta l’URSS en décembre 1944 avec une victoire à son actif. Après la guerre, il séjourna et fit campagne au Maroc, en Indochine et en Algérie avant de prendre sa retraite.
►FELDZER Constantin (1909 – 29 décembre 1988)
Cimetière du Père-Lachaise, 94ème division (Paris)
© Philippe Landru
►FORGES Paul de (1912 - 31 août 1943)
Marais du village de Bivilka (Fédération de Russie)
Volontaire pour intégrer l’escadron qu’il rejoignit en juin 1943, le 31 août il fut porté disparu lors d’un combat aérien. Depuis, la rumeur voulait qu’un pilote français soit enseveli dans un marais du village de Bivilka à 80 kilomètres de Smolensk. En 1991, l’histoire parvint aux oreilles de l’attaché de l’Air de l’ambassade de France à Moscou. Il fallut attendre septembre 1998, pour que des recherches sérieuses soient entreprises afin d’essayer d’identifier « le pilote inconnu de Bivalka ». On récupéra effectivement les pièces de son avion parfaitement authentifié grâce à leurs numéros. Malheureusement, la nature du terrain n’a jamais permis de retrouver son corps.
Ces recherches firent l’objet d’un film documentaire : « L’Inconnu du Normandie-Niémen » réalisé fin 1998.
Fouilles du marais : Youtube « L'inconnu du Normandie-Niemen » de Vincent Gelly
►FOUCAUD Henri (1908 – 21 avril 1944)
Cimetière de Cesset-Breuilly (Allier)
Présent dans l’escadron en août 1943, après deux succès en quatre jours, les plus beaux trophées étaient à présager (9 victoires dont 4 à lui seul). Mais sa fougue et sa témérité notoires eurent raison de cet As qui trouva la mort hors d’un combat. En rentrant d’un exercice son avion fit un tonneau et se présenta retourné au moment de l’atterrissage sur l’aérodrome de Tula et s’écrasa. Ses camarades accourus, ne purent rien faire. Son corps fut rapatrié en France en 1953.
http://www.aerosteles.net/stelefr-cesset-foucaud
►GASTON Jacques (1920 – 26 juin 1944)
Lieu inconnu
Porté disparu trois mois après son arrivée alors que, lors d’une mission de couverture sur Borissov (rive droite de la Berezina), il avait engagé le feu contre plusieurs avions ennemis. Son corps ne fut jamais retrouvé.
►GENES Pierre (1916 – 18 janvier 1945)
Lieu inconnu
Il rejoignit le groupe en mars 1944 et participa à plusieurs victoires avant de disparaître au combat dans la région de Gumbinnen en Prusse-Orientale. Son corps ne fut jamais retrouvé.
►GEOFFRE DE CHABRIGNAC François de (1917 – 17 juillet 1970)
Cimetière de Savasse (Drôme)
Arrivé dans l’escadron en janvier 1944, le « baron », comme le surnommaient ses camarades, fit preuve d’une ténacité peu commune et remporta rapidement plusieurs victoires seul ou en collaboration. Après avoir survécu par miracle à un crash dans de l’eau glacé, cet As retrouva sa place dans l’unité et, après la guerre, entama une carrière dans l’aviation civile dans laquelle il put concilier son amour des voyages, de l’aventure et de l’aviation. Ses qualités de conteur et sa curiosité lui ouvrirent les portes du journalisme et du grand reportage. Il est l’auteur, entre autres, de : Du collège à l’escadrille, Normandie-Niemen, L’homme de la Baltique, etc. Il mourut à Alicante.
Après avoir rejoint l’escadron en août 1943, le 13 octobre suivant son avion fut touché dans le secteur de Lenino-Baievo. Parvenant néanmoins à s’extraire de l’appareil, il sauta en parachute qui, endommagé, ne s’ouvrit pas. D’abord inhumé à Kongress (URSS), son corps fut restitué en 1953.
►GUIDO Maurice (1915 – 31 juillet 1983)
Cimetière de Tende (Alpes-Maritimes)
Il intégra le régiment en octobre 1944 et s’honora de plusieurs victoires en collaboration. Après la guerre, il fut notamment chef de patrouille à Etampes, avant d’être affecté au Maroc, puis en Indochine (1954-1955) où il participa aux opérations du CATAC. Il fonda la première école de pilotage au Laos et commanda la base de Ventiane. Officier d’active à Villacoublay (1955-1962), il y instruisit les pilotes qui participèrent à la guerre d’Algérie et fut ensuite affecté dans l’Avion Légère de l’Armée de Terre. Retiré à Nice, il fut inhumé dans son village natal.
►HENRY Georges (1920 – 12 avril 1945)
Cimetière d’Aillevillers-et-Lyaumont (Haute-Saône)
Arrivé dans le groupe en octobre 1944, il accrocha plusieurs victoires à ses lauriers dont la dernière le jour de sa mort. Il mourut peu après victime d’un mitraillage au sol sans parvenir à se mettre à l’abri. Combattant héroïque, il remporta sa cinquième victoire homologuée, qui le fit entrer dans le palmarès des "As Français". Elle était la 273ième et dernière victoire de Normandie-Niemen, et malheureusement, aussi, le dernier jource jeune As fut le dernier pilote du groupe à être tué. Après le rapatriement de sa dépouille en 1953, il fut inhumé dans une sépulture familiale.le 12 avril 1945,
►IRIBARNE Robert (1918 – 11 février 1945)
Lieu inconnu
Arrivé en février 1944, il accrocha sa première victoire en juin suivie d’autres succès, avant de disparaître dans la région ouest de Zinfen en Prusse-Orientale alors qu’il participait à une mission de couverture du champ de bataille.
Pas de sépulture connue.
►JEANNEL Pierre (1920 – 28 août 1948)
Cimetière du Père-Lachaise, 53ème division (Paris)
Après avoir été arrêté et emprisonné par les autorités de Vichy, libéré puis arrêté par les franquistes lors d’un passage en Espagne, il réussit à gagner Alger et se porta volontaire pour le front de l’est qu’il rejoignit en octobre 1943. Il mourut victime d'une collision en vol à l'entraînement avec Maurice Bourdieu au-dessus de Toula. Alors qu’il avait sauté de son avion touché, il fut rattrapé dans sa descente par l’appareil qui lui arracha son parachute. D’abord inhumé à Moscou, son corps fut rapatrié en France en avril 1953. Compagnon de la Libération.
►LA POYPE Roland de (1920 - 23 octobre 2012)
Cimetière du hameau de Cozance, commune de Trept (Isère)
Faisant partie des premiers pilotes arrivés en URSS en novembre 1942, il se distingua pendant les opérations d'Orel, de Briansk, d'Ielna, de Smolensk, de Vitebsk, d'Orcha, de Borissov, de Minsk et du Niemen. Ses16 victoires lui valurent la qualité d’As de l’aviation et d’être fait Héros de l'Union soviétique avec l'Ordre de Lénine, la plus haute distinction possible en URSS.
Après avoir quitté l’armée en 1947, il exerça plusieurs activités : agriculteur (propriétaire de fermes modèles, éleveur), et industriel (Société d'Etudes et d'Applications du Plastique).
A ce titre, on lui doit l’invention du berlingot Dop et de la carrosserie de la Citroën Méhari. Il fut également maire de Champigné (Maine-et-Loire (1955-1971), fondateur du Marineland d'Antibes en 1970 et, lui-même Compagnon de la Libération, nommé membre du Conseil de l'Ordre de la Libération en septembre 2002. Mort à Saint-Tropez, après ses obsèques en la cathédrale Saint-Louis des Invalides, en présence d'une délégation de l'armée de l'air et des Chœurs de l'Armée rouge, etc., il fut inhumé au pied de la chapelle Saint-Didier du hameau de Cozance.
http://normandie-niemen.forumpro.fr/t783-hommage-rendu-au-colonel-roland-de-la-poype-22-octobre-2016-dans-le-petit-cimetiere-au-pied-de-la-chapelle-de-cozance-a-trept-en-isere
►LA SALLE Charles d’Anfreville de Jurquet de (1914 – 8 août 1969)
Cimetière ancien d’Engomer (Ariège)
Arrivé dans l’unité en mai 1944, il fut de plusieurs offensives. De retour en France, il participa à la campagne d’Indochine, puis fut officier instructeur à l’Ecole d’appui aérien, commandant du centre des opérations de Romilly, chargé de missions auprès des autorités égyptiennes, commandant de la BA 157 puis affecté au commandement de la Défense Aérienne du Territoire de Versailles, etc. Affecté à l’état-major des Forces Alliées de Fontainebleau, il prit son congé de personnel naviguant en 1965. Il devait disparaître quatre ans plus tard victime d’un accident domestique. Il fut inhumé dans la chapelle familiale.
© La Dépêche du Midi
►LAFFITTE Jean-Jacques Manceau de (1918 – 2 novembre 1944)
Cimetière de Maisons-Alfort (Val-de-Marne)
Présent dans l’escadron en mars 1944, en octobre il obtint 5 victoires en une semaine (6 au total 5 en collaboration). Le 29, alors que, en compagnie de Perrin, il recherchait des restes d’avions allemands près de son terrain d’aviation à Didvije-Sterki (Didvyziai) en Lituanie, il marcha sur une mine qui lui arracha le pied tandis qu’une autre, en retombant, lui enlevait le bras. Il succomba quatre jours plus tard d’une gangrène foudroyante. Sa dépouille fut ramenée en France le 28 novembre 1970.
https://cgma.wordpress.com/category/guerre-39-45/
►LARGEAU André (1916 – 14 septembre 1943)
Lieu inconnu
Après avoir rejoint le groupe le 30 juillet 1943, il disparut lors d’une mission de protection de bombardiers soviétiques alors qu’il affrontait des appareils ennemis dans le secteur de l’Orel.
Pas de sépulture connue.
►LAURENT Alexandre (1918 – 10 ou 11 juin 1957)
Cimetière des Gonards à Versailles (Yvelines)
Engagé dans les Forces Aériennes Françaises Libres, il arriva au Normandie en mai 1943 et se distingua avec 2 victoires. De retour en France, des troubles fonctionnels motivèrent son retrait de la chasse le contraignant à ne pouvoir piloter que des avions de liaison ou des monomoteurs. Affecté au Maroc puis en Allemagne, nommé capitaine, il fut envoyé en Indochine où, pendant son séjour de plus d’un an, il contracta une amibiase qui lui fut fatale quelques mois après son retour en France.
La concession étant échue, la tombe sera relevable à partir du 15 juin 2019. Par lien connexe, cette situation devrait être remontée au Souvenir Français dans l’espoir d’une sauvegarde.
►LE BRAS Albert (1918 – 30 juillet 2010)
Lieu non déterminé
Ayant rejoint le Normandie en février 1944, il participa activement à l’offensive de la Prusse Orientale et signa 2 victoires. Continuant à servir dans le groupe jusqu’en 1947, il se porta ensuite volontaire en Indochine où il effectua 454 missions de guerre en quatre ans. De retour en France, il poursuivit sa carrière militaire dans différentes affectations avant de revenir à la vie civile en 1963. Entré au centre Européen de Recherches Spatiales où, entre autres, il dirigea les premières campagnes de lancement, il se retira ensuite à Antibes. Le Souvenir Français l’indique comme étant inhumé à Antibes où, renseignements pris auprès du service funéraire de la mairie et des deux cimetières de la commune, il s’avère qu’il n’y repose pas.
►LE MARTELOT Emile (1911 – 18 juin 1952)
Lieu non déterminé
Arrivé dans le l’escadron en février 1944, il participa à la 2ème campagne du groupe mais fut abattu le 26 septembre au-dessus de Riga. Grièvement blessé, il regagna la France. Poursuivant sa carrière militaire dans l’armée de l’Air, il trouva la mort à Noyers (près des Andelys) au cours d’un vol d’essai à bord d’un Gloster Meteor récemment arrivé de Grande-Bretagne, qui s’écrasa. Le Souvenir Français indique son inhumation dans le cimetière de cette commune. En fait, seul un monument y commémore sa mémoire et celle de l’ingénieur Denis qui mourut avec lui.
http://normandie-niemen.forumpro.fr
►LEFEVRE Marcel (1918 – 5 juin 1944)
Cimetière ancien du Grand-Andelys, Les Andelys (Eure)
Pilote confirmé, il fut du premier groupe de pilotes qui se porta volontaire pour l’URSS où il arriva en novembre 1942. S’affirmant comme le plus brillant des chasseurs, Il participe aux offensives victorieuses de Ielna, Smolensk et Orcha. Mais, en novembre 1943, le groupe était décimé (vingt pilotes perdus) et épuisé. Sans hésiter, afin de former les nouveaux pilotes venus renforcer le Normandie, il ne prit pas le repos de quelques mois auquel il avait le droit. Promu lieutenant, il reçut  le commandement de l’escadrille « Cherbourg » équipée de matériel neuf avant de repartir pour le front dans la région de Vitebsk.
Le 28 mai 1944, alors qu’il était en mission de reconnaissance sur les lignes, une fuite d'essence de son appareil l’obligea à tenter de le ramener sur le terrain ou stationnait le régiment. Au moment où il se posa une immense flamme jaillit sous le ventre de l'avion transforma le pilote en torche humaine. Evacué sur l'hôpital de Moscou Marcel il y décéda huit jours plus tard. D’abord inhumé à Moscou au cours d'une cérémonie émouvante et solennelle, sa dépouille fut rapatriée dans sa ville natale en 1953. Totalisant 11 victoires, il fut fait Héros de l'Union soviétique avec l'Ordre de Lénine, la plus haute distinction qui existait en Union Soviétique, et  Compagnon de la Libération.
© MCP
© MCP
►LEMARE Georges (1917 – 26 janvier 1948)
Cimetière nouveau de Saint-Germain-en-Laye (Yvelines)
Arrivé dans l’escadron en mars 1944, avec lequel, chasseur né il fit merveille avec 13 victoires dont 7 en collaboration qui lui valurent de se classer parmi les As de la chasse française. Après avoir quitté l’armée à 28 ans à peine, il intégra l’aviation commerciale où ses qualités le firent choisi comme pilote instructeur au CPPN d’Air France (1947). Au cours d’un vol d’exercice aux commandes d’un Bloch 161, consistant à réduire le moteur au décollage, le quadrimoteur s’écrasa à Romainville.
© Pierre Arlaud / Cimetières de France et d’ailleurs
►LEON Gérald (1919 - 4 septembre 1943)
Cimetière du Père-Lachaise, 96ème division (Paris)
►LITTOLFF Albert (1911 - 16 juillet 1943)
Carré militaire du cimetière Saint-Pierre de Marseille (Bouches-du-Rhône)
Pilote exceptionnellement doué, d'un calme et d'un sang-froid étonnants, il devint rapidement l'un des leaders de l'escadron qu’il avait intégré dès ses débuts. Le 16 juillet 1943, il protégeait des bombardiers soviétiques dans la région d'Orel avec sa patrouille quand il disparut lors d’un combat avec un grand nombre de chasseurs allemands. Il affichait 14 victoires et 4 probables seul ou en collaboration. Le corps de cet As fut retrouvé dans l'épave de son avion en 1960 et rapatrié en France la même année. Compagnon de la Libération.
© Claude Dannau
►LORILLON Pierre (1918 – 17 février 2013)
Lieu (ou dispersion) des cendres ignoré
Présent au Normandie en mars 1944, auteur de 8 victoires dont 3 en collaboration, il resta dans l’Armée de l’Air après la guerre. De Ouston en Ecosse, où il fut détaché en tant que moniteur, à la campagne d’Indochine, cet As de l’aviation française, qui fut de tous les conflits, totalisa 18 citations dont 13 avec palme, 9 des plus hautes décorations soviétiques. Après avoir fait valoir ses droits à la retraite, il se reconvertit en chargé de mission à l’Agence Nationale pour l’Emploi, avant de se retirer en Corse où il décéda. A priori, sa dépouille fut crématisée.
►MAHE Yves (1919 – 29 mars 1962)
Cimetière d’Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine)
Volontaire pour le Normandie dès sa création, il parvint en URSS en novembre 1942.Il prit part à toutes les opérations jusqu’à ce qu’il soit abattu dans la région de Spass-Deminsk le 7 mai 1943 et qu’il atterrisse en catastrophe derrière les lignes ennemies. Fait prisonnier à Smolensk, il s’évada mais fut repris. Détenu à Łódź (Pologne), face à l'avancée de l'armée rouge, les prisonniers furent évacués et il se retrouva enfermé dans un Stalag à Mühlberg .
Condamné à mort le 15 août 1944 à cause de ses nombreuses tentatives d’évasion, il tenta une ultime échappée sans parvenir à franchir l'enceinte du camp. Cependant, n’ayant pas été retrouvé, il réussit l'exploit de vivre clandestinement plusieurs mois à l'intérieur du camp avec la complicité de ses co-détenus avant d’être libéré en avril 1945 et de retrouver le Normandie dans lequel il resta après la guerre. Il en fut le chef après avoir servi en Indochine et avant de prendre le commandement d’escadres. Il mourut dans un accident d'avion au-dessus de Boussu-en-Fagne (Belgique).
Compagnon de la libération.
Merci à Nicolas Badin pour ces photos
►MARCHI Robert (1919 – 17 juillet 1946)
Cimetière de Chagny (Saône-et-Loire)
Présent dans l’escadron en janvier 1944, excellent pilote il collectionna 13 victoires, dont 6 à titre individuel,  qui lui valurent d’être reconnu comme un As incontesté de l’aviation.   Après avoir regagné la France, une carrière de pilote d’essai se dessinait quand  il mourut stupidement dans un banal accident civil : alors qu’à Toussus-le-Noble il  faisait faire un baptême de l’air à un ami, ce dernier  bloqua les commandes de l’avion qui s’écrasa.
►MARTIN René (1916 – 1982)
Cimetière de Torcy (Saône-et-Loire)
Arrivé en URSS en janvier 1944, il totalisa 9 victoires, dont 5 à titre individuel, et 3 probables qui firent de lui un As de l'aviation. Après la guerre, il connut différentes affectations dans l’armée de l’Air puis, retiré, s’occupa de fournitures pour l'équipement d'exploitations agricoles.
http://www.creusot-infos.com/news/vie-locale/torcy/
►MATHIS Jacques (1914 - 31 août 1944)
Cimetière militaire de Brookwood (Angleterre)
Après avoir rejoint l’escadron en juin 1943, se révélant immédiatement comme un élément de valeur exceptionnelle, il participa aux offensives sur Orel, Briansk, Ielnia et Smolensk et obtint quatre victoires avant d’être descendu en flamme le 6 septembre 1943, au cours d'un engagement surprise contre des chasseurs ennemis. Bien que grièvement brûlé, il sauta en parachute et réussit à regagner les lignes amies, provoquant ainsi l'admiration de ses camarades de combat français et soviétiques.Rapatrié en Angleterre, dès sa guérison, il reprit le combat dans les Forces aériennes et fut affecté à un stage de perfectionnement sur appareils britanniques. Il trouva la mort en exercice de nuit à bord d'un Spitfire. Compagnon de la Libération.
http://www.jean-maridor.org/
►MATRAS Pierre (1914 – 22 mars 1998)
Cimetière Saint-Lazare à Valence (Drôme)
Après avoir rejoint le Normandie en mai 1944 et inscrit plusieurs victoires à son actif, considéré comme un As, il resta dans l’armée de l’Air à l’armistice. Affecté à différentes missions de commandement, il termina sa carrière comme chef de la mission militaire française auprès de la 4ème force tactique alliée à Ramstein.
►MENUT Lionel (1916 – 29 janvier 1945)
Lieu inconnu
Après avoir rejoint l’unité en mars 1944, il disparut lors d‘un combat aérien dans la région de Königsberg (Prusse Orientale).
Pas de sépulture connue.
►MERTZISEN Gabriel (1914 – 30 septembre 1951)
Cimetière ancien de Montfermeil (Seine-Saint-Denis)
Pilote chevronné, présent dans l’escadron en janvier 1944, il cumula plusieurs succès avant d’être abattu à son tour mais d’en sortir indemne. Nommé à la direction des transports aériens après la guerre, il vécut sept mois d’opérations en Indochine. Affecté par la suite à deux autres groupes, il trouva la mort de façon accidentelle au cours d’une mission de nuit en Allemagne de l’Ouest.
►MIQUEL Charles (1920 – 16 janvier 1945)
Lieu inconnu
Il rejoignit le groupe en mars 1944 et participa à l’offensive sur Vitebsk. Abattu le jour de sa première victoire, considéré comme perdu, il retrouva finalement l’unité trois jours plus tard et cumula cinq victoires en dix jours et encore une autre avant de disparaître dans la région de Gumbimgen (Prusse-Orientale). Malheureusement, cette fois la chance n’était pas avec lui et il ne revint pas.
Pas de sépulture connue.
►MIRLESSE Albert (1914 – 12 janvier 1999)
Cimetière d’Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine)
A défaut d’être pilote de chasse, il est néanmoins indissociable du Normandie-Niemen. Ingénieur au ministère de l’Air, spécialiste des simulateurs de vol, il répondit à l’appel de De Gaulle qu’il rejoignit en Angleterre. Nommé chef du deuxième bureau des FAFL (Forces Aériennes Françaises Libres), sa connaissance du russe le fit associer à l’envoi d’un groupe d’aviateur en URSS, et sa renommée le désigna comme le père du GC3 Normandie-Niemen. C’est avec rigueur qu’il mit au point la structure et les conditions d’engagement du groupe, jusqu’au choix des uniformes et signes distinctifs, de même que le modèle d’avion, le Yak. Après la guerre, il poursuivit une carrière dans l’aéronautique civile.
Merci à Nicolas Badin pour cette photo
►MONGE Maurice (1918 – 26 mars 1945)
Lieu inconnu
Arrivé en Union Soviétique en octobre 1944, il fut tué lors d’un combat aérien dans le secteur de Pillau (Prusse-Orientale).
Pas de sépulture connue.
►MONIER Charles (1920 – 13 mars 1953)
Cimetière de Cesson (Seine-et-Marne)
Arrivé dans l’escadron en février 1944, abattu le 30 juillet et porté disparu, il réapparut deux jours plus tard. Comme il en était à sa troisième expérience du genre, ses camarades le surnommèrent « Popof » ou « Waterproof »…Pilote d’essai après la guerre, engagé par Dassault, il trouva la mort lors d’un vol d’essais de largage de bidons d’ailes dans la Crau où les bergers refusaient d’éloigner les troupeaux qui paissaient. Voler haut augmentait les risques de dispersion et donc les risques d’accidents des personnes. Se maintenant à 800 m. de haut, là où le danger était le plus grand pour ce type d’exercice, il effectua posément son largage mais le bidon de droite heurta l’empennage et l’avion piqua vers le sol. Toute la science du pilote fut inutile, il s’écrasa.
© Philippe Landru
►MOURIER Yves (1912 – 1er avril 1948)
Cimetière de Fabrezan (Aude)
Arrivé en URSS en septembre 1943, il prit part aux l'offensives jusqu’en octobre 1944, date à laquelle il fut renvoyé au Moyen Orient pour raisons de santé. Le 24 mars 1945, affecté chef de cabinet à l'Inspection générale de l'Armée de l'Air avec le grade de commandant (mars 1945), il termina la guerre avec 9 victoires homologuées dont 3 à titre individuel. Chef d'Etat-major du général Valin, commandant en second de la Base école de Meknè, il se tua lors d'un vol d'entraînement sur Spitfire, à Tiflet (Maroc). As de l'aviation, il était aussi Compagnon de la Libération.
http://www.aerosteles.net/stelefr-fabrezan-mourier
►MOYNET André (1921 – 2 mars 1993)
Cimetière de la Rine à Biot (Alpes-Maritimes)
Après avoir rejoint le Normandie en janvier 1944 et améliorer son tableau de chasse qui lui valut d’être reconnu comme un As, il revint en France en février 1945. A la tête de l'Ecole de chasse de Toulouse puis de l'Ecole des Moniteurs de Tours après la guerre, il entreprit ensuite une carrière politique et fut député de Saône-et-Loire (Indépendant) de 1946 à 1967. Entre temps, il fut appelé en Algérie où il effectua 76 missions aériennes.
Ministre chargé de coordonner l'action gouvernementale en faveur de la jeunesse au sein du gouvernement Mendès-France, il fut aussi Président de la Commission de la Défense nationale à l'Assemblée nationale (1962 à 1967).Parallèlement, toujours chef pilote d'essais dans l'aviation, il mit  au point des appareils aussi performants que la Caravelle, à Sud Aviation et donna même son nom à un avion de chez Matra, le Moynet Jupiter 360. En 1968, il conçut et réalisa également une voiture de sport prototype dont le modèle 1975 gagna les 24 heures du Mans.
Colonel de l'armée de l'Air, PDG des Etablissements Saint-Chamond Granat à Courbevoie (1967-1975), il fut élu maire de Biot (1971) où il fut inhumé. Compagnon de la Libération.
© Philippe Landru
►OUGLOFF Léon (1919 – 24 juillet 1947)
Cimetière ancien d’Asnières (Hauts-de-Seine)
Né en URSS et parlant le russe couramment, son intégration dans l’escadron, en octobre 1944, en fut largement facilitée. Engagé notamment dans les combats en Prusse-Orientale, cet As signa six victoires avant de rentrer en France et de connaître différentes affectations. Mais au cours d’une mission de navigation en vol rasant à Témara (Maroc), son avion accrocha une ligne téléphonique puis le mur d’un bâtiment et s’abîma en mer.
© MCP
© MCP
►PANGE Jean de (1917 – 6 octobre 1999)
Cimetière de Pange (Moselle)
Il fut l’un des premiers éléments à rejoindre le groupe en 1942 avec lequel il opéra durant deux ans sur le front russe comme pilote de liaison chargé des missions les plus diverses. A la fin de la guerre, il collabora à l’Office Français d’Exportation de Matériel Aéronautique, fut administrateur de société et fut aussi l’auteur du livre « Nous en avons tant vu... », qui retrace son parcours pendant la guerre.
►PENVERNE Roger (1918 – 5 février 1945)
Lieu inconnu
Après avoir rejoint le groupe en janvier 1944, le palmarès de ce talentueux pilote s’arrêta net quand un avion ennemi le fit disparaître dans la région de Pillau en Prusse-Orientale.
Pas de sépulture connue.
Merci à Laurence Cazeaux pour cette photo
►PERRIN Marcel (1919 – 27 avril 1957)
Cimetière Trivaux à Meudon (Hauts de Seine)
Arrivé en URSS au printemps 1944, il glana au moins 13 victoires (7 à titre individuel). Après la guerre, affecté au centre d’essais en vol de Brétigny-sur-Orge, où il eut le privilège d’être l’un des premiers à tester un hélicoptère, il entra ensuite (1952) à la société nationale aéronautique du Nord où il consacra une grande partie de son activité à la présentation du Noratlas. Il mourut dans un accident à bord d’un Nord 2501 sur le terrain de Melun-Villaroche.
►PIERROT Fernand (1920 – 5 avril 1964)
Cimetière de Brétignolles-sur-Mer (Vendée)
Volontaire pour le Normandie, il fit avec lui les campagnes de janvier 1944 à juin 1945. Son dévouement, ses qualités de combattant, d’excellent équipier et son habileté au pilotage lui valurent 2 victoires à titre individuel et plusieurs citations. Resté dans l’Armée de l’Air après la guerre, il fut successivement affecté à divers groupes de chasse, participa à des opérations en Indochine et en Afrique du Nord où, en Algérie, il obtint son brevet de pilote d’hélicoptère. Lieutenant-colonel, il décéda en service commandé dans un accident de circulation routière à Brive-la-Gaillarde.
Hommages sur la tombe de Fernand Pierrot https://www.facebook.com/memorial.normandieniemen
►PIQUENOT Jean (1918 – 17 janvier 1945)
Lieu inconnu
(*) commentaire(s)
LES SÉPULTURES DES PILOTES DU NORMANDIE-NIEMEN
1er avril 2018
Merci à M. Pascal Hervez-Baudin pour ces photos
Arrivés en plusieurs vagues de 1942 à 1945,  les pilotes français furent au nombre de 99 (96 de chasse et 3 de liaison).
L'escadron participa aux  batailles de Koursk et Königsberg, à la libération d’Orel, de Briansk, de Smolensk, de la Biélorussie et de la Lituanie. Il totalisa 5 240 missions, dont 869 combats, 273 victoires confirmées et 36 autres probables. Outre la démarche d’être volontaires pour renforcer l’armée aérienne soviétique, on comprend que sa notoriété soit considérable. Dans ses rangs ont également figuré 21 compagnons de la Libération.
 
Du Normandie au Normandie-Niemen.
Pour la part qu’il prit  dans la bataille pour le franchissement du fleuve Niemen et la libération de la Lituanie, Staline signa  un Prikaz décernant au Normandie le titre de Niemen  (21 juillet 1944). Dorénavant, le régiment porta le nom de Normandie-Niemen.  
 
Tous les pilotes furent honorés de plusieurs décorations et distinctions mais, pour leur nombre de victoires, quatre d’entre eux furent faits Héros de l'Union soviétique avec l'Ordre de Lénine, la plus haute distinction qui était en Union Soviétique : Marcel Albert : 23 victoires ; Jacques André :16 victoires ; Roland de La Poype : 16 victoires et Marcel Lefèvre :11 victoires.
 
Pilotes émérites ou pas, héros malgré eux de cette gigantesque boucherie, remplis de la fougue de leur jeunesse,  leur moteur ne fut pas des considérations géostratégiques mais la détermination sans faille de combattre l’ennemi où qu’il soit et quels qu’en soient les risques. Rapidement, un véritable esprit de camaraderie s’établit entre les combattants russes et français. Symbole exceptionnel de l’amitié militaire des deux peuples, cette authentique fraternité put être vécue jusqu’à l’ultime sacrifice comme dans le cas de Maurice de Seynes.
 
Sur les 99 pilotes cités ci-après qui ont aujourd’hui tous disparu (le dernier,  Gaël Taburet, en 2017),   43 moururent au combat, 11 lors d’un accident d’avion dans les années qui suivirent la guerre et  2 furent abattus lors d’un autre conflit : Indochine et Egypte. Seul un quart d’entre eux atteignit les années 1980 et plus.
 
De retour en France après la guerre, l’escadron fut ensuite affecté au Maroc sur la base de Rabat-Salé, puis à Saïgon pendant la guerre d'Indochine, avant de retourner en Afrique du Nord, en Algérie. Plusieurs pilotes du front de l’est l’accompagnèrent et demeurèrent en son sein, mais c’était déjà une autre histoire.
 
Même sommaires, les biographies des pilotes qui suivent auraient été trop conséquentes pour un simple article commémoratif. N’ont donc été repris dans cet article que les circonstances de leur mort, leurs activités après la guerre et leurs lieux de sépultures quand ils sont connus. Pour en savoir davantage sur chacun, de nombreuses informations sont trouvables sur Internet.
 
Des visages photographiés en pleine jeunesse,  sourires volés d’un instantané ou prises de pause invitant à une extraordinaire épopée.
Volontaire pour servir en URSS, il y arriva en juin 1943. Les deux mois suivants, il obtint quatre victoires mais, au cours d’un engagement de son groupe contre quinze bombardiers ennemis, il fut abattu par l’un des chasseurs qui les protégeaient. D’abord inhumé à Ielnia, sa dépouille fut rapatriée en France en 1953.
Merci à Yves Donjon pour cette photo exceptionnelle qui ne peut en aucun cas être reproduite sans l’autorisation expresse de son auteur.
Présent dans le groupe en janvier 1944, puis affecté, en mai 1945, au centre d’instruction de chasse de Meknès pour former les jeunes pilotes, et enfin nommé au centre aérien technique de réception et d’entraînement de l’Armée de l’Air, il trouva la mort en service commandé à Pau. Après avoir effectué un passage en basse altitude devant des hangars, l’appareil se mit à battre des plans et, malgré quelques manœuvres, s’écrasa au sol et prit feu.
Après avoir rejoint l’escadron en août 1943, il fut touché lors d'un combat mais réussit à sauter en parachute dont la toile se déchira.  Blessé, il retrouva le groupe six mois plus tard.  Après la guerre, il fut affecté à l'état-major de l'armée de l'Air, détaché à l'O.N.U comme observateur . Il trouva la mort de façon particulièrement tragique : alors qu’il était en service commandé dans son avion d’observation, il fut touché par la D.C.A. égyptienne. Il réussit à se poser mais, malheureusement, avec les autres membres de l'équipage,  il fut massacré par des mercenaires saoudiens qui les prirent pour des israéliens.  inhumé le 16 septembre dans la chapelle Rabon où reposaient déjà des membres de sa famille.
►JOIRE Jules (1914 – 18 mars 1944)
Cimetière militaire de Tourcoing (Nord)
© MCP
Merci à Philippe Landru pour cette photo
Après une longue attente au Moyen-Orient, il rejoignit l’escadrille en février 1944 mais quitta l’URSS en janvier 1945 et quitta l’armée à la fin de l’année. Il collabora ensuite avec une société pétrolière et devint conseiller technique pour plusieurs grandes entreprises.
Merci à J-L Frommer pour cette photo
►CHALLE René (1913 - 4 avril 2006)
Cimetière d’Illiers-l’Evêque (Eure)
Frère de René Challe, Léon et Bernard Challe, tous pilotes de chasse, il fut affecté au Normandie-Niemen en mars 1944 avec lequel il donna de suite le meilleur de lui-même. Mais le 8 juin, dans la confusion d’un combat, il tira sur un avion qu’il pensait ennemi mais qui était russe. Bien que l’enquête ait prouvé que le pilote était déjà mort avant son intervention, Maurice brûla de se racheter et cumula les victoires. Deux jours après avoir attaqué seul une importante formation ennemie et signé un nouveau succès, il fut abattu dans la région de Pillau en Prusse orientale. Il était le dernier pilote du groupe à disparaître en service commandé. A priori, son corps ne fut jamais retrouvé.
Frère des pilotes de chasse Léon, Bernard et Maurice Challe, cet As rejoignit le Normandie-Niemen avec ce dernier en mars 1944. Comme beaucoup de pilotes du groupe, il avait une revanche à prendre sur la Luftwaffe. Ce qu’il fit en accrochant 7 à 8 victoires à son actif. Le 17 janvier, il effectua sa dernière mission en URSS. Abattu, grièvement blessé, il resta dans l’Armée de l’Air après la guerre dans laquelle il mena une brillante carrière jusqu’à l’inspection générale de l’Armée de l’Air avant de se retirer, colonel, en 1964
►CHARRAS Marc (1916 – 30 juillet 1949)
Lieu non déterminé
Sa présence au sein du groupe fut de courte durée : arrivé en octobre 1944, il disparut exactement trois mois plus tard lors d’un combat aérien dans la région d’Insterburg.
Pas de sépulture connue.
Après avoir rejoint le groupe en mars 1944 et accroché sa première victoire, il fut porté disparu au cours d’une mission sur Gumbinnen en Prusse-Orientale. A l’occasion du procès de Nuremberg, il fut révélé qu’il avait malgré tout réussi à poser son appareil, mais qu’un sous-officier allemand l’exécuta d’une balle dans la nuque avant même qu’il puisse s’extraite de son cockpit.
Pas de sépulture connue.
►PINON Roger (1915 – 1er août 1944)
Lieu inconnu
Affecté au Normandie, il participa comme chef de patrouille aux opérations victorieuses de 1944 sur Vitebsk, Orcha, Minsk, la Bérézina et le Niémen. Abattu lors d’un engagement en Prusse Orientale, il sauta en parachute et fut fait prisonnier. Porté disparu, il fut en fait incarcéré successivement aux camps de prisonniers de guerre soviétiques de Lodz, Nuremberg, puis d'Aschaffenburg. Après s’être évadé en mars 1945 et avoir traversé le front germano-soviétique, il se porte volontaire pour combattre contre le Japon (juin 1945).
Ses sentiments anti-vichyssois ayant stoppé son avancement, il ne termina la guerre qu'avec le grade d'aspirant. Il poursuivit sa carrière dans l'armée de l'air comme conservateur adjoint au Musée de l'Air en 1945.
Placé en congé du personnel navigant, il devint constructeur de maison pour l'Abbé Pierre (1955), puis fut chargé des innovations et des relations franco-soviétiques aux Charbonnages de France puis à la Banque de Suez. Il fut aussi correspondant de la revue Aviation Internationale à Moscou. Compagnon de la Libération.
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par Marie-Christine Pénin
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-Chapelle Royale de Dreux (28)
-Chapelle de la Sorbonne (75)
-Chapelle des Incurables (75)
-Chapelle St-Aignan (75)
-Chapelle St Peter-ad-Vincula, (Tour de Londres)
 
-Chartreuse de Gaillon-lez-Bourbon (27) (disparue)
 
-Cimetière de Bonsecours (76)
-Cimetière du Calvaire (75)
-Cimetière de Clamart (75)
(disparu)
-Cimetière des chiens d'Asnières (92)
-Cimetière des enfants de Pen-Bron (44)
-Cimetière des Errancis (75)
(ancien cimetière révolutionnaire)
-Cimetière "des fous" d'Evreux (27)
-Cimetière des Innocents (75) (disparu)
-Cimetière des Invalides (Invalidenfriedhof) Berlin
-Cimetière de la Madeleine
(ancien cimetière révolutionnaire)
-Cimetière du Mont Herzl à Jérusalem (Israël)
-Cimetières parisiens (subtilités)
-Cimetière parisien d'Ivry (94)
-Cimetière parisien de Vaugirard (disparu)
-Cimetière de Picpus (75)
-Cimetières protestants
-Cimetière St-André-des-Arts (75) (disparu)
-Cimetières St-Benoît (75) (disparus)
-Cimetière St-Denis-du-Pas (75) (disparu)
-Cimetière St-Etienne-du-Mont (75) (disparu)
-Cimetières de St-Eustache (75) (disparus)
-Cimetière St-Germain-l'Auxerrois (75) (disparu)
-Cimetière St-Gervais (75)
(disparu)
- Cimetière St-Jacques-du-Pas (75) (disparu)
-Cimetière St-Jean-en-Grève (75) (disparu)
-Cimetière St-Landry (75) (disparu)
-Cimetière St-Laurent (75) (disparu)
-Cimetière St-Marcel (75)
(disparu)
-Cimetière St-Médard (75)
(disparu)
-Cimetière St-Nicolas-des-Champs (75) (disparu)
-Cimetière St-Nicolas-du-Chardonnet (75) (disparu)
-Cimetière St-Paul-des-Champs (75) (disparu)
-Cimetières St-Roch (75) (disparus)
-Cimetière St-Sulpice (75)
(disparu)
-Cimetière de la Salpêtrière (75) (disparu)
-Cimetière de Sapanta (Roumanie)
-Cimetière St-Sauveur (75) (disparu)
Cimetière et charniers St-Séverin (75)
Cimetière Ste-Catherine (75)
(disparu)
-Cimetière Ste-Marguerite (75)
 
-Collège de Beauvais ou de Dormans (75)
-Collège des Ecossais (75)
 
-Collégiale St-Georges de Vendôme (41) (disparue)
-Collégiale St-Honoré (Paris) (disparue)
-Collégiale St-Laurent de Joinville (52) (disparue)
-Collégiale St-Martin de Montmorency  (95)
-Colonne de Juillet (75)
-Commanderie  Saint-Jean-de-Latran (75) (disparue)
 
-Couvent de l'Ave Maria (75) (disparu)
-Couvent des Augustins-Déchaussés (75) (disparu)
-Couvent des Bénédictins anglais (75)
-Couvent des Blancs-Manteaux (75) (disparu)
-Couvent des Capucins de la rue St-Honoré (75) (disparu)
-Couvent des Capucines (75)
(disparu)
-Couvent des Carmélites de la rue St-Jacques (75) (disparu)
-Couvent des Carmes-Billettes (75)
-Couvent des Carmes-Déchaussés (75)
-Couvent des Célestins (75) (disparu)
-Couvent des Cordeliers de Nancy (54)
-Couvent des chanoinesses de Picpus (75)
-Couvent des Cordeliers (75)
(disparu)
-Couvent des Chartreux de Vauvert  (75) (disparu)
-Couvent des Feuillants du Fg St-Honoré (75) (disparu)
-Couvent des Grands-Augustins (75) (disparu)
-Couvent des Grands Carmes ou Carmes Barrés ou Carmes Maubert (75)  (disparu)
- Couvent des Jacobins réformés de la rue Saint-Honoré (75) (disparu)
-Couvent des  Jacobins de la rue Saint-Jacques (75) (disparu)
-Couvent des Minimes de Chaillot (75) (disparu)
-Couvent des Minimes de la place Royale (75) (disparu)
-Couvent des Pénitents du Tiers-Ordre de St-François ou Pénitents de Picpus (75)
(disparu)
-Couvent des Petits-Augustins (75)
-Couvent des Récollets (75)
-Couvent des Théatins (75) (disparu)
-Couvent de la Visitation Ste-Marie de Chaillot (75) (disparu)
-Couvent de la Visitation Ste-Marie, rue St-Antoine (75)
 
-Crypte impériale des Capucins de Vienne (Autriche)
 
-Eglise du Dôme des Invalides (75)
-Eglise du St-Sepulcre (75) (disparue)
-Eglise de La Madeleine (75)
-Eglise La Madeleine-de-la-Cité (75) (disparue)
-Eglise Notre-Dame-des-Blancs-Manteaux (75)
-Eglise St-Barthélemy (75) (disparue)
-Eglise St-Benoît, la bien tournée (75) (disparue)
-Eglise St-Christophe (75) (disparue)
-Eglise et cimetière St-Côme-et-St-Damien (75) (disparus)
-Eglise St-Denis-de-la-Chartre (75) (disparue)
-Eglise St-Denis-du-Pas (75) (disparue)
-Eglise St-Eloi (75) (disparue)
-Eglise St-Etienne (75) (disparue)
-Eglise St-Etienne-du-Mont (75)
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Eglise St-Germain de Charonne (75)
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-Eglise St-Jacques-de-la-Boucherie (75)
- Eglise St-Jacques-du-Haut-Pas (75)
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-Eglise (cathédrale) St-Louis-des-Invalides (75)
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-Eglise St-Marcel (75) (disparue)
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-Eglise St-Pierre-aux-Arcis (75) (disparue)
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-Eglise St-Séverin (75)
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-Eglise St-Symphorien et St-Luc (75) (disparue)
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-Eglise Ste-Geneviève-des-Ardents (75) (disparue)
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-Eglises et cimetières de l'île de la Cité (75) (disparus)
 
-Escurial (monastère de l') (Espagne)
 
-Grottes vaticanes
 
-Hospice des Enfants-Rouges (75) (disparu)
-Hospice des Enfants-Trouvés (75) (disparu)
-Hospice des Quinze-Vingts St-Honoré (75) (disparu)
 
-Mausolée d'Auguste à Rome
-Mausolée d'Hadrien à Rome
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Halicarnasse (Bodrum) Turquie (disparu)
-Mémorial du Mt-Valérien (92)
 
-Noviciat de l'Oratoire (75)
 
-Oratoire St-Honoré ou du Louvre (75)
 
-Panthéon de Paris
-Panthéon de Rome (Italie)
-POMPES FUNÈBRES, AUTREFOIS et leurs métiers disparus
-Prieuré St-Martin-des-Champs (actuel CNAM) (75)
-Prieuré Ste-Catherine-du-Val-des-Ecoliers (75) (disparu)
-Prieuré Ste-Croix-de-la-Bretonnerie (75) (disparu)
 
-SAINTE-CHAPELLE DU PALAIS (75)
 
-SÉPULTURES DES BOURBONS
-SÉPULTURES DES ROIS D’ANGLETERRE (dynastie Anglo-saxonne)
-SÉPULTURES DES ROIS ET DUCS DE BRETAGNE
-SÉPULTURES DES ROIS D'ESPAGNE
-SÉPULTURES DES ROIS DE FRANCE ET DES EMPEREURS (résumé)
-SUPPLICIÉS Lieux d'inhumations
 
-Temple (enclos, église et cimetière du) (75) (disparus)
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